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Hormones sexuelles et connectivité cérebelleuse.
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Jacques:
Mettez bout à bout deux informations, dont la seconde est triviale, et vous voyez s'ouvrir devant vous un beau programme de recherches :
Première info :
Psychologue clinicien, c'est un métier où une part vitale du diagnostic repose sur des outils non-scientifiques par nature. Notamment, l'incontournable analyse du contre-transfert : "Qu'est-ce qu'il/elle me fait ressentir, et pourquoi ?"
C'est incontournable, et il faut faire avec. Il faut donc des encadrements pour discipliner ce contre-transferts et ses pièges. Un psychologue doit se faire superviser par un collègue sénior. Il doit se contrôler lui-même par écrit, heure par heure. Enfin, il est bon que le client aussi ait des idées les plus claire possibles sur ce qu'il demande. Mais ce dernier point est normalement de loin le plus déficient, sinon chacun saurait se débrouiller seul, sans psychologue. On en est loin... "Mes clients sont illogiques, sinon, ils ne seraient pas dans mon cabinet", souriait MHE.
Mais en plus, sera très avantagé celui qui observe aussi très finement avec son hémicortex gauche, les détails des gestes, du rythme respiratoire, les fines articulations de la prosodie... et qui peut les manier à son tour en parfaite maîtrise. Là se situe la différence entre l'honnête psychologue et le génie.
Détecter un travesti à l'absence d'arrondi de son geste de main droite pour épousseter une poussière sur sa manche gauche, voilà le génie. Depuis que Milton Erickson nous a révélé ce fait d'observation, nous savons que toute femme, et même toute fillette dont la poitrine va pousser, arrondit ses gestes autour de sa future poitrine. Un mâle jamais.
Seconde info :
Tout prof qui a enseigné à des élèves de 4e française, donc âgés de 12 à 15 ans, a été frappé par l'énorme divergence entre les écritures de filles et les écritures de garçons, à cet âge. L'écriture des filles est envahie de ronds partout. Même les points sur les i deviennent des cercles.
Alors que l'écriture des garçons, fine et irrégulière, allant droit à l'essentiel, trahit souvent l'insécurité partout dans l'espace de la feuille, l'écriture des filles du même âge occupe l'espace de la feuille avec régularité, avec la sécurité de la propriétaire.
Début de conclusions : les hormones sexuelles agissent sur le développement et la connectivité du cervelet. Le cervelet, ce grand oublié des recherches en psychobiologie !
OK ! On fait le programme de recherches ? On commence par quel bout ?
Jacques:
--- Citation de: Jacques le 07 janvier 2008, 01:35:47 ---Une autre modification très importante n'est pas expliquée au grand public, c'est celle du bassin des femmes (qui se fossilise) et celle de la musculature du col de l'utérus (qui ne se fossilise pas).
Chez les chimpanzés et les bonobos, les différences secondaires entre les sexes sont peu marquées.
Chez les gorilles, les orang outans et les babouins, ce sont les mâles qui ont subi l'essentiel de la pression de sélection sexuelle : ils ont été sélectionnés sur un physique impressionnant, prouvant leur capacité à défendre le territoire et les ressources alimentaires.
Au bout de la lignée humaine, nous voyons l'aboutissement d'une pression de sélection à l'opposé : la femelle humaine est très visiblement et ostensiblement femelle. Bien plus que chez les chevaux, par exemple, où la jument est très semblable à l'étalon. Chez nous, elle est très ostensiblement femelle, alors que le mâle ne se singularise que peu. C'est un phénomène unique, sans aucun équivalent chez les vertébrés. Chez les oiseaux, soit les sexes sont semblables, soit le mâle est très orné. Chez les rapaces diurnes, la femelle est plus forte, et domine le couple : c'est utile pour que la femelle rapte les proies rapportées par le mâle tandis qu'elle couve les oeufs. Mais elle n'est pas plus ornée que le mâle.
Cette particularité humaine s'explique par deux autres faits spécifiques à notre lignée : la bipédie totale, et l'encéphalisation croissante.
L'utérus humain est donc le seul sac qui se porte avec l'ouverture en bas. Ce qui impose une musculature accrue autour du col de l'utérus, jamais rencontrée chez les quadrupèdes. Cela imposait aussi des modifications du bassin, plus large et plus porteur.
