C'est l'adhésion de Ixe/corbeau/Charlot/Incognito/Jeanpapol/DOUHAIT Jean-Paul/vendredi/tsts Mouche à un gourou escroc, dont il espérait tirer prestige et puissance, qui est l'origine historique de sa haine, et de sa guerre à mort contre moi. Or ce gourou dont il espérait tirer prestige, considération et domination intellectuelle, je le connais personnellement comme escroc. Mon épouse et moi-même sommes témoins directs des ruses d'Arthur et de sa seconde épouse France, pour soutirer le maximum de pognon dans le minimum de temps, aux crédules friqués dont ils ont capté la confiance. Le processus psychotique de déni de son propre passé, qui a abouti en 1986 en une paranoïa de combat, désormais incurable, a été initié par Arthur et France, et leurs valets de l'Institut Primal Européen, qui en décembre 1982, ont froidement abandonné mon épouse au début du gué, en représailles de ce qu'elle n'ait pas quitté son mari aussi vite que la secte l'exigeait.
Tous détails à
Trois carapaces autour d'un coeur en pleine confusion : étiologie et structure d'une paranoïa.7.6.3. Obtenir une désorientation dans le temps.
Il a déjà été décrit, par exemple au § 5.9.2, Tome 1, "Confusion des mobiles", comment Gazonbleu justifiait l'augmentation constante des brimades, par l'invocation de tel ou tel incident vieux d'une vingtaine d'années. Nous n'avons pas repris dans ces mémoires le courrier du 25 juillet 1998, relatant comment Gazonbleu justifiait ses larcins d'octobre et novembre 1997, par le soupçon qu'ultérieurement le narrateur aurait peut-être emporté bien davantage de ses biens personnels dans sa chambre d'étudiant, en décembre de la même année.
On peut en conclure provisoirement, que ces désorientations seraient surtout dues au besoin de la couche trois, de respectabilité, de camoufler les pulsions venues de la couche deux, de haine flottante en quête de cibles. Ma conviction est que cela ne suffit pas, au moins pas dans ce cas, et que la désorientation répond à des besoins plus archaïques.
Tant que sa mère fut vivante, Gazonbleu put la critiquer avec précision, en soulignant toutes ses limitations, et détaillant quels travers furent malfaisants. Le monde de Gazonbleu était simple : sa mère n'était pratiquement jamais bonne. La mort de Couzette confronta Gazonbleu à des sentiments nouveaux : elle perçut alors un peu de l'affection brimée, qu'elle éprouvait pour cette mère bornée et disparue. Elle perçut combien elle avait encore besoin de cette personne. Alors commença pour Gazonbleu une longue amnésie. Elle perdit le plus gros du contact avec les aspects "mauvaise mère" de la défunte.
Pas de quoi en faire une désorientation ? Attendez l'Institut Primal.
Arthur Janov et sa seconde épouse France Daunic décidèrent d'implanter un nouvel établissement à Paris, comme cadeau de noces à France. France Daunic est une des traductrices de Janov, capable de produire des trucs carabinés comme "véritablement l'intensité du voltage" pour décrire le fonctionnement du cerveau. Gazonbleu ignore encore pourquoi elle décida d'entrer en thérapie. Gazonbleu n'avait jamais pris le temps de lire elle-même "Le cri Primal", mais elle se contenta de faire confiance à son interprétation de linterprétation que son époux faisait de sa lecture. Et surtout, surtout, elle voulut passer devant le narrateur. Elle passa donc devant. Le paradoxe est que cette blonde platinée, F. Daunic, se convainquit que Gazonbleu était "très près de ses sentiments". Si, si ! Gazonbleu ! Gazonbleu resta fort imprécise sur ce tel "très bon feeling" dans lequel elle rentrait. Le narrateur est donc réduit à lui-même pour conjecturer qu'il s'agissait d'heureuses sensations de bébé en bon contact avec une mère, d'une animalité correcte.
Mais en décembre 1982, le même Institut Primal abandonna froidement Gazonbleu au début du gué. En effet, Gazonbleu ne semblait pas disposée à répudier son mari aussi promptement que la secte primale l'exigeait. Et Gazonbleu referma la parenthèse avec une brutalité inouïe. D'un seul coup, elle se referma, et bannit de sa vie tout ce qui pouvait ressembler à un sentiment, à une introspection, à un souvenir précis. Elle mit le plus solide bouchon sur ses sentiments. Ce qui permit aux ruminations de fermenter au pire, au long cours. De cette fermeture de décembre 1982, date l'amnésie totale et définitive concernant l'enfance de Gazonbleu, et d'autres symptômes, tels que le début de son obsession d'interdire toute conversation à table. Or, le besoin de cogner sur une « mauvaise personne », n'était pas éteint. Dans les années 79-80 et quelques, Gazonbleu se vengea sur son employeur, en multipliant les larcins dans les collèges où elle enseignait. Puis Arthur repartit aux Etats, pour refaire cadeau d'un Centre Primal, à sa première épouse...
