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Jacques

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Les paranoïaques craignent pour leurs subventions...
* le: 04 janvier 2009, 02:34:41 *
* Modifié: 04 janvier 2009, 02:45:25 par Jacques *
http://www.philo5.com/Feminisme-Masculisme/080509MouvementMasculinisteAuQuebec.htm
par François Brooks.

Toujours l'inénarrable Francis Dupuis-Déri, toujours aussi gorgé de haine contre le sexe masculin, a cosigné avec Mélissa Blais encore un hurlement de peur et de haine :
Le mouvement Masculiniste au Québec
L'antiféminisme démasqué [1]
[1] Le livre Le mouvement masculiniste au Québec, l'antiféminisme démasqué, publié aux éditions du Remue-Ménage, est paru le 1er mai 2008. Il regroupe les textes de 11 auteurs, sous la direction de Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri : Janik Bastien Charlebois, Louise Brossard, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie et Émilie St-Pierre. Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri sont passés à l'émission Vous êtes ici de Radio-Canada (Cliquer ici pour écouter l'entrevue).

Citation
Depuis quelques années, les hommes ont mené un combat qui commence à porter fruit. Le masculisme s'affirme maintenant de mieux en mieux et gagne des points sur plusieurs tableaux. Quant à elles, fort de leur pouvoir institutionnel bien acquis, les féministes militantes étaient restées plutôt silencieuses. Mais une frange de onze universitaires y voient là une menace. Sous la direction de Mélissa Blais et de Francis Dupuis-Déri, l'essai Le mouvement masculiniste au Québec : L'antiféminisme démasqué, publié aux Éditions du remue ménage, rappelle les femmes au combat.

Les auteur-e-s de ce collectif ne cherchent en rien la conciliation. Fièr-e-s militant-e-s féministes, ce sont des professeur-e-s et étudiantes dont le domaine se cantonne à la politique, au droit, à l’intervention sociale et au féminisme. Pas de psychologie et encore moins de philosophie. Ce sont des personnes de combat, pas des diplomates. L’homme y est donc présenté comme doté d’une essence maléfique et on invite prestement les femmes à les combattre. L’impasse de leur approche des relations hommes-femmes ressort vivement dans le paradoxe qui apparaît pages 116-117 où Mathieu Jobin postule la violence masculine contre les femmes comme organisation systémique. (Il insiste en le répétant 3 fois.)  L’homme n’est donc pas une être émotionnel potentiellement victime d’égarements qui peuvent exceptionnellement l’emporter dans une violence irrationnelle regrettable, mais bien un être naturellement méchant, volontairement méchant et dont la méchanceté s’érige en système contre la femme. On est à la limite de la théorie des complots. Une essence diabolique masculine contre l’essence angélique féminine, dirait Jean-Philippe Trottier. Refusant la thèse de Jean-Pierre Gagnon qui affirme que l’agressivité naturelle des garçons doit être éduquée pour être canalisée convenablement, Jobin affirme l’agressivité masculine comme un mal. Il enferme donc l’homme dans une impasse de culpabilité ontologique un peu à la manière dont l’Église conçoit le péché originel. Ceci est doublement troublant puisque son chapitre est écrit par un homme qui s’enferme donc lui-même dans cette nature ontologique et avoue ainsi son agressivité exprimée ici contre… les hommes. Wow! On assiste à la conception d’un mal qui boucle sur lui-même et s’auto-génère. Hallucinant!

Ces militant-e-s nous construisent un univers conforme à la lecture de chacun dans sa discipline où la loi, le politique et le social nous produisent un monde qui s’érige en terme de luttes. Et que devient un combattant sans adversaire? Rien. L'adversaire masculin est donc leur raison d'être. Ils le créent à l'image de leur besoin de conflits. Ils nous donnent ainsi le sens de leur société en posant l’humanité comme un immense champ de bataille divisé en deux camps où le bourgeois est l'homme et le prolétaire, la femme.

Dès l’introduction, on met la table pour le conflit. Des mouvements hoministes, humanistes, virilistes et masculistes, point de distinctions. On crée rapidement l’amalgame « masculinisme » en esquivant (pour commodité) toute nuance possible. Nous qui avons déjà de la difficulté à être solidaires puisque chacun tient à ses propres nuances, ce féminisme vient de créer notre solidarité tout comme Hitler avait créé le Juif : la vermine à combattre sans distinction pour la variété des tribus et des coutumes de ces gens ; tout comme on insulte les noirs en les appelant tous ainsi alors qu'ils ne s'aiment pas toujours et détestent être amalgamés avec leurs ennemis de couleur. Même en parlant du féminisme, on convient généralement d'éviter le piège de les mettre toutes dans le même panier. Foin de ce détail. Nos féministes du livre rouge veulent un groupe homogène facile à cibler.

Les directeur-e-s de ces thèses affirment que le « masculinisme » ne porte pas, comme le féminisme, un projet de justice et d’égalité. Par cet argument d’autorité (étayé nulle part) ce féminisme confisque donc la vertu et retire aux mâles toute justification, comme si d’évidence, ce projet louable était de copyright féministe. L’équilibre est le féminisme en soi ; le masculisme, une menace à la justice et à l'égalité. La convergence n'est pas possible ; négocier avec l'homme équivaudrait à négocier avec l'ennemi.

