Musée des horreurs et de la corruption > Exposition de la guerre sexiste. Industrie de la calomnie misandre.

En Hélène Palma & Martin Dufresne dans le texte :

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Jacques:
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  Posté le 24/03/2005 07:48:02   
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La soirée thema diffusée sur la chaîne arte le 22 mars 2005 à 20h30 présentait deux documentaires au cours desquels, pour la première fois,  il était proposé d'observer d'une manière novatrice les effets concrets de la résidence alternée imposée sur les enfants et d'analyser ce qui se cache derrière les revendications des groupes de pères.
On est en effet plus habitué à entendre et voir des pères (des adultes, donc) se lamenter sur leur sort après une séparation/un divorce en évitant le plus souvent de se renseigner sur les raisons de cette séparation ou de ce divorce. On est plus habitué à voir les mêmes pères se dire innocents quand ils ont été accusés de violences sur leurs ex-conjointes et parfois même sur leurs enfants.
Les chiffres sont disponibles, pourtant, et ils sont connus : on sait qu'environ 2 et millions et demi de femmes sont victimes de violences de tous types en France  dans le cadre privé. On sait que des enfants sont victimes de brutalités dans le cadre familial. On sait aussi que ces violences sont majoritairement masculines : même s'il existe des épouses et des mères violentes, les statistiques sont claires et il est même possible de leur donner une interprétation politique : en l'espèce, il est bien évident et reconnu que si ce sont des hommes qui battent des femmes, des hommes qui agressent des enfants, c'est parce que notre société ne s'est pas débarrassée de sa vieille hiérarchie sexiste.
Malgré cette connaissance des données tangibles mises au jour par des chercheurs et chercheuses, lorsqu'on en vient à discuter du divorce, tout le monde, au parlement comme dans les media semble étonnamment perdre la mémoire. C'est comme si la séparation remettait tout à plat, alors que ce sont précisément les femmes victimes de violences ou les femmes dont les enfants sont violentés qui cherchent les premières à fuir l'ambiance délétère de leur couple.
Or que propose-t-on à ces femmes-là? La perpétuation quasi-sadique des contacts avec celui qui les a terrorisées. Au nom d'un lien sacrosaint qui se devrait d'être maintenu entre les enfants et leur père (qui est en l'occurrence aussi l'agresseur de leur mère voire leur agresseur tout court).
Jusqu'ici, personne n'avait tourné la caméra dans cette nouvelle direction : celle du sort réservé aux victimes de violences lorsqu'elles doivent s'accommoder sans la moindre compassion des services sociaux ou judiciaires de dispositions aussi contraignantes qu'une résidence alternée.
On a donc pu voir Sabine, Nathalie, Martina, toutes victimes d'agressions (brutalités, cicatrice de césarienne ré-ouverte sous les coups, viols, insultes, dévalorisation, pression économique) expliquer combien la résidence alternée qui leur avait été imposée (comme le prévoit imprudemment la loi relative à l'autorité parentale votée en mars 2002) nuisait à leur bien-être et à celui de leurs enfants : Nathalie, agressée, doit laisser partir deux tous petits garçons même s'ils sont malades et se passer de leurs nouvelles (le père refuse d'en donner) pendant des semaines (5 semaines en été). Martina a elle aussi subi une résidence alternée alors qu'elle n'en voulait pas et alors que son ex-mari la battait et instrumentalise désormais leur fille.
Le documentaire était sobre, émaillé de très peu de commentaires : on nous a simplement donné à voir dans quelle terreur vivent ces femmes.
Le second documentaire se proposait lui de pousser un peu plus loin encore la réflexion et de se demander comment il a pu se faire qu'une loi aussi facile à pervertir que celle relative à l'autorité parentale de mars 2002 ait pu être votée en France. On s'est alors aperçu que la France n'est pas seule ni la première à avoir voté ce genre de texte, sous la pression d'associations de pères que les media nous présentent d'ordinaire comme des groupes de "victimes" absolument inoffensives. La réalité pourtant est bien plus préoccupante. Le milieu militant auquel j'appartiens sait cela depuis longtemps, à force de se contraindre à lire les élucubrations répugnantes accessibles sur les sites de ces associations; mais pour la première fois, là encore, on a pu voir et surtout entendre les énormités qui se cachent derrière le discours que nous tiennent ces hommes. L'intérêt des enfants leur importe peu : ils veulent "leur part", quoi qu'il en coûte à l'enfant. Surtout, ils ne supportent pas la liberté économique et idéologique qui permet désormais aux anciennes victimes de se défaire de l'emprise d'un agresseur. Ils ne savent plus comment rétablir leur domination (qui n'est pas aussi morte qu'ils essaient de nous le faire croire). Ils veulent même pouvoir intervenir sur une décision de poursuite ou d'interruption de grossesse alors que, faut-il le rappeler, l'affaire se passant dans le corps des femmes, et notre corps nous appartenant, la décision finale nous revient. Indiscutablement.
On a pu voir, ce soir-là, des hommes crispés sur leur désir de revanche, qui ont volé jusqu'à la couleur du féminisme (le violet) après avoir volé et vidé de son sens sa revendication à l'égalité : comment, en effet, un groupe économiquement et politiquement dominant peut-il avoir l'outrecuidance de demander l' "égalité"?
Comment les défenseurs des intérêts masculins les plus réactionnaires ont-ils pu berner les media, les parlementaires,l'opinion publique pendant si longtemps?
Il aura fallu attendre le regard aiguisé de Myriam Tonelotto, de Marc Hansmann et de Claudia Déjà pour nous ouvrir (au moins pendant quelques heures) les yeux.
Espérons que cela n'aura pas été en vain.




