Musée des horreurs et de la corruption > Exposition de la guerre sexiste. Industrie de la calomnie misandre.

En Hélène Palma & Martin Dufresne dans le texte :

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Jacques:
Comment on vous accuse de la rage pour vous noyer :
http://arte-tv.com/fr/histoire-societe/Quand_20des_20p_C3_A8res_20se_20vengent/Le_20masculinisme/813720.html
ou si vous le préférez sous la forme d'un minilien :
http://minilien.com/?gD9MSz9sZf


Il va de soi que les professionnelles de la guerre sexiste hurlent de joie, de voir que la rédaction d'ARTE est à leurs ordres.
Voir par exemple sur fr.soc.feminisme.

Tout paysan plus entreprenant et mieux assis que ses voisins était bientôt déporté comme "koulak", sous Staline. Et si cela ne suffisait pas, on le forçait à avouer qu'il était trotskiste...

Je ne suis plus accusé d'être trotskiste, ni juif, l'époque n'est plus favorable à cela, mais je suis régulièrement accusé d'être "masculiniste". Cela, c'est une accusation qui fait très tendance, très dans le vent.

De la même manière qu'à l'affut de toute astuce qui pourrait le rehausser, tel indécis qui veut ériger sa confusion mentale au rang de sagesse suprême, proclamera que tout athée est un croyant qui s'ignore. Je cite : "D'ailleurs tout athée ne croit-il pas à l'inexistence de dieu ? Inexistence qu'il ne peut prouver ?"

Alors sachez le bien, dans la propagande des professionnelles de la guerre sexiste, SOS_papa et paternet, sont réputés être, selon leurs termes "des repaires de répugnants masculinistes"


Rappelons aussi qu'en l'état actuel de nos informations, peut-être périmées, l'affaire Arte est devant le tribunal correctionnel de Nanterre.
Lien d'information : http://www.immigrer-contact.com/bestof/pages/can_fem_1222.htm 
"Les coquerelles féministes" en bon québécois.

Jacques:
Paru dans le numéro 5 de
--- Citation ---SEXISME et DROITS des FEMMES / SEXISM and WOMEN'S RIGHTS : Bulletin 2004 - 5

     

    Cher-e-s ami-e-s, dear friends,
    Ci-joint quelques courriers. There is some news.
    Merci de prévenir si vous ne souhaitez plus en recevoir;
    Thanks for sending an e-mail if you want to cancel :
    dolist@pro.dolist.net?subject=leave+sos-sexisme

      Sororalement. Sisterly yours.

    sexisme@sos-sexisme.org
    http://www.sos-sexisme.org

    Forum / Newsgroup
    http://www.sos-sexisme;org/forum/BulletinBoard.asp

     

    SEXISME et DROITS des FEMMES / SEXISM and WOMEN'S RIGHTS : Bulletin 2004 - 5
     
--- Fin de citation ---

--- Citation ---

    * Le SAP : un « syndrome » dépourvu de fondement scientifique...

    Le SAP : un « syndrome » dépourvu de fondement scientifique[1]

    Dans le N° 466 de Lyon Capitale, le psychiatre lyonnais Ladislas Kiss a rédigé un article dans la rubrique forum sous le titre : Séparation : pour une meilleure protection de l'enfant « . Ce texte faisait la présentation et la promotion du « Syndrome » d'Aliénation Parentale (SAP) et se référait de manière élogieuse à son inventeur, Richard Gardner. Il paraît capital et urgent de rappeler ici que le SAP fait l'objet de très vives critiques dans le monde médical. Il ne peut en effet être considéré comme médicalement fiable : « le syndrome d'aliénation parentale ne remplit pas les conditions pour rentrer dans la nosographie psychiatrique »[2]. Le SAP n'a d'ailleurs jamais été reconnu par l'Association Américaine de Psychiatrie (AAP)  qui refuse depuis près de vingt ans de l'inclure parmi les syndromes définis dans le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), précis de psychiatrie publié par l'AAP. Le SAP n'offre d'autre part qu'une lecture très univoque des comportements de rejet d'un enfant à l'égard d'un de ses parents : selon Gardner, lorsqu'un enfant rejette un parent, il serait « dressé » contre lui par son autre parent : or l'aversion qu'un enfant peut (et a le droit de) ressentir pour l'un de ses parents peut résulter de causes extrêmement diverses parmi lesquelles d'éventuelles agressions psychologiques, physiques ou sexuelles : des phénomènes réels mais la plupart du temps niés, et dont le dogmatique SAP contribue dangereusement à entretenir sinon même aggraver l'occultation.