...
Le plus piquant est que feu mon beau-père, Georges Letellier, me faisais bien plus confiance qu'à sa fille, pour sortir le premier du rêve dogmatique où m'avait plongé
Primal Man. Alors que c'était moi qui étais le premier plongé dans ce rêve dogmatique. J'étais à l'époque aussi naïf que le naïf thuriféraire de Jean-Marie Le Pen composé par les Guignols, celui qui calcule combien d'immigrés il faut capturer, combien de camps de concentration, combien de bateaux chargés de combien, pour les réexpédier dans leur pays d'origine... "
T'énerve pas Jean-Marie, j'suis d'accord avec toi ! Deux millions de chômeurs, deux mllions d'immigrés, même le plus couillon peut comprendre ça !". Mon beau-père avait raison : c'est bien moi qui en suis sorti le premier. Il a suffi d'une seule phrase au directeur départemental de la MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale) à Laon pour me réveiller : il a fait le parallèle avec "
basé sur le Coran, ou basé sur la Bible", et me voilà réveillé pour toujours. Nous étions en juin 1982.
C'est ensuite le scandale du "contrat" que l'I.P.E. nous a donné à approuver après avoir pris tout notre argent, qui nous donné la preuve noir sur blanc, que nous n'avions plus du tout affaire à des thérapeutes, mais à des escrocs en bande organisée.
Quelques autres détails à l'adresse
Prisonnier d'un schéma janovien :
7.6.1. Prisonnier d'un schéma janovien.
Information partielle et restrictive : pendant plusieurs années, jusque très récemment, je suis resté prisonnier d'un cadre explicatif et normatif, emprunté pour l'essentiel à Arthur Janov. Pourtant, j'avais éprouvé de près le divorce total entre le dit et le fait, chez lui. J'avais éprouvé qu'il n'avait plus guère d'honnêteté, mais surtout l'appât du gain, l'égoïsme et l'orgueil soupçonneux d'un chef de secte. J'avais eu la preuve qu'il ne suffit pas d'adresser des critiques judicieuses envers les affirmations des confrères et concurrents, pour ne pas mériter exactement les mêmes critiques d'incompétence, et de retranchement dans des bunkers de théorie anomique et romancée. Mais j'avais aussi simultanément stoppé là mes recherches documentaires, en partant travailler en Bretagne.
Je gardais dans ma tête le schéma d'une cure lourde et longue, avec une grande ouverture à son vieux ressenti. A partir des années 1986-1989 (surtout à partir de 1988), je mesurais aussi à quel point maintenir, voire accentuer l'ouverture à la Janov, aurait été suicidaire, quand à domicile, on est soumis à un tel harcèlement de haine.
Je ne sais que depuis peu, que ce schéma était impropre. Mais je n'avais aucune autre information. Une ignorance assez largement partagée, du reste ! Le savoir est partout très cloisonné, balkanisé. Chez les psys aussi... Chez eux aussi, chacun ou presque, se place ses cloisons étanches, là où ça l'arrange pour accommoder ses phobies et ses rancoeurs, sans en avoir à en amender aucune. Et d'autre part, j'avais cessé de me chercher des poux dans ma propre tête, puisqu'à l'évidence, des trois termes : la relation, Gazonbleu, et moi-même, ce n'était certainement plus moi le plus pathologique, mais bien dans l'ordre : la relation, puis Gazonbleu, et moi en dernier. Du moins cet ordre était mon appréciation de l'époque.
7.6.2. Occasions manquées.
Je mets à part l'aventure de l'Institut Primal à Paris, en 1982, qui nous a dévoré de si grosses économies, et qui a marqué le début des gros problèmes conjugaux, mais par un biais imprévisible. Abandonnée au milieu du gué par les Janov mari et seconde femme (en représailles de son peu d'empressement à se séparer d'un mari excommunié par le chef de secte), Gazonbleu referma la parenthèse avec une brutalité et une amnésie stupéfiantes. Apparu dans son vocabulaire trois mois plus tôt, par adhésion à la mode, le mot « feeling » en fut désormais banni, et tous ses synonymes, même les plus approximatifs. La fermeture s'installa, et ne cessa plus jamais de progresser. Sans explications, sans mots, juste les faits accomplis. Alors que de mon côté, je n'ai de fait jamais cessé le travail sur soi-même. Comme si c'était pour faire mentir les prévisions les plus autorisées : quelle indiscipline à vivre et à continuer de ressentir à toutes forces, chez ce condamné par le chef de secte !