hélène palma
co-auteure (avec martin dufresne) de l'article "Le retour de la loi du père" paru en septembre 2002 aux Nouvelles Questions Féministes (volume 21, n°2)
professeure agrégée à l'Université Stendhal-Grenoble 3, docteure es lettres
féministe


****

J'ajoute, pour info et réflexion, ces quelques articles :


CONTRE L'EMANCIPATION DES FEMMES,
DES HOMMES ONT INVENTE «LA CRISE DE LA MASCULINITE».
Les hommes vont mal. Ah bon?

PAR VIRGINIE POYETTON
Paru le Vendredi 18 Mars 2005 dans Le Courrier, Genève
http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=39337
.
Egalité Le 8 mars 2003, Genève accueillait la première grand-messe des
hommes blessés: le «congrès international de la condition masculine». En
avril de cette année, le relais sera passé à Montréal. Ces colloques
font partie d'un mouvement plus large qui met en avant «la crise de la
masculinité» en réaction à l'émancipation (trop?) radicale des femmes.
Si ce courant est minoritaire au sein de la gent masculine, il participe
d'une tendance qui remet en question l'avancée des droits des femmes.

Depuis que les femmes s'émancipent, les hommes vont mal. Du moins, c'est
ce qu'affirment certains groupes d'hommes s'exprimant dans des congrès
ou sur de florissants sites Internet (1). Sans importance? Leur discours
est néanmoins à la mode et abondamment relayé par les médias.
L'argumentaire se veut simple, cohérent, concret: le féminisme a forcé
les hommes à changer et depuis ils se sentent dépossédés de leur
identité et de leurs droits. La liste des injustices dont ils souffrent
est longue: discrimination positive au travail en faveur des femmes,
préjugés favorables aux mères en cas de divorce, fausses allégations de
violence ou d'inceste, pensions alimentaires disproportionnées, hausse
du décrochage scolaire des garçons, augmentation des prescrïption
d'antidépresseurs. «Un discours de dominants», résume Anne-Marie
Devreux, sociologue française, chargée de recherche au CNRS. Les
arguments utilisés sont majoritairement reliés à l'émotionnel et
l'identitaire. Probablement parce que les inégalités matérielles entre
femmes et hommes sont toujours favorables à ces derniers.

SOUFFRANCE SUSPECTE

Cette «crise» trouve ses racines dans les années septante et les
avancées acquises alors par les femmes, notamment en termes de
participation au marché du travail et de contraception. Selon Anne-Marie
Devreux, les réactions positives de quelques hommes à ces changements
furent montés en mayonnaise et arbitrairement extrapolés à l'ensemble de
la société tout au long des années quatre-vingt. Ce n'est que dans les
années nonante, comme l'explique la sociologue Pascale Molinier dans
L'énigme de la femme active (2), que le discours optimiste sur les
nouveaux hommes et la constitution d'une nouvelle société égalitaire
laissa la place à un discours alarmiste sur «le malaise des hommes». Un
malaise qui s'expliquerait par la remise en question de certaines
pratiques et cadres traditionnels.
Si certaines féministes concèdent que l'évolution des rapports entre
femmes et hommes ont poussé des hommes à une remise en question de leur
rôle dans la société, elles restent très réservées quant à l'ampleur du
phénomène. D'abord parce que les inégalités touchent toujours
majoritairement les femmes - chômage, précarité, bas salaires - sans
oublier la violence, ensuite parce que la «crise» ne concerne qu'une
partie minime de la population masculine. «Chez les bourgeois ou dans
les cités, les garçons ne traversent pas de «crise de la masculinité»,
souligne Anne-Marie Devreux.
Par ailleurs, certaines «souffrances» masculines peuvent paraître très
suspectes. Comme la douleur des pères spoliés du droit de s'occuper de
leurs enfants. Etonnamment, souligne la sociologue, cette souffrance
apparaît essentiellement lors de la séparation du couple. «Quand les
hommes parlent «au nom de leurs enfants», c'est souvent contre les
femmes. La dépossession des pères de leurs droits est complètement
mythique. Ils oublient que la responsabilité parentale implique aussi
des devoirs.»