    Qui était Richard Gardner ?

    Au-delà même de la contestation du SAP, il paraît important de brosser le portrait de son inventeur. Richard Gardner était psychiatre et a publié de nombreux livres grâce à sa propre maison d'édition « Creative Therapeutics ». Dans ses nombreux ouvrages, il a pu écrire, par exemple, que les enfants peuvent eux-mêmes initier des 'rencontres sexuelles' en séduisant des adultes : il indiquait à ce titre que l'enfant ne doit alors pas nécessairement être tenu pour victime d'une agression sexuelle.[3] . Il s'est également permis d'écrire que l'initiation précoce des enfants à la sexualité peut être bénéfique : « Plus la machine à survie est jeune au moment où apparaissent les pulsions sexuelles, plus longue sera la capacité procréatrice et plus grande la probabilité que l'individu engendre à son tour plus de machines à survie à la génération suivante » [4].
    Outre ce discours extrêmement équivoque, Gardner préconisait des « prises en charge » assez particulières pour les familles au sein desquelles les enfants avaient été victimes d'inceste. (...)

     

    [1] « la conceptualisation du Syndrome d'aliénation parentale est conçue à partir de mauvaises bases scientifiques et prétend plus qu'il ne peut prouver », Philippe Jaffé, La  judiciarisation de la violence familiale: Le recours à des stratégies pseudo-scientifiques comme le "Syndrome" d'aliénation parentale (Octobre 2003) : conférence donnée dans le cadre de la Journée de formation sur la violence conjugale à l'intention des magistrat(e)s du Canton de Vaud, Bureau Cantonal de l'Egalité, Lausanne. Philippe Jaffé est professeur de psychologie à l'Université de Genève : Philippe.Jaffe@pse.unige.ch

    [2]  Philippe Jaffé, mêmes références.

    [3]  « A l'heure actuelle, l'enfant sexuellement agressé est considéré comme la victime alors qu'il est susceptible d'initier des rencontre sexuelles en 'séduisant' l'adulte » Gardner, Richard A.,  Child Custody Litigation : A Guide for Parents and Mental Health Professionals. Cresskill, NJ: Creative Therapeutics (1986), p.93.

    [4] Gardner, Richard A.,  True and False Accusations of Child Sex Abuse, NJ: Creative Therapeutics (1992), pp.24-25.

     
    Hélène Palma, Professeure agrégée à l'Université Stendhal-Grenoble 3 (membre de SOS SEXISME).

   
--- Fin de citation ---

Jacques:
http://sisyphe.org/imprimer.php3?id_article=294
http://sisyphe.org/IMG/pdf/doc-163.pdf


--- Citation ---
        source - http://sisyphe.org/article.php3?id_article=294 -



        Quand un spécialiste justifie la pédophilie
        ADAPTATION FRANÇAISE DE MARTIN DUFRESNE, HÉLÈNE PALMA ET LÉO-THIERS VIDAL

        30 novembre 2003

        par Stephanie J. Dallam, infirmière et chercheuse



        Richard A. Gardner, un expert légiste très connu, fait depuis longtemps carrière dans l’évaluation des enfants, notamment dans le contexte de litiges de garde entre leurs parents. D’aucuns le considèrent comme une autorité dans ce domaine : on a été jusqu’à le qualifier de « gourou » des évaluations en matière d’attribution de garde d’enfants (Quinn, 1991). Gardner a élaboré de nombreuses théories et instruments relatifs aux enfants et ses travaux continuent à servir de base à des arrêts judiciaires qui affectent le mieux-être d’enfants partout aux États-Unis. En 1992, un article paru dans The National Law Journal décrivait Gardner « comme l’un des plus éminents - certains disent dangereux - ténors de la thèse réactionnaire selon laquelle on assisterait à une épidémie de femmes vindicatives qui accusent faussement les pères d’agressions sexuelles contre des enfants afin d’obtenir gain de cause dans des différends de droit de garde » (Sherman, 1993, p.1).