En conclusion, on nie tout simplement que l’homme doive affronter une crise de masculinité exigeant un repositionnement de son identité comme si la réflexion des hommes sur eux-mêmes présentait une menace pour les femmes. La menace, conclue-t-on, est l’homme à combattre qui est fou, amer et désaxé ou alors universitaire, professionnel, journaliste et intellectuel participant d’un même élan, d’une même force de frappe… qu’il importe de contrer[2].

Je ne suis cité qu’une seule fois (dois-je m’en réjouir?) (p.87) hors contexte, par Mélissa Blais, pour appuyer (contre l’esprit de mon texte)  le soi disant héroïsme de Marc Lépine. Le paradoxe c’est qu’elle ne semble même pas se rendre compte que, par le titre même de son chapitre, Marc Lépine : héros ou martyr?, elle l’érige en modèle dont elle fait l’éloge négative. C’était d’ailleurs le piège dont je mettais là en garde les féministes, et dans lequel elle saute à pied joints. Élisabeth Badinter l'avait vite compris en refusant de répondre à toute question concernant Lépine. Elle avait d’ailleurs dérouté Marie-France Bazzo qui insistait dans son interview devant lui répéter par deux fois qu’elle n’avait pas parlé de Lépine dans son livre Fausse route.

Yvon Dallaire, par contre, est cité plus que tout autre. Il est l’ennemi #1. Étant celui qui a le plus travaillé pour la cause des hommes ici comme à l'étranger, il bénéficie donc d’une visibilité médiatique proportionnelle. Et la visibilité médiatique des «masculinistes» est le premier monstre qu'il faut attaquer.

Bien sûr, on s'attaque allègrement aux plus vindicatifs dont Yves Pageau qui a l'honnêteté d'écrire tout ce qui lui passe par la tête en avouant ensuite le regretter. On est incapable de voir là l'humour pas plus que chez les Vaginocrates de Serge Ferrand. On peut rire des hommes sur la place publique mais rire des femmes est anathème tout comme on peut bien gonfler les statistiques de violence des hommes contre les femmes mais on se garde bien de parler de la violence des féministes masqué-e-s qui sont venu-e-s attaquer chez Ferrand scandant «À mort les masculinistes».

On critique allègrement Gilles Rondeau qui pourtant, dans son très modéré rapport, s'en est tenu qu'aux besoins des hommes sans jamais toucher à un seul cheveu féministe. On a même trouvé le moyen de critiquer le tout rose Guy Corneau qui, c'est bien connu, remplit ses salles de femmes admiratives avec les propos les plus conciliants.

Résumé des principales lacunes de ce livre :

   1.

      Le titre est inopportun parce que le nom de «masculinisme» pour désigner tous les groupes qui oeuvrent pour la cause des hommes est loin de faire consensus. Le titre est doublement inopportun puisque l'antiféminisme s'exprime ouvertement, sans agenda caché, et n'a donc pas à être «démasqué», comme auraient dû l'être les féministes qui ont attaqué chez Serge Ferrand.
   2.

      Il nous présente un agenda mal défini au programme négatif ne proposant que le combat hostile sans jamais songer au compromis.
   3.

      L'argumentaire mal étayé ou déficient est sans racines philosophiques, truffé de citations à l'emporte pièce souvent infidèles à l'esprit de l'auteur et toujours visant à appuyer leurs thèses négatives sur tous les groupes ou individus qui oeuvrent pour la cause des hommes.
   4.

      C'est un essai à vision restreinte qui n'a pas peur de ses incohérences puisqu'il est incapable de les détecter.
   5.

      (En passant, pour rectifier la référence erronée de la page 14, l'ANCQ c'est l'Action des Nouvelles Conjointes et Conjoints du Québec fondée par Mme Lise Bilodeau.).
   6.

      La rhétorique est peu convaincante, procédant par sauts et arguments d'autorité sans faire appel au raisonnement du lecteur.
   7.

      (En passant on a oublié de mentionner Nicole Gagnon L'Antiféministe qui a un argumentaire passablement plus solide et fut la première à afficher ouvertement sa liberté contre les féministes qui s'arrogent le droit de confisquer l'identité féminine.)
   8.

      Et pour finir, la couverture est à l'image des enjeux qu'on appelle à combattre : il y a belle lurette que les hommes n'affichent plus leur identité avec la grosseur de leurs biceps ; de même qu'il y a belle lurette que le partage des tâches ménagères relève du domaine privé où chaque couple négocie depuis un arrangement maison qui lui convienne.

Ce livre est décevant non pas parce qu'on s'attaque à ce que les auteur-e-s appellent le «masculinisme», mais parce que les attaques font l'effet de pétards mouillés. C'est dommage parce qu'on aurait bien aimé lire un ouvrage bien argumenté qui nous apprenne quelque chose de neuf et ouvre des perspectives sinon conciliatrices, au moins propices à susciter le débat. On n'y trouve rien qu'une fusillade en règle de tout ce qui porte des couilles, maquillé d'un discours de forme pseudo universitaire qui appelle aux armes des militantes qui, ne soyons pas dupes, auront bien du mal à se reconnaître encore aujourd'hui dans ce féminisme radical suranné qui justifie encore les mensonges statistiques pour appuyer sa cause. Aucun des arguments documentés par les différents auteurs cités n'a véritablement été débouté de manière convaincante. À commencer par l'auteur de ces lignes qui, à en croire Mélissa Blais, pourrait laisser entendre à la possibilité de voir en Marc Lépine un héros politique. Voilà bien une lecture à contresens de mon texte Marc Lépine et les féministes (jugez par vous-même). N'est-il pas inquiétant de constater que nos universités hébergent une telle malhonnêteté intellectuelle?