Le vrai problème à traiter ici est d'avoir manqué toutes les occasions de trouver à l'extérieur des aides, à ce ménage qui sombrait dans la fermeture, la suspicion, et l'autoritarisme le moins éclairé.
Sigbert a volé son grand-père, qui avait l'imprudence de transporter son argent liquide avec lui. Puis il s'est fait prendre à voler dans un magasin. Après avoir été le petit prince le plus épanoui et le plus attachant qu'on ait connu, Sigbert avait sombré dans une grande jalousie après la naissance d'Audowere, huit ans plus tard. Le psychologue de la P.M.I., fit exprimer Sigbert, qui avait plein de demandes à formuler, surtout envers son père. Je fis alors remarquer que ces demandes allaient à l'encontre des moeurs familiales dominantes, de biffer et supprimer le père le plus possible, et donc de priver Sigbert au maximum de son père.
Gazonbleu bondit de fureur, que j'osasse dire tout haut, et devant témoin, ce qui s'accomplissait en silence. Et ? Et rien. Tout en resta là. La loi du silence repris son cours. Il aurait fallu que je sortisse de ma passivité consternée. Le raisonnement « C'est lui le pro » ne sert à rien du tout. Le professionnel resta silencieux et passif, puis clôt boutique, et on n'entendit plus jamais parler de lui. Zéro assistance à personnes en danger.
Les psychoses puerpérales ne sont pas une rareté, mais celle de "
Gazonbleu" en 1986, déclenchée aussitôt après la naissance de notre dernière fille, est atypique et exceptionnelle : une paranoïa de combat.
Dans un premier temps, durant tout le mois de juin,
Gazonbleu batailla contre l'Inspection Académique, pour faire sauter le CE2 à notre fils "
Sigbert" (je conserve ces pseudonymes de barbares mérovingiens à mes enfants, tant qu'il est question de la maladie mentale familiale, et des actes criminels qui en ont découlé). Une bonne idée pourtant dans ce projet fou : elle voulait rompre la liaison de Sigbert avec un jeune pré-délinquant de la même classe. Le restant est beaucoup moins bon :
- Jusqu'à cette date funeste, Sigbert avait vécu parfaitement heureux en classe, petit surdoué sachant jouir de tout, largement premier de classe, extrêmement curieux, promettant de devenir un ingénieur de classe exceptionnelle. Passé directement de CE1 à CM1, il se trouva en échec dans toutes les matières excepté les mathématiques. Toute sa vie scolaire, puis en IUT, il demeura égaré dans ses études. Dans ses diplômes, il est resté à Bac plus zéro, malgré huit ans d'études supérieures. Sa seule sauvegarde est qu'il est resté depuis l'âge de quatorze ans surdoué en informatique, et qu'il est resté dans l'entreprise où s'était déroulé sa dernière formation en alternance.
Le monde est petit, et j'ai eu l'heureuse surprise, dans la halle d'escalade de l'Université Lumière, à Bron, d'être reconnu par Monsieur Guyot, professeur d'Education Physique et Sportive, qui avait été le professeur principal de Sigbert en 6e. Il m'a demandé des nouvelles de Sigbert, et m'a confirmé avoir préconisé que Sigbert retrouve sa classe d'âge, en redoublant sa sixième, au lieu de demeurer en échec presque partout. Mais lui aussi s'est retrouvé impuissant face à la combativité d'une paranoïaque de combat, ce qu'était hélas devenue mon épouse.
- Au lieu d'aller à l'école primaire la plus proche, Sigbert dut traverser les trois quarts de la ville, pour aller et revenir de l'école rue Jean Jaurès. Il avait huit ans en octobre. Je courais à sa rencontre, mais souvent il avait déjà parcouru la moitié du chemin, seul et triste.
- La jalousie de Sigbert envers la petite Audowere s'est alors installée définitivement. Il était durement déchu de sa place privilégiée de Petit Prince adoré de tous. J'ai fait mon possible pour recadrer cela et protéger Audowere de la fureur et de la jalousie de Sigbert : "Hé là ! Audowere est ma fille, et je t'interdis de la traiter ainsi !". De cela aussi, la famille resta empoisonnée à vie.
- Sigbert se mit à multiplier les conduites d'échec, et multiplia les larcins, se laissa facilement compromettre et corrompre par sa soeur aînée. Culmination en 1995 quand il se fit expulser de deux lycées successivement, pour trafic de cannabis. Redoubla sa Terminale, ce qui annulait finalement tout le mirifique et fallacieux avantage d'être en avance d'une classe.