Pendant ce temps là, la pression de sélection vers l'encéphalisation - due assez largement à un progrès constant vers toujours plus de langage articulé, dont hélas surtout du commérage - conduisant à allonger la gestation, et à augmenter la néoténie dans notre lignée. C'est à dire que nos femmes gardent les foetus plus longtemps, pour poursuivre plus longtemps la croissance neuronale du cerveau. Et par ailleurs, avec leurs crânes toujours plus gros, nos bébés sont nés de plus en plus immatures et dépendants, et leurs cerveaux poursuivent leur maturation pendant plusieurs mois après naissance, avec un développement moteur retardé. Un marcassin trotte tout de suite ; il faut de sept à quinze mois à nos bébés pour marcher. Toutes ces évolutions pour favoriser cette encéphalisation phénoménale.
Du coup, la parturition, la mise au monde de ces bébés au crâne toujours plus gros, devenait de plus en plus difficile, exceptionnellement difficile, jusqu'à devenir ce danger majeur qu'il est actuellement pour nos femmes et nos bébés : la plupart réussissent, mais en passant bien souvent près de la mort. Là encore, ceci est spécifique à la lignée humaine : c'est à l'accouchement que l'espèce réside tout au bord de ses limites.
Comment les mutations hasardeuses ont-elles été sélectionnées en ce sens ?
D'une part par la méthode brutale et radicale : la femme au bassin étroit qui tentait de mettre au monde un bébé au c.râne large, risquait d'en mourir, et en mourait parfois. D'où extinction des lignées à bassin étroit, à mesure que les crânes des bébés croissaient.
D'autre part par sélection sexuelle proprement dite. A l'heure actuelle, les femmes qui attirent infailliblement nos regards de mâles, ont des mensurations que nous percevons comme très féminines : hanches larges, contrastant avec une taille fine si elle est jeune... Ce qui est maintenant bien établi, a bien dû commencer doucement, mais se poursuivre au fil du dernier million d'années environ : avaient plus de succès sexuel les femmes donnant un signal social sexuel évident, à bassin large en contraste avec la taille, donc elles pouvaient sélectionner les mâles les plus dominants et prometteurs, donnant plus de nourriture, plus de territoire, plus de sécurité... au final plus de succès reproducteur.
Les seins ne se fossilisent pas, aussi nous ignorons tout d'une autre évolution dont nous constatons actuellement l'aboutissement : nos femelles ont des mamelles fort évidentes, même lorsqu'elles n'allaitent pas. On ne va pas revenir sur la pression de sélection sexuelle, encore une fois spécifique à la lignée humaine. Vous avez suffisamment compris comment elle fonctionne, ce que sont les signaux sociaux sexuels, dans notre espèce comme dans les autres. Encore que chez nous les blancs habillés, le signal coloré du mamelon de la jeune femme nubile est faible et peu évident ; chez les noirs, et notamment chez les femmes boshiman, qui exhibent deux fleurs rouges fort provoquantes, il en va tout autrement.
Mais voici une conséquence à laquelle vous n'aviez pas pensé :
Hormones sexuelles et connectivité cérebelleuse.
http://deonto-famille.info/index.php?topic=70.0
--- Citation ---Mettez bout à bout deux informations, dont la seconde est triviale, et vous voyez s'ouvrir devant vous un beau programme de recherches :
Première info :
.Psychologue clinicien, c'est un métier où une part vitale du diagnostic repose sur des outils non-scientifiques par nature. Notamment, l'incontournable analyse du contre-transfert : "Qu'est-ce qu'il/elle me fait ressentir, et pourquoi ?"
C'est incontournable, et il faut faire avec. Il faut donc des encadrements pour discipliner ce contre-transferts et ses pièges. Un psychologue doit se faire superviser par un collègue sénior. Il doit se contrôler lui-même par écrit, heure par heure. Enfin, il est bon que le client aussi ait des idées les plus claire possibles sur ce qu'il demande. Mais ce dernier point est normalement de loin le plus déficient, sinon chacun saurait se débrouiller seul, sans psychologue. On en est loin... "Mes clients sont illogiques, sinon, ils ne seraient pas dans mon cabinet", souriait MHE.
Mais en plus, sera très avantagé celui qui observe aussi très finement avec son hémicortex gauche, les détails des gestes, du rythme respiratoire, les fines articulations de la prosodie... et qui peut les manier à son tour en parfaite maîtrise. Là se situe la différence entre l'honnête psychologue et le génie.
Détecter un travesti à l'absence d'arrondi de son geste de main droite pour épousseter une poussière sur sa manche gauche, voilà le génie. Depuis que Milton Erickson nous a révélé ce fait d'observation, nous savons que toute femme, et même toute fillette dont la poitrine va pousser, arrondit ses gestes autour de sa future poitrine. Un mâle jamais.