PERTE DE PRIVILÈGES

Au-delà d'un passager accès de colère, que cache alors cette «crise de
la masculinité»? «On constate qu'un état de crise surgit à chaque fois
qu'une domination est remise en question», remarque Anne-Marie Devreux.
Cette angoisse serait liée au sentiment de la perte des privilèges et du
monopole des hommes. Faut-il vraiment la prendre au sérieux? «Ce n'est
pas un phénomène secondaire. Cette «crise de la masculinité» est une
version soft de ce qui est en train de se mener plus particulièrement au
Canada et en France: une lutte ouverte des hommes contre les femmes et
contre les féministes», analyse Anne-Marie Devreux. Le débat sur la
mixité à l'école en est un bon exemple. Parti du Québec, il occupe
aujourd'hui ceux qui se sont auto-baptisés les «masculinistes». Sous
prétexte de défendre les garçons qui souffriraient de la réussite
scolaire des filles, ces derniers proposent un retour en arrière à des
classes non-mixtes.

SOUFFRANCE FÉMININE

Absurde, dira-t-on. La sociologue française ne banalise pas le
phénomène. En matière de droit des femmes, rien n'est jamais acquis.
Comme le prouve la mise en place de l'Allocation parentale d'éducation
(APE) en France, initialement attribuée à l'un des deux parents à
condition qu'il reste à la maison pour s'occuper de l'enfant entre 0 et
3 ans. Résultat: l'APE touche essentiellement des femmes et le taux
d'activité des mères de deux enfants a chuté de 80% à 50%. Un procédé
pernicieux pour remettre les femmes au foyer. «Il faut envisager le
phénomène au niveau mondial. Je pense que l'oppression des Afghanes ou
des Algériennes est de même essence que ces politiques de régression du
droit des femmes», commente Anne-Marie Devreux.
Pour la sociologue Pascale Molinier, cette «crise» cache également un
processus d'euphémisation des souffrances féminines. Contrairement à ces
dernières, «les formes masculines de décompensation sont spectaculaires
et bruyantes: rixe, sabotage, surendettement, violences domestiques,
suicides. Quant à la souffrance des hommes dominants, ce n'est rien de
dire qu'elle fait recette. «Le stress des cadres» a fait couler plus
d'encre ces dernières années que celui des caissières d'hypermarché. En
pointant la vulnérabilité des hommes ne risque-t-on pas d'avaliser
l'idée, bien commode pour le maintien de l'ordre social, que les femmes
sont formidables dans l'adversité?»
D'ailleurs, beaucoup de femmes ont elles-mêmes intégré ce discours sur
la «crise de la masculinité». Elles culpabilisent, ont le sentiment de
mettre la barre trop haut, d'en demander beaucoup, de vouloir trop.
Certaines sont aussi sensibles au discours des hommes bafoués dans leurs
droits parce qu'elles y trouvent plus de bénéfices personnels.

Notes :
(1) Divers sites Internet comme: http://www.la-cause-des-hommes.com ou
http://www.garscontent.com/index.html ou http://www.mensongefeministe.ca
ou http://www.perepourtoujours.ch
(2) Payot, Paris, 2003.
________

(Coupé pour les limitations de SMF. Suite dans le message suivant.)

--- Fin de citation ---

Jacques:
Suite du message précédent, coupé par suite des limitations techniques de SMF.