Mais pourquoi ces féministes veulent-elles à tout prix entretenir l'homme dans son rôle de méchant dominateur à combattre? J’ai senti quelque part de la peur dans ce livre ; pas une peur qu’on cherche à dissiper où à solutionner, mais une peur qu’on cherche à justifier, à entretenir. Pour que ce type de féminisme perdure, il faut des hommes qui acceptent de jouer le rôle qu’on leur désigne. Dans le domaine de la prise de conscience, depuis 40 ans, certaines femmes se sont donné à raison un pouvoir enviable sur leur propre vies. Ces féministes auraient-elles peur que les mâles se mettent à réfléchir sur leur propre condition d’hommes et se libèrent à leur tour? La Boétie, dans son Discours de la servitude volontaire nous dit : « Soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libre ». Maintenant que des hommes commencent à se donner du pouvoir sur leur propres vies, ces féministes y verraient-elles la menace d’une perte de pouvoir? Le pouvoir des femmes, c’est le désir des hommes, me répète souvent mon ami Daniel.

Si le féminisme est parvenu à ses fins ce mouvement n'a donc plus de raison d'être. Et s'il a dépassé ses objectifs, c'est maintenant le masculisme qui est plus légitimé que jamais. À cet effet, la population étudiante à l'UQAM a depuis dix ans dépassé l'objectif d'égalité et produit bien davantage de femmes diplômées (Lire l'article À l'UQAM, plus de 60% des étudiants sont … des étudiantes!). Pourquoi le collectif féministe de cet essai composé exclusivement d'universitaires passe-t-il ces faits totalement sous silence?

Les liens hypertexte ne sont pas repris dans le copié-collé. J'y reviendrai si j'ai du temps.

Jacques

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Mélissa Blais épinglée :
* Réponse #1 le: 16 février 2009, 10:00:03 *
* Modifié: 16 février 2009, 10:00:32 par Jacques *
Rappel des chapitres précédents :
Toujours l'inénarrable Francis Dupuis-Déri, toujours aussi gorgé de haine contre le sexe masculin, a cosigné avec Mélissa Blais encore un hurlement de peur et de haine :
Le mouvement Masculiniste au Québec
L'antiféminisme démasqué [1]
[1] Le livre Le mouvement masculiniste au Québec, l'antiféminisme démasqué, publié aux éditions du Remue-Ménage, est paru le 1er mai 2008. Il regroupe les textes de 11 auteurs, sous la direction de Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri : Janik Bastien Charlebois, Louise Brossard, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie et Émilie St-Pierre. Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri sont passés à l'émission Vous êtes ici de Radio-Canada.

Voici la dite Mélissa Blais sur Sisyphe, organe de guerre sexiste :
http://www.sisyphe.org/spip.php?article3208
Citation de: Mélissa Blais
lundi 9 février 2009

Polytechnique - En souvenir de la féministe inconnue

par Mélissa Blais    

Le film Polytechnique a réussi là où je croyais qu’il échouerait. En présentant l’événement sous l’angle des faits, Karine Vanasse et Denis Villeneuve n’ont pas évacué le caractère politique du drame, soit son fondement misogyne et antiféministe. Les scènes incarnent avec justesse – à l’exception de quelques détails sans signification – les 24 minutes d’horreur au cours desquelles 14 femmes ont perdu la vie. Le film propose trois points de vue à travers les yeux d’autant de personnages : une étudiante, un étudiant et le tueur. Avant d’être atteinte par les balles du tueur, l’étudiante fait face au sexisme du milieu de l’ingénierie. L’étudiant se suicidera après la tuerie, incapable de gérer sa culpabilité.

Que nous disent depuis quelques jours des chroniqueurs au sujet du film ? Irais-je le voir ou pas ? Certes, il s’agit d’un film difficile à voir, troublant, violent. Mais à quoi s’attendaient-ils ? Un remake de La Comédie du bonheur ? D’autres répètent les mêmes arguments lus et entendus régulièrement depuis 1989 : Marc Lépine était un homme souffrant, dérangé psychologiquement, et le film est bon précisément parce qu’il ne présente PAS l’argument des féministes radicales. Naïve, je croyais que nous ferions mieux, 20 ans plus tard, en termes de discours et d’analyses de ce drame.

Évidemment que les hommes ne sont pas tous des Marc Lépine, puisque dans une société patriarcale, les hommes tirent profit des femmes et apprennent à les protéger. Le bon patriarche n’est-il pas celui qui saura protéger SA femme et SES filles ? Les femmes et les enfants d’abord... C’est d’ailleurs pour cela que des hommes ont eu un sentiment de culpabilité après le massacre : ils n’avaient pas su sauver les victimes, et certains leur en ont même fait le reproche publiquement…

Alors que beaucoup se demandent si le film aurait dû être produit ou non, bien peu cherchent à comprendre pourquoi il a fallu 20 ans pour qu’un tel film soit réalisé ? Pourquoi tout ce temps ? Certains diront que c’est pour respecter les parents des victimes. Peut-être. Mais quel respect alors envers les familles qui demandent que l’on rappelle la mémoire de leurs filles ? En fait, le silence au nom du respect des victimes convient à certains, car le silence est un des moyens privilégiés pour occulter la violence faite aux femmes : « Tais-toi, tu pourrais briser la famille »... Un livre sur la violence contre les femmes porte d’ailleurs comme titre une phrase d’un homme violent : « Crie moins fort, les voisins vont t’entendre ». Comment se surprendre alors des appels au silence autour du massacre de Polytechnique ? On ne veut pas l’entendre, le voir, le savoir.