Seconde info :
Tout prof qui a enseigné à des élèves de 4e française, donc âgés de 12 à 15 ans, a été frappé par l'énorme divergence entre les écritures de filles et les écritures de garçons, à cet âge. L'écriture des filles est envahie de ronds partout. Même les points sur les i deviennent des cercles.
Alors que l'écriture des garçons, fine et irrégulière, allant droit à l'essentiel, trahit souvent l'insécurité partout dans l'espace de la feuille, l'écriture des filles du même âge occupe l'espace de la feuille avec régularité, avec la sécurité de la propriétaire.
Début de conclusions : les hormones sexuelles agissent sur le développement et la connectivité du cervelet. Le cervelet, ce grand oublié des recherches en psychobiologie !
OK ! On fait le programme de recherches ? On commence par quel bout ?
--- Fin de citation ---
Cette évolution-là aussi nous est spécifique.
--- Fin de citation ---
Et la néoténie se poursuit sous nos yeux, est signalée par tout l'encadrement médical scolaire (médecins scolaires et infirmières scolaires) et par les enseignants eux-mêmes : les fillettes ont leurs règles de plus en plus jeunes. Nous avons dans les écoles des fillettes de neuf ans, qui sont réglées. Que va-t-on en faire ? Voilà des cerveaux dont la myélinisation est inachevée, qui n'ont encore accès à aucune des réflexivités qui se conquièrent à l'adolescence, qui n'ont pas encore accès à la logique formelle, ni à l'abstraction autonome, mais dont la croissance différenciée est dominée par les hormones sexuelles. Nos professeures de psychologie sont discrètes - voire ignorantes à la date du cours que j'ai enregistré ? - sur le destin de ces femmes précoces, mais hélas je suis le témoin privilégié des conséquences d'une féminisation trop précoce, j'ai même pu comparer deux destins de filles. Celle à la féminisation précoce ne s'est plus préoccupée que de manipuler l'instinct sexuel des garçons, dans une attraction-haine gorgée de mépris, a saboté ses études, n'a jamais pu achever aucune première année post-bac, dans une problématique incestuelle à tendances de plus en plus incestueuses s'est vite enfermée dans un comportement histrionique, oscillant entre 'Il faut que je séduise papa" et "si je tue papa, elles me récompenseront, et je vivrai pour toujours à leurs crochets". Ce destin d'hystérique exploitée par les tueuses de pères demeure un destin consternant.
Ce qui est généralisable de cet exemple particulier, est l'évolution vers une névrose hystérique. Elles sont facilement condamnées à une hypersexualisation, sans pouvoir en assumer aucune des responsabilités affectives ni matérielles, à séduire sans aimer ni même s'attacher, à ne tenir aucune des promesses sexuelles qu'elles multiplient.
Autre témoignage historique de l'avancement séculaire de la puberté, chez les filles comme chez les garçons : celui des musiciens. Au 18e siècle, Johan Sebastian Bach pouvait faire chanter des garçons de quatorze à quinze ans en soprano : leurs voix n'avaient pas encore mué, et ils avaient une solide expérience musicale, pouvaient tenir leur partie dans des partitions complexes et pleines d'intérêt.
C'est exactement cela la néoténie : la maturité sexuelle et la capacité de se reproduire, en avance sur les autres évolutions physiques.
Bon, alors, devant cette constatation indiscutable de la poursuite de l'évolution néoténique, comment vont réagir divers militants fanatiques, engagés dans un déni psychotique de la réalité ?
Les féminazies vont hurler au complot masculiniste, vous expliquer que tout ça, c'est la faute du patriarcat. Pour elles, toute différenciation sexuelle dans l'espèce humaine est la faute du patriarcat qu'il faut abattre, et à mort tous ces salauds de mâles !
Les créationnistes hurlent au complot des sans-dieu, des matérialistes athées, que la fin du monde est proche sous le règne de l'antéchrist... Comment supporteraient-ils une preuve aussi évidente que l'évolution de l'espèce humaine se poursuit sous nos yeux ? Bin oui, quoi à la fin ! C'est leur dieu qui conduit toutes choses personnellement, et toute preuve de l'évolution naturelle ou dirigée, est une offense personnelle à sa Création à lui qu'il a...
Ma soeur hurle que mon témoignage de père est invalide "parce que tu y étais, donc tu n'es pas objectif !", et que "de toutes façons, tu n'as pas le droit d'ouvrir la bouche sur quoi que ce soit, car tu n'es même pas psychanalysé, alors !"...
Autres variantes ?
A vous la parole !
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