http://forum.aceboard.net/60786-1802-6172-0-PALMA-Helene.htm


--- Citation ---LE CONGRÈS QUI ENTEND REDONNER LA PAROLE AUX HOMMES

«Est-ce que l'homme est aussi méchant ou aussi minable que le suggèrent
les féministes? Est-ce que les femmes et les enfants seraient mieux si
les hommes disparaissaient de la planète? L'homme doit-il changer pour
se conformer aux attentes de la femme?» Voilà une série de questions
sans réponses qui auraient poussé John Goetelen, naturopathe, et Yvon
Dallaire, auteur de Homme et fier de l'être, à organiser le premier
Congrès international de la condition masculine, «Paroles d'hommes», en
2003 (1). Pour les deux hommes, ce congrès devait être l'occasion de
réfléchir sur la condition de l'homme aujourd'hui. Neuf intervenants
belges, suisses, français et québécois y ont abordé des thèmes tels que
«La femme n'est pas l'avenir de l'homme», «La violence faite aux
hommes», «La tendresse suspecte: pères présumés coupables» ou «Les
réseaux d'hommes: quand les hommes parlent». Quelque cent personnes
(dont 30% de femmes) auraient pris part au congrès. Le deuxième congrès,
qui aura lieu à Montréal du 22 au 24 avril prochain, entend avancer dans
la définition de l'homme du XXIe siècle. «Au lieu de se définir en
fonction des attentes des femmes ou en réaction à leurs exigences, les
hommes se demandent ce qu'ils voudraient devenir maintenant que les
femmes sont plus autonomes et de plus en plus responsables de leur
propre vie et survie.» En plus des thématiques déjà abordées, les
intervenants traiteront, entre autres, du mouvement gay et de la
condition masculine, des garçons à l'école et de l'influence des pères
sur l'éducation des fils, de la garde partagée ainsi que du suicide des
hommes. VPn

(1) Site Internet: www.parolesdhommes.com



*******************************

LE SEXE, UNE DIFFERENCE COMME UNE AUTRE
Propos recueillis par VPn

Si certains hommes se complaisent dans leur rôle de victimes, d'autres
cherchent à questionner leur place dans une société inégalitaire.
Rencontre avec Mathieu Carnal, sociologue, assistant à l'Université de
Lausanne et ancien membre des «Mâles Barrés». De 1998 à 2003, ce groupe
d'une quinzaine d'hommes a cherché à créer un espace de discussion sur
les rapports de genre et la domination masculine. Le groupe a disparu,
il y a deux ans, parce que, comme le signale en souriant Mathieu Carnal,
beaucoup sont devenus pères «et comme ils essaient de partager les
tâches, ils n'ont plus beaucoup de temps. Manière de prendre conscience
de la lourde responsabilité domestique des femmes.»

«Le Courrier»: Les hommes sont-ils réellement en crise?
Mathieu Carnal: A mon avis, non. Cette «crise de la masculinité» est
essentiellement une invention médiatique et psychologique. Elle est
apparue il y a quelques années dans les médias et dans certains
ouvrages. Elle postule que les féministes ont gagné la lutte, que les
femmes sont désormais au pouvoir et que, du coup, les hommes sont en
crise. Selon ses défenseurs, la société demande trop aux hommes: ils
doivent à la fois être virils et sensibles. Les pères divorcés seraient
spoliés de leurs droits. Cette théorie appartient à ce que Susan Faludi
a baptisé le «backlash». Dans un ouvrage du même nom, la journaliste
américaine montre comment les quelques modestes avancées du féminisme
ont engendré une contre-attaque violente du patriarcat.


L'émancipation des femmes passe-t-elle forcément par le malaise des hommes?
- Oui et non. Cela ne devrait normalement pas créer de malaise.
L'émancipation des femmes apporte beaucoup aux hommes.
Traditionnellement, les rôles sexués sont très limités. Les luttes pour
l'égalité ont permis aux hommes d'avoir un autre rapport aux enfants, à
leur sensibilité, à leur vie professionnelle. En revanche, si on part du
principe que la position avantageuse des hommes s'effrite avec les
avancées du droit des femmes, on peut imaginer le malaise de certains.
Ils perdent certaines de leur prérogatives masculines dans la
répartition des tâches domestiques ou dans la prise de décision au sein
du couple, par exemple. Au final, il s'agit d'un choix de société, à
savoir si on préfère vivre de manière égalitaire ou dans un rapport de
domination.


Les identités féminines/masculines seraient donc interchangeables?
- Le 8 mars, il y a eu beaucoup de débats autour de cette question à la
télé et dans les journaux. On nous agite toujours le spectre de la
similitude, d'une perte des différences qui feraient la richesse
humaine. C'est un argument peu convaincant. De manière globale, il y a
une infinité de différences entre les gens. Est-ce que les différences
entre une femme et un homme doivent être forcément plus grandes et plus
significatives que celles entre deux personnes du même sexe? En quoi la
différence de sexe serait-elle fondatrice de toutes les autres? Elle ne
devrait pas avoir plus d'importance que la couleur des chaussettes des
gens. Si l'appartenance à un sexe est tant martelée dans nos sociétés,
c'est bien parce qu'elle permet de perpétuer la domination masculine et
non pas parce qu'elle est une «richesse».