Il est plus facile de dénoncer la violence contre les femmes perpétrée par les « autres », les « barbares ». Sur fond de racisme, il est aisé de justifier l’invasion d’un territoire ainsi qu’une guerre au nom de l’égalité entre les femmes et les hommes. Il est réconfortant de pointer le « barbare » du doigt, mais lorsque l’horreur nous touche en tant que société, nombreux sont les appels au silence visant à dissimuler l’horreur et notre propre barbarie.

Maintenant que le film sort et participe à rompre le silence, je veux profiter de l’occasion pour parler des 19 « autres » femmes que Lépine projetait d’assassiner, soit des féministes et des femmes comptant parmi les premières à exercer des métiers traditionnellement masculins. Denis Villeneuve a choisi de ne pas conserver cette partie de la lettre de Lépine, qui est lue presque entièrement au tout début du film. Mon intention n’est pas ici de questionner le choix du réalisateur, qui a nécessairement procédé à un travail de sélection. J’aimerais cependant rappeler comment se termine la lettre de suicide de Marc Lépine, soit par une annexe de ces 19 noms et ces mots : « Ont toutes Failli disparaître aujourd’hui. Le manque de temps (car je m’y suis mis trop tard) à permis que ces féministes radicales survives. Alea Jacta Est. » (nota : les fautes sont dans le texte original).

En plus d’écrire « j’ai décidé d’envoyer ad patres les féministes qui m’ont toujours gâché la vie », et d’affirmer « j’haïs les féministes » avant de tirer sur les femmes dans une classe, le tueur en rajoute donc dans sa lettre, peut-être pour ceux et celles qui n’auraient toujours pas compris qu’il visait d’abord et avant tout les féministes. Or, si les féministes sont explicitement visées par le tueur, comment se fait-il qu’au lieu de l’appui et du réconfort que les victimes d’un drame collectif sont en droit d’espérer de proches et d’une société, il semble plutôt de bon goût de les dénigrer ? Comment se fait-il que la majorité des chroniqueurs ait la fâcheuse tendance à vouloir séparer les mauvaises des bonnes féministes ? Sont désignées comme mauvaises celles qui attiseraient « la guerre des sexes », alors que les bonnes sont « les féministes du dialogue ».

Premier problème, on ne sait jamais qui sont ces « bonnes » féministes, on ne donne pas de noms d’individus ni de groupes. Je cherche désespérément la « bonne » féministe sans la trouver. Est-ce Denise Bombardier ? Ensuite, il semble plus simple de rejeter du revers de la main les « mauvaises » féministes plutôt que d’entendre ce qu’elles disent et de prêter attention à leurs analyses. Dans les faits, rares sont celles qui parlent de « guerre des sexes », alors que Lépine a explicitement déclaré la guerre aux féministes. Pourquoi donc cette insistance à renverser la réalité et à prétendre que se sont les féministes qui parlent de guerre et la font ? Elles la subissent, trop souvent en silence. Surtout qu’il serait plus juste de parler de « massacre » plutôt que de guerre. Comme l’indique la féministe américaine Ti-Grace Atkinson, « Une "guerre" implique un certain équilibre des pouvoirs. Quand les pertes sont toutes du même côté, comme dans certains types de raids (souvent appelés "viols" d’une région), cela s’appelle un massacre. »

Plutôt que de répéter aujourd’hui comme il y a 20 ans que les féministes ont détourné (vraiment ?) le sens du massacre, qu’il faut garder silence pour respecter les familles des victimes et que – surtout – il est si dur pour les hommes de se rappeler ce traumatisme, ne serait-ce pas enfin le temps de se demander comment se sont senties et se sentent les féministes et les femmes dont les noms figuraient sur la liste de Lépine ?

Mis en ligne sur Sisyphe, le 7 février 2009.

 Mélissa Blais
L’auteure a codirigé l’ouvrage Le masculinisme au Québec : L’antiféminisme démasqué (Remue-ménage, 2008) et a rédigé un mémoire de maîtrise intitulé Entre la folie d’un seul homme et les violences faites aux femmes : la mémoire collective du 6 décembre 1989. Elle est doctorante en sociologie et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) à l’UQAM. 

Et voici la réponse de Richard Martineau, à
http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2009/02/20090214-062802.html :
Citation de: Richard Martineau
Le mythe de Sisyphe
(Journal de Montréal) Richard Martineau

Vous voulez vous défriser les cheveux, ce week-end? Allez sur le site féministe québécois Sisyphe.org, et lisez les textes concernant le film Polytechnique, de Denis Villeneuve.

Vous aurez l'impression de voyager dans le temps, et de vous retrouver à la belle époque des sandales en macramé et des jupes en terre cuite.

MÉCHANTS RACISTES!

Dans un texte intitulé «Polytechnique : en souvenir de la féministe inconnue», Mélissa Blais, une historienne de 29 ans qui travaille à l'Institut de recherches féministes, écrit que s'il a fallu vingt ans pour faire un film sur Poly, c'est parce qu'il est «plus facile de dénoncer la violence contre les femmes perpétrée par les «autres», les «barbares». Sur fond de racisme, il est aisé de justifier l'invasion d'un territoire au nom de l'égalité entre les femmes et les hommes. Il est réconfortant de pointer le «barbare» du doigt, mais lorsque l'horreur nous touche en tant que société, nombreux sont les appels au silence visant à dissimuler l'horreur et notre propre barbarie.»

