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Jacques

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« ENS Lyon, la fabrique du totalitarisme
Publié par Campus Vox le 28 janvier 2020 à 10:46

Léa*, une étudiante de deuxième année, a accepté de répondre à nos questions. De l’interdiction de l’aumônerie à la propagande libertaire de la direction en passant par les railleries voire les intimidations envers les élèves catholiques : la machine à élite lyonnaise semble faire peu de cas des libertés politiques.

La liberté d’opinion s’arrête là où commence la contradiction.

CV : Nous avons appris que l’aumônerie de l’ENS Lyon a été fermée, comment l’expliquez-vous ?

Léa : C’est tout simplement lunaire. L’aumônerie a été interdite au seul motif qu’elle représentait une « organisation politique ou religieuse ». On est en mesure de se poser des questions sur la bonne foi de ceux qui ont pris cette décision quand on voit des associations telles que « ArcENSiel » (militants LGBT) ou encore « les Salopettes » (militantes féministes) qui œuvrent en toute tranquillité alors qu’elles ne se cachent même pas de faire de la politique… Maintenant que l’aumônerie est interdite, elle est clandestine et formellement interdite de publication au sein de l’école. On se croirait revenus à l’époque du comité de salut public.

CV : Sous-entendez-vous que la direction pourrait être partie prenante d’une forme de terrorisme intellectuel ?

Léa : *Rire* C’est une évidence ! Pour vous donner un ordre d’idée, une élève a été inquiété par la direction pour le seul crime… de s’être mariée. Elle s’est vue convoquée dans le bureau de la directrice adjointe qui lui a dit « on ne se bat pas pendant 40 ans pour le droit des femmes, pour qu’elles se marient à 21 ans ». C’est clairement une immixtion dans la vie privée ! ça frise le totalitarisme ! Ils veulent nous émanciper malgré nous d’oppressions qu’ils voient absolument partout… Sincèrement, on nage en plein délire.

CV : Quelle est la position du corps étudiant face à ces excès ?

Léa : Disons que la direction peut compter sur de fidèles supplétifs. L’an dernier, alors que nous échangions sur le groupe de discussion de l’école, une élève a eu le tort de mentionner qu’elle envisageait d’aller à la messe du dimanche pendant le séjour à l’étranger qui venait… que n’avait pas t’elle dit ! Quatre faux comptes à son nom sont apparus dans la discussion pour tenir des propos outranciers sur la religion catholique.

CV : S’agit-il simplement d’un climat de répression envers toute forme de discours un peu revendicatif ou cela va-t-il plus loin ?

Léa : Ah non ! Ça va beaucoup plus loin. L’entrée du foyer est drapée d’un étendard LGBT et les conférences sur les Queer, Drag-queen et autres « minorités » sont légions. A l’entrée du bus qui nous emmenait au weekend d’intégration, nous étions accueillis… par une drag-queen. Le corps enseignant participe lui aussi de cette ambiance « arc-en-ciel ». Certains chargés de TD demandent qu’on les appelle par des pronoms féminins au motif qu’ils mettent du vernis à ongle et les couples homosexuels sont largement surreprésentés dans les exercices de cas pratique produits par les enseignants. Certains professeurs autorisent les élèves à sécher leurs cours pour aller manifester avec la CGT. Lorsque l’on a des responsabilités au niveau de la vie étudiante, on vous demande d’écrire en écriture inclusive. »