Est-il possible de s'affranchir d'une identité masculine stéréotypée?
- C'est extrêmement difficile. Nous sommes soumis à beaucoup de messages
contradictoires. Le principe de l'égalité, qui est le corollaire de
l'idéal démocratique, est généralement bien accepté par l'opinion
publique. Paradoxalement, il est également admis par la plupart des gens
que les hommes ont un rôle spécifique à jouer. Et cela est sans cesse
rappelé aux hommes dans les stéréotypes que véhiculent: le sport, les
images publicitaires, le cinéma ou les médias. Il devient alors
compliqué pour un homme de sortir de ce schéma, il passera plutôt pour
un inadapté que pour un progressiste. D'où la création des «Mâles
barrés». En constituant ce groupe, nous voulions nous donner d'autres
possibilités collectives d'appréhender les rapports femmes/hommes.
L'idéologie machiste doit être détournés non seulement par la présence
des femmes dans des lieux essentiellement masculins, mais aussi par le
changement des modes de fonctionnement. Ainsi la relative féminisation
des salles de rédaction ne sera un vrai pas pour l'égalité que si les
médias adoptent une manière moins sexiste de gérer leur fonctionnement
et de relater les affaires du monde.

Un homme peut-il être féministe?
- Je peux me dire féministe dans le sens où c'est un projet de société
qui est positif pour les femmes et les hommes. On pourrait alors être
homme féministe comme on peut aujourd'hui être blanc anti-colonialiste.
Dans le groupe des «Mâles barrés», nous avons préféré nous dire
pro-féministes. Les femmes doivent mener leur émancipation elles-mêmes
et les hommes peuvent valoriser leur propre travail d'émancipation en
espérant qu'un jour ces différences deviennent caduques. Etre un homme
et se dire féministe est présomptueux puisqu'on n'a pas accès à toute
une sphère de vécu féminin. Cela a mené à des dérives où des hommes
s'affichent publiquement féministes tout en restant profondément
machistes dans leur action. En se disant pro-féministe ou anti-sexiste
on évite de faire ce que les hommes savent si bien faire: tirer la
couverture à eux et récupérer un mouvement.

************************************
--- Fin de citation ---

Bien que sa signature n'apparaisse dans ce tronçon, pour cause de troncature, il s'agit toujours du message d'Hélène Palma.

Jacques:
http://forum.aceboard.net/60786-1802-6172-0-PALMA-Helene.htm suite


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  Posté le 27/03/2005 14:01:19   
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Bonjour,

Je me suis régulièrement tenue informée des
messages qui paraissaient sur le forum de sos
papa depuis la diffusion de la soirée thema du 22
mars 2005.
Amusée au début par l'extrême violence des propos
qui s'y tenaient, je me dois à présent
d'intervenir pour clarifier les choses.
Dans les derniers messages que j'ai pu lire, je
constate en effet que sos papa s'obnubile
maintenant sur la présence de mon nom, à la fin
du générique du second documentaire, dans la
partie "remerciements". Sos papa y voit la
"preuve" que je serais le "cerveau" de cette
enquête et en profite au passage pour
m'égratigner.

Je rappelle donc pour commencer qui je suis.
Universitaire, agrégée et docteure ès lettres, je
n'ai aucune preuve à fournir ni de ma compétence
intellectuelle, ni de mon recul analytique (ce
dont aucun membre de sos papa ne peut
manifestement se targuer). Militante de terrain,
j'ai été au contact plusieurs années de suite
auprès de femmes (et souvent d'enfants) victimes
de violences domestiques : je bénéficie donc
d'une expérience qui me donne la capacité de
penser en termes sociologiques, assortie d'une
connaissance des données scientifiques
disponibles sur les violences domestiques,
incestueuses, etc.
J'en ai d'ailleurs fait la preuve en écrivant un
article avec Martin Dufresne ("autorité
parentale: le retour de la loi du père") paru
dans une revue scientifique de sociologie (les
Nouvelles Questions Féministes, dont le comité de
lecture est composé de chercheurs et chercheuses
renommés parmi lesquels Annick Houel de
l'Université Lyon 2, Patricia Roux de
l'Université de Lausanne, Christine Delphy,
chercheuse en sociologie au CNRS).
Sos papa n'a rien d'autre comme légitimité que sa
"virilité" (mais il y a longtemps que cela n'est
plus une légitimité, et ça les fait enrager
d'ailleurs!) à opposer au travail de recherche
que nous menons.