- Autre aspect de la culmination en 1995 : en mars ou avril 1995 Frédégonde vola le livret d'épargne de Sigbert, n° 002 5055678 H, rempli à plus de 100 kF, et partagea avec lui le butin, car elle avait besoin de la signature de Sigbert, mineur de seize ans, pour pomper dessus. Ils ont dilapidé ainsi plus de 25 kF en deux mois. Ce fut Sigbert qui lassé mit fin à l'aventure, le 20 mai 1995. J'ai encore ici la copie des courriers que j'avais fait à l'époque à la CNE de Chalons sur Marne.
Ce furent la totalité de la scolarité de Sigbert, et le plus gros de sa carrière professionnelle, qui ont été ainsi sacrifiées, pour le rêve qu'il servit d'instrument de gloire à sa mère, en étant en avance d'une classe sur sa maturité réelle. Sigbert a payé le prix maximum, pour la psychose puerpérale de sa mère à la naissance d'Audowere.
Dans un second temps, à partir de juillet 1986,
Gazonbleu tourna définitivement sa folle agressivité contre moi. A la rentrée 1986, Gazonbleu batailla contre l'administration de son nouveau collège, pour répudier le nom marital, et reprendre le nom de son père.
En 1988, quand Sigbert n'avait pas encore dix ans, que sa soeur en avait treize et demi, ladite aînée Frédégonde endoctrinait déjà son petit frère contre son père, toute entière dans la mission parricide que sa mère lui avait confiée, pour se garantir un joli veuvage mains propres mains nettes. "
A force qu'on augmente les sévices à fond à fond à fond à fond à fond à fond à fond à fond, on va bien réussir à le faire craquer, déprimer et suicider !". Mais non, ce mode de veuvage n'était pas réaliste : je ne savais que trop où le couple mère-fille voulait en venir, Frédégonde ne pensait même pas à s'en cacher, d'une part. D'autre part, j'étais efficacement soutenu par mon travail, et par l'estime de mes clients satisfaits.
L'asthme de Frédégonde date aussi de ce temps, où, âgée de treize ans, elle accepta la mission parricide dont sa mère la chargeait.
Autre douleur psychosomatique, mais plus tardive : les coliques sans causes identifiables. J'ai dû au moins deux fois aller la chercher à l'infirmerie du lycée Pierre Ramus.
Evidemment, l'un des plus fameux
théorèmes de ma soeur disqualifie d'emblée mon témoignage : "
Tu y étais, donc n'es pas objectif, car tu es trop impliqué ! Moi je suis objective car je n'y étais pas, et ne suis donc pas contaminée par cette bande de fous. Je suis objective car mon intime conviction préalable n'est contaminée par aucun fait gênant. ".
Pendant trois ans, de juillet 1993 à juillet 1996, j'ai cru que la paranoïa desserrait son étreinte sur
Gazonbleu : sa folle guerre conjugale cessait provisoirement, et j'ai naïvement cru à une rémission. La réalité était toute autre : juste un renversement provisoire d'alliances, pure tactique. En effet, à force qu'elle encourage nos deux aînés à se conduire de façon ignoble envers leur père, ils en avaient conclu qu'il serait chouette de se conduire de façon ignoble envers elle aussi, de se vautrer dans la paresse et les larcins. La corruption des enfants pour qu'ils servent d'aide-bourreaux, c'est cela son résultat habituel... Gazonbleu s'aperçut que le seul personnage solide et stable de son entourage, c'était moi-même, et elle s'appuya sur moi pour tâcher de reprendre en mains les dérives délinquantes de nos deux aînés.
J'ai dû lutter à contre-courant, Gazonbleu me confiant son dégoût que lui inspirait notre gars vautré, ne travaillant pas ses matières du bachot afin d'échouer le plus possible, de mieux devenir "
la loque humaine" et le désespoir de ses parents, Gazonbleu espérant qu'on allait faire une alliance dans le dégoût et le rejet de Sigbert... Non, pas de blagues, Sigbert est mon fils, et si sa conduite nous afflige et est à blâmer et redresser, on n'a pas d'alliance de dégoût à nouer contre lui.
...
Connaissant donc le gourou Arthur comme je le connais, toute la malfaisance et la mauvaise foi de sa secte, j'ai vraiment peu de raisons de laisser faire de la propagande pour lui, sans rétablir les faits expérimentaux.
Dans le message suivant, vous allez lire la propagande que Ixe/corbeau/Charlot/Incognito/Jeanpapol/DOUHAIT Jean-Paul/vendredi a fait pour cet escroc.