Penchons-nous sur ces trois phrases, si vous le voulez bien.

Que disent-elles?

Un: que les hommes qui condamnent le traitement inhumain réservé aux femmes dans certains pays islamistes sont racistes.

Vous condamnez l'excision, le mariage forcé des fillettes de dix ans, l'interdiction pour les filles de fréquenter l'école et la lapidation des femmes adultères? Vous êtes raciste.

On n'a pas le droit de dire que ces pratiques sont barbares. C'est discriminatoire.

(Par contre, si on voit une jeune Québécoise écouter du Britney Spears ou porter un G-string, il faut ABSOLUMENT déchirer sa robe en babiche et porter plainte au Conseil du statut de la femme. Après tout, certaines coutumes sont vraiment barbares !!! Surtout celles pratiquées par les Occidentaux...)

DEUX BARBARIES

Deux: ce texte met sur le même pied d'égalité le geste isolé d'un fou et les politiques institutionnelles de régimes religieux profondément misogynes.

Pour Mélissa Blais, un disjoncté qui entre dans une école et qui tue 14 femmes, ce n'est pas plus différent qu'un régime qui décide froidement que les femmes doivent porter le voile, qu'elles ne peuvent sortir sans être accompagnées par un homme, qu'elles n'ont pas le droit de conduire une auto et qu'elles ne peuvent mettre le pied dans une école.

Ce sont deux «barbaries» qui s'équivalent. Allo? Suis-je seul à trouver ce parallèle imbécile?

Dieu que la gogauche déconne et perd tout sens de la mesure quand il est question des islamistes...

LES VERSETS SATANIQUES (BIS)

Dans ma chronique de jeudi portant sur le 20e anniversaire de la fatwa contre Salman Rushdie, je disais que très peu de quotidiens avaient osé publier les fameuses caricatures de Mahomet qui avaient enflammé l'Europe.

Je citais Jean-Robert Sanfaçon, le rédacteur en chef du Devoir, qui avait affirmé, lors d'un débat: «La peur a joué pour beaucoup dans les décisions des grands journaux de ne pas publier ces caricatures. On disait qu'on ne voulait pas jeter de l'huile sur le feu, mais dans le fond, on avait peur...»

Or, le «On» ne voulait pas dire «Nous», mais «Ils». Le Devoir est en effet le seul quotidien au Québec qui a osé publier une de ces caricatures. Ce qui est tout à l'honneur du journal et de son équipe de direction.

Jacques

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Re : Les paranoïaques craignent pour leurs subventions...
* Réponse #2 le: 19 février 2009, 11:47:44 *
Rappelons les subventions qu'elles craignent de voir diminuer, et qui reposent sur des fraudes aux statistiques (le coup des 300 000 femmes battues...) :
Saviez-vous que les hommes et les jeunes hommes du Québec n'ont presque PAS d'aide spécifique au Québec... mais que les femmes et les groupes de femmes ont environ 700 000 000 $ ANNUELLEMENT:
 
Portrait du soutien financier gouvernemental pour les organismes de femmes SEULEMENT:
 
(Un aperçu de ces organismes)
 
