En effet, la "modération" a bien meilleur goût..
Malheureusement, certains individus ont tendance à se cacher derrière des discours moralisateurs, suffisants et fastidieux au possible. Ils changent souvent une dépendance pour une autre sans même s'en rendre compte...ce qui n'est pas toujours évident au yeux de chacun.
Wow ! Que voilà un bel effort ! Le résultat est fort !
Toutefois, on doit concéder que le petit roi Nick le hutin a fait encore plus fort, dans le genre :
http://www.youtube.com/v/fPOdSQcikv0?fs=1&hl=fr_FR&rel=0http://www.youtube.com/watch?v=fPOdSQcikv0http://www.youtube.com/watch?v=IT1MnOyCWOEhttp://www.youtube.com/watch?v=9SEwPjVILIEBon, le petit roi, on ne va s'en débarrasser qu'en 2012. Le temps nous semble très long d'ici là.
Le petit roi avait déjà crevé son niveau d'incompétence quand il n'était encore "que" ministre de la police, maître des RG (Renseignements Généraux), des écoutes téléphoniques, et du charcutage électoral, et qu'il allumait les incendies de banlieue, en traitant les français de "
racaille".
Nous traiter de "
pauv'cons", il l'a fait un peu plus tard, encore un degré d'incompétence plus haut.
Un fameux slogan en mai 68 était :
Tout pouvoir corrompt,
et le pouvoir absolu corrompt absolument.
On pourrait le compléter du point de vue du clinicien : constater
le lien fonctionnel entre délire et pouvoir.
Sauf que ce lien n'est pas rigide, pas automatique.
Ce sont ceux qui ont recherché le pouvoir pour donner plus de puissance sociale à leurs délires personnels, que l'exercice du pouvoir rend encore plus délirants.
Cincinnatus n'a pas été rendu fou par le pouvoir.
Chez nous, Pierre Mendès-France n'a pas été rendu fou par le pouvoir.
Aux U.S.A. George Catlett Marshall n'a pas été rendu fou par le pouvoir.
A Chicago, Orlando Winfield Wilson n'a pas été rendu fou par sa charge de
superintendant de la police. C'est au contraire sa charge qui est redevenue folle, comme le maire de Chicago l'exigeait ("
The police should shoot to kill !"), quand Wilson a pris sa retraite.
Tout le secret est que les quatre exemples cités ci-dessus étaient moralement de fortes pointures, pas des pantins.
Tout est là.