        Si les théories de Gardner à propos d’une hystérie collective en matière d’agressions sexuelles ont largement été critiquées, ses opinions concernant les véritables agressions sexuelles sur mineur-es et ses recommandations en matière de traitement des familles touchées par l’inceste ont fait l’objet de très peu d’attention. Le présent article soumet à un examen approfondi les conceptions de Gardner en matière de pédophilie et son approche thérapeutique de l’intervention auprès des familles où un enfant a subi des agressions sexuelles de la part d’un parent.

        Les antécédents professionnels de Gardner

        Gardner a une pratique de pédopsychiatre et de psychanalyste pour adultes. Il est professeur de pédopsychiatrie clinique au College of Physicians and Surgeons de la Columbia University. Il a rédigé plus de 250 livres et articles comprenant des conseils adressés aux professionnels de la santé mentale et du droit, aux adultes qui divorcent et à leurs enfants (Sherman, 1993, p. 45). La maison d’édition privée de Gardner, "Creative Therapeutics", publie ses nombreux livres, cassettes et vidéos. Gardner a également son propre agent ainsi qu’un site Internet (1) où sont annoncées ses publications. On y apprend qu’il a été reconnu témoin expert dans quelque 300 instances, tant correctionnelles que civiles, intentées dans plus de 24 États américains. Gardner témoigne presque exclusivement pour la défense dans les procès pour agression sexuelle sur enfants.

        La théorie de Gardner concernant la sexualité atypique

        « Plus la machine à survie est jeune au moment de l’apparition des pulsions sexuelles, plus durable sera sa capacité procréatrice... »

        Gardner (1992, pp. 18-32) a élaboré sa propre théorie sur les bénéfices, du point de vue de l’évolution , des pratiques sexuelles déviantes, qualifiées de paraphilies. Selon lui, plusieurs comportements sexuels humains particuliers, dont la pédophilie, le sadisme (sexuel), la nécrophilie (la sexualité avec des cadavres), la zoophilie (la sexualité avec des animaux), la coprophilie (la sexualité impliquant la défécation), la klismaphilie (la sexualité impliquant des lavements) et l’urophilie (la sexualité impliquant l’urine), peuvent être considérés comme utiles à la survie de l’espèce. Il ne serait donc « pas justifié de les exclure de la liste des ’formes prétendûment naturelles du comportement sexuel humain’ ». À son avis, de telles paraphilies pourraient servir les buts de la Nature par leur capacité à augmenter le niveau général d’excitation sexuelle dans la société et donc la probabilité que les gens aient des rapports sexuels, contribuant ainsi à la survie de l’espèce (Gardner, 1992, p. 20).

        Dans le cadre de sa théorie, Gardner (1992, pp. 24-5) prête à la pédophilie des fins liées à la procréation. Même si une grossesse est encore impossible, il prétend que l’enfant attiré-e dans des rencontres sexuelles dès l’enfance est susceptible de devenir hautement sexualisé-e et de rechercher activement des expériences sexuelles durant les années précédant la puberté. Ainsi « chargé-e à bloc », l’enfant est plus susceptible de transmettre très tôt ses gènes à sa progéniture. Pour Gardner (1992, pp.24-5) : « Plus la machine à survie est jeune au moment de l’apparition des pulsions sexuelles, plus durable sera sa capacité procréatrice et plus grande la probabilité que cet individu engendre d’autres machines à survie dans la génération suivante. »

        Note
        1. http://www.rgardner.com

        -  Lire la version intégrale de ce document exceptionnel en format PDF

        (Document PDF, 36 ko)



        -  En version anglaise sur le site The Leadership Council For Mental Health, Justice & the Media à cette page.

        -  Cet article est le premier d’une série en deux parties. Le deuxième article est intitulé « Le Syndrome d’Aliénation Parentale a-t-il une base empirique ? Examen des théories et opinions de R. Gardner ». On peut le lire et le télécharger en PDF depuis le site Sisyphe à cette page.

        COMPLÉMENT D’INFORMATION

        Décès de Richard Gardner

        Sur le site de "The Independant" (http://news.independent.co.uk/people/obituaries/story.jsp ?story=411000) : une sommation par Andrew Gumbel de la triste carrière du principal "témoin expert" utilisé par les violeurs d’enfant pour discréditer leurs victimes et leurs mères. Gumbel décrit Gardner - qui est mort dimanche dernier - comme un "authentique monstre américain" dont la recommandation-type à une femme qui apprendrait que son enfant est agressé par son père était de recommander qu’elle menace l’enfant dans ces termes : "Don’t you say that about your father. If you do, I’ll beat you." !...