2005- Nom de l'organisme - Ministère - Montant
 
Accès-travail-femmes inc. MESSF(Emploi) 550 264,00 $
Action des femmes handicapées (Montréal) MESSF(SACA) 34 303,00 $
Action travail des femmes du Québec inc. MESSF(SACA) 14 104,00 $
Alternative pour elles, Maison d'aide et d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants MSSS 503 136,00 $
Assemblée des groupes de femmes d'interventions régionales (AGIR) MESSF(SACA) 55 000,00 $
Assemblée des groupes de femmes d'interventions régionales (AGIR) SCF 28 600,00 $
Assistance aux femmes de Montréal inc. MSSS 427 948,00 $
Association chrétienne des jeunes femmes de Montréal MAMSL(SLS) 31 330,00 $
Association chrétienne des jeunes femmes de Montréal MESSF(Emploi) 548 412,00 $
Association chrétienne des jeunes femmes de Montréal MSSS 507 432,00 $
Association des femmes immigrantes de l'Outaouais MRCI 73 030,00 $
Association des femmes immigrantes de l'Outaouais MSSS 63 921,00 $
Association des femmes immigrantes de l'Outaouais MESSF(Solidarité sociale) 25 000,00 $
Association hellénique des femmes âgées du Québec "FILIA" MSSS 33 299,00 $
Auberge shalom pour femmes MSSS 455 811,00 $
Carrefour des femmes d'Anjou MSSS 101 300,00 $
Carrefour des femmes de Saint-Léonard MSSS 115 664,00 $
Centre "Au coeur des femmes inc." MSSS 121 283,00 $
Centre communautaire des femmes Sud-Asiatique MSSS 101 174,00 $
Centre communautaire des femmes Sud-Asiatique MRCI 127 015,00 $
Centre de femmes "La moisson" MSSS 115 618,00 $
Centre de femmes "La source" inc. SCF 24 600,00 $
Centre de femmes "La source" inc. MSSS 108 500,00 $
Centre de femmes "L'étincelle" MSSS 116 743,00 $
Centre de femmes Au quatre-temps MSSS 100 000,00 $
Centre de femmes de la Vallée de la Matapédia inc. MSSS 113 174,00 $
Centre de femmes de Shawinigan inc. MSSS 121 680,00 $
Centre de femmes du Haut-Richelieu MSSS 111 574,00 $
Centre de femmes du pays Maria Chapdelaine MSSS 105 000,00 $
Centre de femmes du Témiscamingue SCF 13 600,00 $
Centre de femmes La marg'elle inc. MSSS 125 778,00 $
Centre de femmes L'éclaircie MSSS 123 950,00 $
Centre de femmes Les elles du Nord MSSS 136 662,00 $
Centre de femmes Marie-Dupuis MSSS 106 008,00 $
Centre de femmes Mieux-Être de Jonquière inc. MSSS 110 000,00 $
Centre de femmes Montcalm MSSS 106 075,00 $
Centre de femmes Parmi elles MSSS 111 528,00 $
Centre de femmes Uni-vers-elles MSSS 20 015,00 $
Centre de formation pour femmes (C.F.F.) MESSF(Emploi) 108 279,00 $
Centre de formation pour femmes (C.F.F.) MSSS 7 895,00 $
Centre de la femme - Rond point de la Mauricie MESSF(Emploi) 312 508,00 $
Centre de santé des femmes de la Mauricie MSSS 440 336,00 $
Centre de santé des femmes de l'Estrie MSSS 84 655,00 $
Centre de santé des femmes de Montréal inc. MSSS 408 867,00 $
Centre d'éducation et d'action des femmes de Montréal inc. MSSS 134 342,00 $
Centre des femmes de Charlevoix MSSS 125 791,00 $
Centre des femmes de Forestville MESSF(Emploi) 4 659,00 $
Centre des femmes de Forestville MSSS 126 212,00 $
Centre des femmes de la M.R.C. du Granit MSSS 101 288,00 $
Centre des femmes de Montréal MESSF(Emploi) 1 336 970,00 $
Centre des femmes de Montréal MSSS 125 763,00 $
Centre des femmes de Montréal MRCI 336 525,00 $
Centre des femmes de Rosemont MSSS 106 361,00 $
Centre des femmes de Saint-Laurent inc. MSSS 111 418,
Centre des femmes d'ici et d'ailleurs MSSS 101 224,00 $
Centre des femmes du Ô Pays MSSS 111 309,00 $
Centre des femmes du Plateau Mont-Royal MSSS 155 882,00 $
Centre des femmes du Plateau Mont-Royal MESSF(Emploi) 136 972,00 $
Centre des femmes du Témiscouata MSSS 111 299,00 $
Centre des femmes du Témiscouata SCF 18 600,00 $
Centre des femmes du Val Saint-François MSSS 122 611,00 $
Centre des femmes haïtiennes de Rivière des Prairies MESSF(SACA) 15 000,00 $
Centre des femmes Initsiak MSSS 272 000,00 $
Centre des femmes interculturel Claire MSSS 50 864,00 $
Centre des femmes italiennes de Montréal inc. MSSS 111 264,00 $
Centre des femmes La parolière MSSS 101 310,00 $
Centre des femmes L'héritage MSSS 111 523,00 $
Centre des femmes L'héritage MESSF(SACA) 2 000,00 $
Centre des femmes L'héritage SCF 9 100,00 $
Centre des femmes Memphrémagog MSSS 106 354,00 $
Centre des femmes Rivière-des-Prairies MSSS 106 357,00 $
Centre des femmes West Island MSSS 50 864,00 $ A
Centre des femmes-Lennoxville et environs MSSS 101 273,00 $
Centre d'hébergement pour femmes Tunngavik MSSS 248 332,00 $
Centre d'orientation et de formation pour femmes en recherche d'emploi (C.O.F.F.R.E.) inc. MESSF(Emploi) 754 963,00 $
Centre femmes aux 3 A de Québec inc. MESSF(Solidarité sociale) 22 500,00 $
Centre femmes aux 3 A de Québec inc. MSSS 142 290,00 $
Centre femmes aux 3 A de Québec inc. MSP 26 000,00 $
Centre femmes Aux quatre vents MESSF(Emploi) 1 538,00 $
Centre femmes Aux quatre vents MSSS 116 151,00 $
