Bonjour à toutes et à tous
Nous sommes ce matin le Mercredi 20 février 2008
118 personnes ont consultées le sujet concernant le SAP mais ne se sont pas exprimées
Alors je me pose une question, parmi ces personnes combien sont concernées personnellement par le sujet ? Combien connaissent le sujet dans leur entourage ?
Rectification préalable : 118 lectures n'impliquent pas 118 lecteurs distincts. Tu es probablement compté à chaque fois que tu reviens lire ce fil après que quelqu'un d'autre l'ait lu.
Tu découvres la passivité des zappeurs.
Ils consomment, puis ils zappent.
Nous les enseignants, nous avons beau nous escrimer à tâcher d'en faire des citoyens avertis, critiques et dynamiques, de toutes façons, le système marchand les a déjà capturés depuis longtemps, notamment par la publicité à la télévision, pour en faire des consommateurs capricieux, a qui tout est dû tout de suite, sans qu'ils aient rien de persévérant ni de difficile à faire. Pour le système marchand, le civisme, la responsabilité, l'éthique, le dévouement au bien public, sont les valeurs à abattre et à ridiculiser.
Nous tâchons de leur apprendre à s'exprimer intelligiblement, après avoir écouté attentivement. La télévision leur apprend à se taire puisqu'il y a toujours une vedette qui chante mieux qu'eux, et un beau maquillé qui parle mieux qu'eux. Ce qu'ils savent faire, c'est couper la parole, et affirmer "
Moi je ! Vrout Merdre !", et tirer sur tout ce qui résiste, comme dans un jeu vidéo.
Ici j'ai innové en organisant deux niveaux de débat : le débat savant et le débat populaire, afin qu'aucun des deux ne dévore l'autre, ni n'ait de tentation d'exterminer l'autre. En effet, j'ai assisté bien trop souvent à des scènes d'extermination de l'intellectuel de trop, qui faisait de l'ombrage à la prétentieuse médiocrité du petit chef. Et visiblement, j'ai échoué à donner une couleur suffisamment populaire à la partie prévue pour le débat populaire. Ceux dont l'expression est très hésitante et imparfaite, sont manifestement intimidés, préfèrent aller là où ils peuvent s'entre-congratuler entre vautrés :
- Hi hi hi ! Moi aussi !
- Hu hu hu ! Et moi donc !
Oui, je suis coupable de ne pas avoir flagorné ceux qui n'ont pas de colonne vertébrale.
Enfin, la dernière malédiction, qui est spécifique aux sites que j'ai créés et que j'anime, est qu'ils sont tous issus de ma résistance à un certain nombre de "
Ferme ta gueule et tâche de disparaître !". En particulier, la militance victimaire doit prendre de sérieuses précautions pour ne pas devenir la chasse gardée des paranoïaques. On l'a cruellement vu avec le mouvement ouvrier russe, qui a permis la dictature du plus paranoïaque et du plus dissimulateur d'entre eux : Joseph Vissionarovitch Djougachvili, dit Staline. Le plus entraîné à l'action clandestine, à survivre à la traque par l'Okhrana. De même, la résistance des pères à la féminazisation de la justice française, à la guerre sexiste dans les T.G.I., a sélectionné les dirigeants d'une part les plus paranoïaques, d'autre part les plus habiles à dissimuler qu'ils sont manoeuvrés par quelques avocats, qui les instrumentalisent comme un organe de rabattage de clients captifs, avocats auxquels ils sont liés par un pacte d'
Omerta. Et une fois qu'ils ont du sang sur les mains, ils se sont fermés à eux-mêmes le chemin de la résipiscence. "Homosexuels, francs-maçons, avocats" sont autant de mots tabous, qui déclenchent un bannissement rapide à SOS-Papa ou à l'ACALPA.
Beaucoup de cofondateurs du site
Caton, censeur de la République, d'où ce site spécialisé-ci est issu, se sont révélés être des velléitaires, incapables de persévérer dans l'effort de fondation collectif. Je maintiens la maison largement ouverte. A défaut de quantité, je maintiens ce que je sais faire : la qualité.
Mais je ne réussirai pas à créer le pluralisme à moi tout seul. Et je suis tout sauf un publicitaire...
Evidemment, nous serions en Suède, l'esprit associatif irait de soi. Mais nous sommes en France, où le seul héritage qu'il nous reste de la paysannerie, est que chacun se méfie de chacun, et que le plus on se dissimule, notamment aux nobles prédateurs, le mieux c'est...