        Richard Gardner est l’auteur du prétendu "syndrome d’aliénation parentale", une fiction déculpabilisante qui ferait, si on y accordait foi, de tout enfant qui témoigne d’une agression subie par le père une victime de sa mère... Il a été jusqu’à écrire que, selon lui, les femmes qui divulguaient l’agression de l’enfant par le père exprimaient en fait leurs "propres" inclinations sexuelles à l’égard de la victime !... Ses thèses sont reprises au Québec et en Europe par Hubert van Ghyseghem, un "témoin expert" montréalais spécialisé dans l’approche "Monsieur ne peut pas être pédophile ; mon test scientifique le démontre..."

        Malheureusement, faute de plus d’exigence de la part des médias, le lobby des agresseurs sexistes continue à tenter d’imposer le "SAP" comme légitime sur toutes les tribunes, malgré son rejet par l’ensemble des instances de contrôle d’une pratique qui ne fait déjà pas de cadeaux aux femmes.

        Pour en savoir plus : Lire ici

        Stephanie J. Dallam, infirmière et chercheuse

        P.S.


        -  L’original du présent article (« Dr. Richard Gardner : A Review of His Theories and Opinions on Atypical Sexuality, Pedophilia, and Treatment Issues ») a été publié dans le numéro de janvier-février 1998 (Volume 8, no 1) de Treating Abuse Today.

        -  L’adaptation française a été réalisée par Martin Dufresne, Hélène Palma et Léo Thiers-Vidal. Conversion en PDF : Michel Pelletier.


        -  Tous droits réservés à l’auteure et aux traducteurs et traductrice.



        Source - http://sisyphe.org/article.php3?id_article=294 -


--- Fin de citation ---


Suite, toujours par Hélène Palma et Martin Dufresne :

http://sisyphe.org/imprimer.php3?id_article=296


--- Citation ---source -  http://sisyphe.org/article.php3?id_article=296  -



SYNDROME D’ALIÉNATION PARENTALE
Une théorie inventée utile au lobby des pères
ADAPTATION FRANÇAISE DE MARTIN DUFRESNE, HÉLÈNE PALMA ET LÉO-THIERS VIDAL

8 février 2003

par Stephanie J. Dallam, infirmière et chercheuse



La théorie du Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) a eu une profonde influence sur la manière dont les dossiers de droit de garde sont gérés par l’appareil judiciaire. Le Dr Richard A. Gardner, professeur de pédopsychiatrie clinique au College of Physicians and Surgeons (École de médecine et de chirurgie) à l’Université de Columbia, est le créateur et le principal promoteur du SAP. Gardner étale ses théories dans de nombreux livres et articles, dans lesquels il adresse des conseils aux professionnels de la santé mentale et de la sphère judiciaire en matière de droit de garde (1) .


J’entends examiner ici le fondement scientifique prêté au SAP, tel que conceptualisé par Gardner, et la pertinence de cette notion pour ce qui est des accusations d’agressions sexuelles sur enfants portées dans un contexte de différend de garde. Cet article analyse également les problèmes conceptuels inhérents à la théorie du SAP et les conséquences sociales de l’aval donné par l’appareil judiciaire aux théories de Gardner. Étant donné que la théorie du SAP repose essentiellement sur la pratique et sur la perspective du Dr Gardner, je traiterai brièvement de ses opinions sur la pédophilie et sur ce qu’il appelle un « climat d’hystérie » entourant l’agression sexuelle sur enfants.

Le contexte de la théorie du SAP de Gardner

Le SAP ne repose pas sur une recherche systématique : Gardner (1987) a plutôt créé cette théorie en s’appuyant sur ses observations personnelles de familles vivant des litiges de garde d’enfants. Étant donné que les seuls fondements de la théorie du SAP ont toujours été les seuls écrits de Gardner, il apparaît essentiel de se livrer à une analyse approfondie des ses théories et de ses opinions en matière d’agressions sexuelles sur enfants. Ce sont plus particulièrement ses positions en matière de pédophilie et du « climat d’hystérie » entourant l’agression sexuelle sur enfants qui doivent être examinées, car elles indiquent le contexte dans lequel Gardner procède à ses observations pour des évaluations de garde.