Centre femmes de la Mitis MSSS 111 138,00 $
Centre femmes L'ancrage MSSS 105 467,00 $
Centre international des femmes, Québec SCF 10 000,00 $
Centre international des femmes, Québec MSSS 121 669,00 $
Centre international des femmes, Québec MRCI 21 250,00 $
Centre Le volet des femmes MSSS 123 923,00 $
Centre pour femmes immigrantes de Sherbrooke SCF 20 600,00 $
Centre pour femmes immigrantes de Sherbrooke MSSS 101 212,00 $
Centre pour femmes Tungasuvvik MSSS 375 000,00 $
Centre Rayons de femmes Thérèse-de-Blainville MSSS 101 377,00 $
Centre ressources pour femmes de Beauport (CRFB) MSSS 75 848,00 $
Centre-Étape, Atelier de formation pour les femmes inc. MESSF(Emploi) 477 167,00 $
Centre-Femmes "La jardilec" inc. MSSS 121 680,00 $
Centre-Femmes "La jardilec" inc. SCF 19 600,00 $
Centre-Femmes aux plurielles MESSF(Emploi) 75 808,00 $
Centre-Femmes aux plurielles MSSS 148 806,00 $
Centre-Femmes Catherine Leblond inc. SCF 18 600,00 $
Centre-Femmes Catherine Leblond inc. MSSS 111 400,00 $
Centre-Femmes d'aujourd'hui MSSS 125 764,00 $
Centre-Femmes de Beauce inc. MSSS 133 729,00 $
Centre-Femmes de Bellechasse MSSS 56 593,00 $
Centre-Femmes de Bellechasse SCF 8 600,00 $
Centre-Femmes de Lotbinière SCF 18 600,00 $
Centre-Femmes de Lotbinière MESSF(Solidarité sociale) 525,00 $
Centre-Femmes de Lotbinière MSSS 128 839,00 $
Centre-Femmes du Grand-Portage MSSS 118 244,00 $
Centre-Femmes, La passerelle du Kamouraska MSSS 103 738,00 $
Centr'elles Comité d'action des femmes d'Avignon MSSS 106 337,00 $
Collectif de Sept-Îles pour la santé des femmes MSSS 15 475,00 $
Collectif des femmes immigrantes du Québec SCF 20 000,00 $
Collectif des femmes immigrantes du Québec MRCI 69 525,00 $
Collectif des femmes immigrantes du Québec MSSS 50 959,00 $
Com'femme MSSS 75 864,00 $
Comité d'aide aux femmes sourdes de Québec MSSS 94 879,00 $
Comité des femmes actives de Montréal MSSS 215 350,00 $
Comité des femmes du Haut-Anjou MESSF(SACA) 5 000,00 $
Concertaction femmes Estrie MESSF(SACA) 55 000,00 $
Concertation-Femme MRCI 23 492,00 $
Concertation-Femme MSSS 106 357,00 $
Connexion Emploi ressources femmes MESSF(Emploi) 517 790,00 $
Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT) du Québec inc. SCF 30 000,00 $
Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT) du Québec inc. MESSF(SACA) 50 054,00 $
Contacts femmes-enfants MESSF(Solidarité sociale) 6 500,00 $
Contacts femmes-enfants MSSS 20 648,00 $
Contacts femmes-enfants MESSF(Famille) 87 978,00 $
Corporation femmes et métiers non traditionnels MESSF(Emploi) 226 625,00 $
Développement québécois de la sécurité des femmes MESSF(SACA) 70 000,00 $
D'main de femmes SCF 15 600,00 $
D'main de femmes MSSS 109 624,00 $
Expansion-Femmes de Québec MESSF(Solidarité sociale) 2 618,00 $
Expansion-Femmes de Québec MSP 444 395,90 $
F.R.O.N.T. Femmes regroupées en options non traditionnelles MESSF(SACA) 45 000,00 $
Fédération de ressources d'hébergement pour femmes violentées et en difficulté du Québec MSSS 107 450,00 $
Fédération des femmes du Québec SCF 22 500,00 $
Fédération des femmes du Québec MESSF(SACA) 71 774,00 $
Femmes "Entre-Elles" MSSS 101 225,00 $
Femmes autochtones du Québec inc. SAA 210 000,00 $
Femmes autochtones du Québec inc. MJQ 60 000,00 $
Femmes autochtones du Québec inc. SAJ 5 000,00 $
Femmes d'actions, femmes de résultats MSSS 57 640,00 $
Femmes de Mékinac MSSS 101 174,00 $
Femmes d'influences SCF 14 100,00 $
Femmes du monde à Côte-des-Neiges MSSS 121 464,00 $
Femmes en mouvement inc. MSSS 111 431,00 $
Femmes-action: séparation-divorce MSSS 27 017,00 $
Foyer pour femmes autochtones de Montréal MSSS 465 324,00 $
Groupe entre femmes de l'Outaouais MSSS 28 803,00 $
Groupe femmes, politique et démocratie SCF 23 600,00 $
Groupe femmes, politique et démocratie MEQ 50 000,00 $
Halte-Femme Haute-Gatineau MSSS 318 446,00 $
Halte-Femmes Montréal-Nord MSSS 239 590,00 $
Info-Femmes inc. MSSS 106 357,00 $
Info-Femmes inc. MESSF(Emploi) 35 311,00 $
Inter-Femmes inc. MSSS 106 076,00 $
La C.L.E.F., Centre Lanaudière d'emploi pour femmes MESSF(Emploi) 308 879,00 $
La clé sur la porte, Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence et leurs enfants inc. MSSS 546 119,00 $
La débrouille, Hébergement pour femmes victimes de violence MSSS 439 858,00 $
La fondation du refuge pour femmes Chez Doris inc. MSSS 151 302,00 $
La maison "Unies-vers-femmes" MSSS 438 884,00 $
La maison Dalauze Centre d'hébergement pour femmes violentées ou en difficultées avec ou sans enfants MSSS 433 588,00 $
La maison des femmes de la région de Rimouski MSSS 116 364,00 $
La maison des femmes de Québec MSSS 445 537,00 $
La maison des femmes des Bois-Francs MSSS 116 597,00 $
La maison des femmes sourdes de Montréal MSSS 101 188,00 $
La maison, Le coin des femmes, Sept-Îles inc. MSSS 401 637,00 $
La Marie debout, Centre d'éducation des femmes SCF 22 200,00 $