Je voudrais ensuite clarifier ceci : j'ai été
contactée par email par une équipe indépendante
de réalisateurs de documentaires franco-allemands
en septembre 2003 : cette équipe avait lu en
ligne l'article que j'ai écrit avec Martin
Dufresne et l'avait trouvé très intéressant.
Ayant eu mon email, ils me demandaient
l'autorisation de s'en servir comme base d'un
travail de recherche journalistique. J'ai trouvé
l'idée excellente et l'ai encouragée. Je n'ai
cependant pas accepté d'être interviewée et j'ai
conseillé aux membres de cette équipe de faire
une enquête seuls afin de voir par eux-mêmes ce
qu'ils découvriraient. Ils ont donc fait ceci. En
surfant sur internet, ils ont trouvé les sites
orduriers que créent ces associations de pères,
la négation des violences domestiques, les
chiffres délirants sur les "fausses allégations",
le SAP, et  les autres élucubrations qu'on peut y
lire. Ensuite, ils sont allés les voir sur pied,
eux et leurs victimes. Et ils n'ont pas été déçus
comme le montrent leurs documentaires. Je ne suis
pas intervenue dans leur travail. A aucun moment.
On peut juste dire qu'en effet, l'article que
j'ai co-écrit et donc j'assume chaque virgule, a
pu leur ouvrir les yeux. Mais comme tout citoyen
je bénéficie de la liberté d'expression et en
l'occurrence, l'expression, à travers un article
documenté, d'un point de vue mûri et illustré par
des données sociologiques (ce qu'on ne trouve
jamais chez les groupes de pères militants: car
ces pères-là ne sauraient être considérés comme
la représentation fidèle de ce que sont les pères
aujourd'hui).
Sos papa préfèrerait sans doute que la revue NQF
et les articles qu'elle peut contenir soient
purement et simplement censurés: cela en dit long
sur l'appartenance politique qu'ils peuvent
avoir. Ils sont tout simplement ce qu'il convient
d'appeler des réactionnaires, nostaliques d'un
temps où les hommes avaient tous les pouvoirs
(celui de battre épouse et enfants, de répudier
l'épouse, de lui prendre biens, dot et enfants
sans qu'elle ait contre cela le moindre recours
possible. Vous aviez oublié? C'est dans le Code
Civil de Napoléon et symétriquement, dans la
législation britannique au même moment...).



Cordialement,


hélène palma.
--- Fin de citation ---

Jacques:
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  Posté le 30/04/2005 22:32:15   
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Bonjour,
voici ce qu'on peut lire sur un site de groupe de pères divorcés belges.
L'écriture est parfois un peu confuse, mais l'essentiel est dit (voir passages en rouge) : ces hommes ne pensent pas, contrairement à Alain Lipietz, qui l'a clairement exprimé lors du documentaire diffusé le 22 mars 2005 sur Arte, que le corps des femmes étant le leur (et seulement le leur) c'est à elles seules que revient la décision de recourir ou non à une IVG.  Ces hommes-là pensent tout au contraire que l'autre parent a son mot à dire : comprenez en clair qu'ils veulent pouvoir imposer une grossesse à une femme qui n'en veut pas ou imposer un avortement à une femme qui se sent tout à fait prête à assumer seule un enfant.




Bienvenue au Moyen-âge.






Hélène.










***********








Les brèves parentales
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Age du père, fausses couches et infanticide (04/05) ab21
En France, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) vient de publier une étude sur les fausses couches. Le nombre de fausses couches spontanées entre le 2e et le 4e mois d'une grossesse augmenterait de 30% quand le père est âgé de 35 ans ou plus. Etre père avant 35 ans diminue fortement le nombre de ces fausses couches.
Les chercheurs français ont détecté un lien entre la fréquence des anomalies chromosomiques dans les spermatozoïdes et l'âge du père. Ces anomalies provoquent la moitié des fausses couches spontanées. Le risque augmente progressivement de sorte qu'entre 20 et 50 ans, le risque est doublé.
Ces recherches ont été validées quel que soir l'âge de la femme. Lorsque la femme et l'homme sont plus âgés, les risques sont cumulés. Pour rappel, chez les femmes, l'effet de l'âge était connu depuis longtemps. Par exemple, une femme de 40 ans sera confronté à un risque de fausse couche trois fois plus élevé qu'à 20 ans.
Cette étude prouve, pour ceux et celles qui en doutent encore, tel le député européen vert français, Alain Lipiets, que l'embryon, sa santé, son bagage génétique ainsi que l'enfant à naître sont le fruit de deux êtres différents, un père et une mère et non uniquement celui de la mère. Si effectivement, c'est la mère qui porte l'enfant, que c'est son corps, il n 'en reste pas moins que ni mère ni père n'en sont le ou les propriétaires. Ils ont surtout des responsabilités dès qu'ils ont décidé de le garder.
La mère ayant le droit d'avorter si elle le choisit, en respect des législations nationales. Une fois le choix opéré et/ou les délais légaux dépassés, sauf circonstances médicales exceptionnelles, l'enfant " n'appartient " plus à la maman. L'avortement est donc un droit relatif (pas absolu) jusqu'à un certain âge de l'embryon selon les diverses cultures juridiques.
Il est relatif car il est lié à la volonté ou à la possibilité ou non de garder un enfant. Lorsque le choix est définitif, l'enfant à naître récupère sa personnalité ethico-juridique même s'il garde sa dépendance alimentaire (au sens juridique) et éducative vis-à-vis de ces deux parents.
Il n'est plus un embryon, ni un foetus, ni un possible, ni une excroissance ; il devient une réalité, un enfant à venir, un être à part entière parce qu'il a été choisi. Ni le père, ni la mère n'ont alors le droit de lui ôter la vie. Un certain nombre de femmes infanticides ne l'ont pas encore intégré, un certain nombre d'hommes démago-féministes non plus.