Les positions de Gardner en matière de pédophilie

Pour Gardner (1992, pp. 670-671), les activités sexuelles entre adultes et enfants font partie du répertoire naturel de l’activité sexuelle humaine. Il croit même que la pédophilie peut améliorer la survie de l’espèce humaine en servant des « buts procréateurs » (1992, pp. 24-5) (2). Selon Gardner (1992, p. 593), « la pédophilie a été considérée comme la norme par une vaste majorité de gens dans toute l’histoire du monde » et « c’est une pratique largement répandue et acceptée par, littéralement, des milliards de gens ». Gardner (1986, p. 93) croit que les enfants ont spontanément des comportements sexuels et peuvent initier des rencontres sexuelles en « séduisant » l’adulte. De plus, Gardner (1992, pp. 670-71) soutient qu’une agression sexuelle n’est pas nécessairement traumatisante ; ce qui détermine un éventuel traumatisme chez l’enfant, c’est l’attitude de la société envers ces rencontres sexuelles. En conséquence, Gardner (1992, p. 593-4) considère que notre société a une attitude excessivement punitive et moralisatrice envers ceux qui actualisent leurs pulsions pédophiles (Voir la section « L’épreuve des faits »).

Lire intégralement et télécharger cet important document en PDF.
--- Fin de citation ---


http://sisyphe.org/IMG/pdf/doc-164.pdf

Jacques:
Ces dames veulent tuer, mais n'en assumer aucune responsabilité ni conséquences.

C'est comme les tueurs de l'OAS, résolus à abattre Charles de Gaulle : ils voulaient tuer, mais ne courir aucun risque eux-mêmes.
C'est en bonne partie grâce à cette couardise de la part des tueurs et surtout de leur chef Bastien-Thiry, tout juste capable de lever son journal au carrefour, en large partie aussi par une sacrée baraka, que de Gaulle leur a finalement échappé.

Les idéologues de la guerre sexiste veulent bien tuer de loin, et organiser l'idéologie du crime sexiste, mais ne jamais être connus comme tels, de la part des victimes passées, présentes ou futures.

J'ai donc reçu l'intimidation suivante, en Hélène Palma dans le texte :

--- Citation ---de la part de
helene palma <h.palma@free.fr>

Bonjour,

je viens de découvrir vos propos diffamatoires me concernant sur Internet. Un certain Jacques Lavau, membre actif du forum de sos papa, et autres groupes de pères divorcés, apparemment scientifique (... dommage que les sciences dites "dures" soient depuis trop longtemps coupées de l'apprentissage des humanités : cela éviterait la fabrication de personnages de votre type), se permet de dresser des "profils psychologiques" me concernant ou concernant un ami, Martin Dufresne. Vos propos ont immédiatement été ré-expédiés à mon avocat, qui s'occupe de lancer une procédure en diffamation si votre logorrhée délirante ne disparaît pas dans les plus brefs délais des pages d'internet.
On peut ne pas être d'accord avec les positions des uns et des autres, mais pour sa propre crédibilité, on s'interdira à l'avenir, cher monsieur, des attaques personnelle contre ses adversaires, qui ne manqueraient pas d'aller loin.
La moindre des choses serait de vous appliquer à vous-même la courtoisie et l'honnêteté que vous prônez sur ce ton docte et comminatoire typique des Tartuffe.


J'avoue être partagée entre amusement et consternation devant vos diagnostics définitifs et dignes d'un tribunal d'inquisition. Je pense que vous n'êtes hélas pas loin de l'état d'esprit du clergé à cette époque (voir vos propos sur les femmes qui me donnent l'impression d'halluciner). Le fatras d'amalgames mérite tout juste qu'on le commente. Je vous rappellerai seulement, pour votre gouverne, que le documentaire diffusé sur arte est la création de Myriam Tonelotto et Marc Hansman. Me faire figurer parmi les auteurs de ce documentaire montre la piètre qualité de vos renseignements et donne du coup une idée assez précise du degré de fiabilité de vos diagnostics, anathèmes, parallèles et autres comparaisons douteuses qui vont jusqu'à des références au Nazisme... Chacun appréciera.
En l'espèce cher monsieur, je ne puis que vous rappeler que ce genre d'amalgame est qualifiable par la justice, notamment les profils psychologiques que vous prétendez dresser de Martin Dufresne et de moi-même. Depuis hier, mon avocat (joint par téléphone portable) est prévenu de vos agissements et se tient prêt à agir si vous ne faites pas disparaître vos propos de l'espace PUBLIC et REGI PAR LE DROIT qu'est internet.
Hélène Palma.