La Marie debout, Centre d'éducation des femmes MSSS 106 372,00 $
La méridienne (Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence) MSSS 403 834,00 $
La mouvance Centre de femmes MSSS 121 701,00 $
La rue des femmes de Montréal MSSS 529 484,00 $
La séjournelle (Maison d'aide et d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale avec ou sans enfants) MSSS 410 802,00 $
La table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles SCF 33 600,00 $
La table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles MESSF(SACA) 55 000,00 $
La table de concertation du mouvement des femmes Centre du Québec SCF 32 600,00 $ Adresse
La table de concertation du mouvement des femmes Centre du Québec MESSF(SACA) 55 000,00 $
L'alliance des femmes MSSS 116 277,00 $
L'alliance des femmes MESSF(Solidarité sociale) 20 510,00 $
L'association pour la prévention de la toxicomanie et de l'alcoolisme chez les femmes de l'Outaouais MSSS 44 723,00 $
Le carrefour des femmes du Grand Lachute MSSS 178 052,00 $
Le centre de femmes L'E.R.I.G.E. MSSS 105 669,00 $
Le centre de femmes Les essenti"Elles" de Chapais MSSS 58 177,00 $
Le centre de femmes Les unes et les autres inc. MSSS 153 081,00 $
Le centre de femmes L'essentielle MSSS 111 374,00 $
Le Centre de référence pour les femmes de la région de L'Amiante inc. MSSS 123 499,00 $
Le centre des femmes de la Basse-Ville MSSS 157 887,00 $
Le centre des femmes de Laval MSSS 167 716,00 $
Le centre des femmes de Pointe-aux-Trembles MSSS 125 520,00 $
Le centre des femmes de Pointe-aux-Trembles MESSF(Emploi) 27 163,00 $
Le collectif des femmes de Nicolet et région MSSS 112 528,00 $
Le Havre des femmes MSSS 438 659,00 $
L'Écho des femmes de La Petite Patrie MSSS 111 386,00 $
Les femmes en éveil de Price inc. MESSF(SACA) 14 265,00 $
Ligue des femmes du Québec MESSF(SACA) 18 000,00 $
L'ombre-elle, Maison d'hébergement pour femmes victimes de violence MSSS 431 090,00 $
L'R des centres de femmes du Québec MSSS 165 745,00 $
Madame prend congé, Centre de femmes de Pointe St-Charles MSSS 111 377,00 $
Maison communautaire Missinak Ressource d'hébergement et de ressourcement pour femmes autochtones et leurs familles SCF 24 100,00 $
Maison des femmes de Baie-Comeau MSSS 406 508,00 $
Maison des femmes de Drummondville MSSS 125 747,00 $
Maison d'hébergement "Le nid" pour femmes victimes de violence congugale de Val d'Or inc. MSSS 427 910,00 $
Maison du coeur pour femmes MSSS 419 980,00 $
Maison Flora Tristan, d'hébergement et de transition pour femmes immigrantes victimes de violence familiale et leurs enfants MSSS 465 980,00 $
Maison pour femmes immigrantes MSSS 431 229,00 $
Maison secours aux femmes de Montréal inc. MSSS 431 256,00 $
Marche mondiale des femmes MESSF(Solidarité sociale) 13 500,00 $
Mouvement contre le viol et l'inceste/collectif de femmes de Montréal MSSS 215 296,00 $
Multi-Femmes inc. MSSS 460 000,00 $
Option femmes emploi MDERR(Régions) 28 297,00 $
Option femmes emploi MESSF(SACA) 28 000,00 $
Option femmes emploi MESSF(Emploi) 474 890,00 $
Passages : ressources pour jeunes femmes en difficulté MSSS 489 533,00 $
Refuge pour les femmes de l'ouest-de-l'Île MSSS 456 824,00 $
Regroupement de femmes de l'Abitibi-Témiscamingue SCF 26 600,00 $
Regroupement de femmes de l'Abitibi-Témiscamingue MESSF(SACA) 55 000,00 $
Regroupement de femmes de Valcanton MESSF(Solidarité sociale) 20 000,00 $
Regroupement de femmes de Valcanton MSSS 58 840,00 $
Regroupement des femmes de Gaspé inc. MSSS 101 301,00 $
Regroupement des femmes de la Côte-Nord inc. MESSF(SACA) 63 375,00 $
Regroupement des femmes de la Côte-Nord inc. SCF 24 600,00 $
Regroupement des femmes de la région de Matane SCF 13 600,00 $
Regroupement des femmes de la région de Matane MSSS 111 174,00 $
Regroupement des femmes La sentinelle inc. MESSF(Solidarité sociale) 20 634,00 $
Regroupement des femmes La sentinelle inc. MSSS 101 299,00 $
Regroupement des femmes sans emploi du nord de Québec MESSF(SACA)
Solidarité-Femmes Chaudière-Appalaches MSSS 8 073,00 $ Adresse
Table de concertation des groupes de femmes Bas-Saint-Laurent MESSF(SACA) 55 000,00 $
Table de concertation des groupes de femmes Bas-Saint-Laurent SCF 27 600,00 $
Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie MESSF(SACA) 58 200,00 $
Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière MESSF(SACA) 55 000,00 $
Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière SCF 18 600,00 $
Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie SCF 27 600,00 $
Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie MESSF(SACA) 55 000,00 $
Table des groupes de femmes de Montréal MESSF(SACA) 68 500,00 $
Table des groupes de femmes de Montréal SCF 27 600,00 $
Vidéo femmes MCC(CALQ) 51 643,00 $
 
http://142.213.167.138/bd_recherche/portrait/FormRepOrg.asp