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  Posté le 06/05/2005 18:18:04   
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Bonjour,




je viens de prendre connaissance de votre article intitulé "Enfants: les réacs de la famille ne baissent pas la garde" paru dans le Libération du 05/05/05, et je tiens à vous écrire pour vous faire part de mon point de vue.


Tout d'abord, je ne vois aucune signature à cet article et m'en étonne un peu : j'aurais aimé savoir à qui m'adresser.


Mais ce qui est le plus préoccupant dans cet article, est le fait que vous tentiez de stigmatiser comme "réacs", dans le but évident de les discréditer, TOUS les opposants à cette mesure rendue légale par la loi relative à l'autorité parentale de 2002 : l'imposition judiciaire de la résidence alternée quel que soit le contexte de la séparation.
Or, et vous le montrez vous-même, cette mesure est très loin de faire l'unanimité. Elle est même très controversée, pour différentes raisons, par des personnes et des professionnels très variés, des pédopsychiatres, l'Association Française de Psychiatrie (ce qui n'est quand même pas rien), autant que des sociologues, des philosophes, le plus souvent féministes.
Vous n'auriez rien perdu, avant de vous lancer à écrire cet article, à vous renseigner sur le contenu de la revue  Nouvelles Questions Féministes n°2 volume 21, dans lequel Christine Delphy, sociologue féministe, directrice de recherches au CNRS égratigne dans son éditorial la loi de mars 2002. Vous auriez aussi beaucoup appris en consultant le point de vue de Michèle Le Doeuff, philosophe, féministe, et professeure à l'EHESS (ce qu'elle pense de cette loi est notamment lisible dans un entretien paru dans l'ouvrage Intellectuelles, du genre en histoire des intellectuels Nicole Racine et Michel Trebisch, pp 293-308).
En voici une citation :


"Que s'est-il donc passé? On peut d'abord dire ceci : une cassure se fit sentir au tout début de 2002, quand le gouvernement proposa au Parlement une réforme de l'autorité parentale renforçant considérablement les droits des pères divorcés, même si le divorce est prononcé pour violences domestiques. Cela fut vécu par beaucoup comme un acte de collusion entre l'Etat et le patriarcat à l'état pur, car le patriarcat, c'est aussi l'appropriation des enfants par les pères, celle des femmes par les hommes pouvant être vue comme le moyen de cette appropriation fondamentale. ou peut-être convient-il de dire que ces deux facettes renvoient l'une à l'autre, les enfants pouvant être un mode d'appropriation de leur mère par leur père ("si tu me quittes, je les garde"). En tout cas, des associations et des intellectuelles exprimèrent leur désaccord vis-à-vis de la réforme de l'autorité parentale, mais en pure perte." Michèle Le Doeuff, p. 307, opus cité.


Plutôt que de vous évertuer à chercher chez "l'enfant d'abord", association honnête et travailleuse, les traces d'un esprit dit "réactionnaire", vous feriez peut-être mieux de vous pencher sur la prose des associations de pères divorcés : comme l'a montré la soirée thema du 22 mars 2005 (deux documentaires excellents: "Quand le père devient l'ennemi" et "in nomine patris"), ces groupes de pères ont tout lieu d'inquiéter, si l'on prête attention à leurs arguments violents, à leurs actions-choc et à leur accoutrement para-militaire (treillis, char d'assaut)... C'est plutôt là que je les vois, moi, les "réacs"....