--- Fin de citation ---

En conséquence, j'ai réuni quelques écrits publics de ces deux personnages à l'adresse http://deonto-famille.info/index.php?topic=25.0

Comme cela les lecteurs se feront leur opinion sur pièces.
Ce n'est qu'un début, je joindrai bientôt leurs autres écrits publics, tous aussi terroristement corrects.

Jacques:
En Hélène Palma dans le texte :


http://forum.aceboard.net/60786-1802-6172-0-PALMA-Helene.htm


--- Citation ---Auteur :     Sujet: PALMA Helene      Bas
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  Posté le 30/11/2004 17:37:27   
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Intervention d'Helene Palma aux "6h contre les VIOLENCES"
21 novembre 2004  organisees par le CNDF


Masculinisme et groupes de pères : les nouveaux ennemis des avancées féministes.


Bonjour à toutes. Je suis bien désolée de ne pas pouvoir assister à ces 6 heures contre les violences faites aux femmes mais je souhaite y contribuer un peu, en vous faisant part de mon expérience de femme, de mère, et de témoin de ce que vivent d’autres femmes, d’autres mères, en France et ailleurs.
Depuis que je me suis impliquée sur le terrain de la lutte féministe, j’ai constaté les progrès d’un certain type de militantisme masculin. J’ai appris à les connaître en discutant avec Martin Dufresne et en lisant Michèle Le Doeuff : ce sont ceux qu’on appelle les « masculinistes ».

Ces groupes d’hommes, fréquemment des groupes voués à défendre les droits des pères, sont en fait des cellules au sein desquelles se développe un discours néo-misogyne et néo-patriarcal extrêmement insidieux puisqu’il se présente sous la forme rassurante de la demande d’égalité de la part de pères qui se prétendent lésés par le système judiciaire. En grattant le vernis mince de leur discours apparemment égalitaire, on se rend pourtant compte qu’ils sont foncièrement opposés au divorce (surtout lorsqu’il est demandé par les femmes), qu’ils dénoncent le paiement des pensions alimentaires en se présentant comme victimes d’horribles ex-conjointes qui les ponctionnent sans remords, qu’ils nient la réalité des violences domestiques commises sur les femmes, et qu’ils refusent toute crédibilité à la parole des enfants, parole selon eux manipulée par des mères hystériques et menteuses.

Je vais ici dresser le portrait de SOS PAPA, de la CONDITION PATERNELLE, de la CONDITION MASCULINE, de JUSTICE PAPA, ou de tout autre groupe parmi lesquels je compte aussi les structures de médiation ou les points-rencontre dits neutres, tous luttant plus ou moins ouvertement pour les droits des hommes. Cette descrption  peut vous paraître caricaturale ou du moins exagérée. La situation est pourtant grave, et c’est selon moi par l’action de ces groupes que nos acquis sont le plus menacés.
Les groupes d’hommes, les experts psychologues, psychiatres, psychanalystes qui les entourent, et les media qui les soutiennent, diffusent en effet dans notre société un discours dangereux qui tend

1) à discréditer la parole des victimes


2) à justifier la domination masculine
3) à nier les inégalités existant encore entre hommes et femmes


4) à lutter contre la conquête de nouveaux droits pour les femmes


5) à faire reculer les acquis féminins


*********************


1) Discréditer la parole des victimes

Outre le déni opposé à la violence contre les femmes, ces groupes utilisent et diffusent tout un arsenal de pseudo-théories servant à museler la parole des victimes de crimes familiaux tels que l’inceste. Ainsi l’enfant qui se plaint est immédiatement traité de menteur et sa parole est discréditée, taxée de « fausse allégation « . Sa mère sera ensuite accusée d’avoir manipulé l’enfant, ce que Richard Gardner (théoricien masculiniste et pro-pédophile) appelait un « Syndrome d’Aliénation Parentale ». Ces diagnostics pseudo-scientifiques, bien que non-vérifiés (le SAP n’a jamais été reconnu, en 20 ans, par l’APA, Association Américaine de Psychiatrie), sont pourtant utilisés de plus en plus fréquemment lors de procédures judiciaires : des mères de bonne foi se voient ainsi retirer la garde de leurs enfants dont elles savent le calvaire, au motif qu’elles et leurs enfants auraient « menti ». Au nombre des experts qui contribuent à pratiquer ces injustices, il faut citer des noms et s’en souvenir : Ralph Underwager, Hubert Van Gijseghem, ou encore Paul Ben Sussan, ainsi que tous leurs émules parmi lesquels on compte de nombreux experts judiciaires.

2) Justifier la domination masculine

Ces groupes et leurs représentants sont des défenseurs des droits des pères et des hommes. Ils revendiquent clairement les privilèges réservés au sexe masculin dans le cadre d’un patriarcat : le droit de voir leurs enfants et de s’amuser avec mais non de les élever et de les éduquer ainsi que le droit de leur transmettre leur nom : ils sont généralement très attachés au principe de patrifiliation, comme le montre le slogan d’une de ces associations de pères : « Quand on donne son nom, ça engage » . Ces groupes se livrent par ailleurs fréquemment à des propos ou actions extrêmement misogynes et anti-féministes (SOS PAPA a ainsi créé un néologisme qui se veut insultant : les féministes sont rebaptisées « feminalistes » sur le site internet sospapa.net). Ajouté au fait qu’ils nient et/ou justifient la violence des hommes dans le cadre privé, il est certain  que nous avons affaire à des personnes qui luttent pour le maintien de la domination masculine.

3) Nier les inégalités qui existent encore entre les hommes et les femmes

Bien loin d’admettre que les écarts de salaire sont toujours importants et toujours en défaveur des femmes, les groupes masculinistes tentent au contraire de démontrer que les femmes ont pris le pouvoir et sont désormais dominantes. Ils appuient leurs démonstrations sur des statistiques douteuses soulignant le taux de suicide masculin, la précarité masculine ou encore le nombre de victimes masculines de violences domestiques (Yvon Dallaire, célèbre masculiniste québécois, auteur de Homme et fier de l’être, vantait l’an dernier un livre intitulé L’homme battu, dû à une certaine Sophie Torrent, et SOS PAPA se propulsait en janvier 2003 dans une émission d’Yves Calvi, C’est dans l’air, sur la 5, consacrée à la violence conjugale, en nous présentant quelques messieurs prétendument victimes de « coups de griffes »).

4) Lutter contre la conquête de nouveaux droits pour les femmes

Cette rhétorique a pour but de donner à croire que l’égalité des sexes est chose acquise et que les femmes n’ont plus rien à demander. En conséquence, les revendications féministes apparaissent comme exagérées, infondées  et démodées. C’est ainsi que la question des écarts de salaire, du non-partage des tâches domestiques et parentales, des violences (et de leur quasi-absence de traitement par la justice) apparaissent comme complètement décalées. Les media, séduits par ce discours tenu par des hommes, leur emboîtent le pas : c’est ainsi que ELLE a pu avoir le culot de nous imposer un numéro spécial « Hommes » le 8 mars 2003, en nous mettant en garde contre tout « excès » de féminisme . C’est ainsi également que Badinter a pu vendre son dernier livre, Fausse route, lui aussi consacré à dénoncer le féminisme.

5) Faire reculer les acquis féminins

Ce n’est pas le moindre des objectifs de ces groupes. Le divorce demandé par les femmes, leur indépendance financière récemment acquise, leur droit à accoucher sous X, à avoir une contraception, à refuser une grossesse : toutes ces nouvelles libertés, chèrement conquises par les luttes féministes, sont vécues par ces groupes d’hommes comme des atteintes à leur pouvoir. Un pouvoir qu’ils veulent récupérer. A tout prix.
Tout est ainsi fait pour que les femmes divorcent moins. L’imposition de la garde alternée à des femmes qui n’en veulent pas permet notamment de leur retirer le paiement d’une pension alimentaire. Une garde alternée permet aussi à l’ex-conjoint de surveiller de très près son ex-femme. Inversement, la garde alternée n’instaure pas nécessairement une implication accrue des pères dans la vie de leurs enfants, la prise en charge de ceux-ci pouvant être effectuée par des femmes de l’entourage du père. La garde alternée imposée (ainsi que le prévoit la loi relative à l’autorité parentale de 2002, votée sous la pression des groupes de pères) représente donc d’abord et avant tout un dispositif dissuasif dont le but est de décourager les femmes de demander le divorce.
L’accouchement sous X est remis en cause, l’avortement contesté et vilipendé, les violences niées et discréditées, le divorce rendu plus complexe : on le voit, ces groupes inscrivent leur action à contresens de nos liber
--- Fin de citation ---

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