Hélène Palma
Féministe
Professeure agrégée et docteure ès Lettres (Université Stendhal)
co-auteure de l'article "autorité parentale: le retour de la loi du père" paru dans les Nouvelles Questions Féministes volume 21 n° 2.

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  Posté le 05/09/2005 00:27:06   
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Reçu de H.PALMA

il y a 4 ans, à l'automne 2001, Martin Dufresne
et moi-même tentions de lancer une action pour
contrer la progression au Parlement d'une réforme
du Code Civil permettant l'imposition par la
justice, à des parents qui n'en voudraient pas,
de la résidence alternée de leurs enfants en cas
de divorce ou de séparation.

Martin Dufresne avait sous les yeux, au Canada,
d'innombrables exemples de femmes et d'enfants,
qui, victimes de violences psychologiques et/ou
physiques avant la séparation, voyaient leur
calvaire prolongé pendant des années à cause de
ce type de disposition légale. Nous avons donc
uni nos forces, bientôt rejoints par d'autres,
pour tenter de raisonner le gouvernement Jospin
de l'époque, et le ministre de la famille,
Ségolène Royal.
Ce fut en pure perte: nous avons en effet vite
constaté que des groupes de pères, et notamment
Sos Papa, avaient soigneusement préparé le
terrain, s'introduisant directement ou par voie
détournée, aux plus hauts niveaux de décisions,
faisant pression sur le Parlement, notamment lors
des réunions préalables à la préparation de cette
proposition de loi, ou encore auprès de nombreux
députés à titre individuel.
C'est dans ces conditions que le 21 février 2002,
lors de la dernière séance de l'assemblée
nationale avant fermeture de sa session, cette
proposition de loi était adoptée, à la hussarde,
et non sans faire l'objet de contestations de la
part de plusieurs groupes parlementaires de
divers bords politiques.
En mars 2002, cette réforme du Code Civil entrait
en vigueur et ce fut un déferlement de résidences
alternées autoritairement ordonnées par des juges
aux affaires familiales enthousiastes. Femmes
battues, femmes menacées de mort, enfants
victimes de brutalités de tous types: tout le
monde fut traité sur un pied "d'égalité".
On s'aperçut avec étonnement que même les bébés
n'échappaient pas à la règle cruelle du
"découpage en deux selon les pointillés": des
rythmes aussi farfelus qu'une demi-semaine par
parent furent ainsi imposés à des nourrissons.
Des médecins spécialistes de psychiatrie de
l'enfant, comme le Docteur Maurice Berger,
eurent, en conséquence directe de cette réforme
du Code Civil, à soigner des enfants atteints de
pathologies variées et sérieuses, certaines
n'ayant plus été observées dans de telles
proportions depuis la seconde guerre mondiale
(angoisses d'abandon notamment).
En 2003, des psychiatres membres de l'Association
Française de Psychiatrie firent connaître au
nouveau gouvernement leur grande inquiétude. Mais
là encore sans effet.

Aujourd'hui, le drame continue. Le caractère
autoritaire de cette réforme du Code Civil est
une absurdité: une résidence alternée doit être
un choix de vie concerté et librement accepté par
toutes les parties. Un tel mode d'hébergement des
enfants ne peut se pratiquer dans un contexte de
violences ou de conflits. Il ne peut se pratiquer
chez tous les enfants quel que soit leur âge,
leur psychologie, leur personnalité. Il ne doit
pas empêcher des parents chômeurs d'envisager un
déménagement pour trouver un emploi...
Autant de précautions que cette réforme du Code
Civil, et par conséquent la Justice, préfèrent
ignorer. Royalement.

Il est temps que la Justice laisse aux individus,
et notamment les plus vulnérables d'entre eux, le
choix de décider de leur existence.
Il est temps d'arrêter les dégâts.

--- Fin de citation ---
...

Jacques:
http://forum.aceboard.net/60786-1802-6172-0-PALMA-Helene.htm fin provisoire pour cette source.

--- Citation --- CERF
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  Posté le 04/10/2005 12:05:24   
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Bonjour,


l'association l'Enfant D'Abord organise un rassemblement le 19 novembre 2005 contre les résidences alternées imposées judiciairement.


Voici leur tract. Merci de diffuser.




Hélène Palma.




********


RASSEMBLEMENT AU TROCADERO


organisé par


L'ENFANT D'ABORD
8 rue de Turenne - 38000 Grenoble
T : 04 76 46 30 86
association@lenfantdabord.org
                       http://www.lenfantdabord.org

Sur le Parvis des Droits de l'Homme


Pour la journée des Droits de l'Enfant




SAMEDI 19 NOVEMBRE
De 14heures 30 à 17 heures
                                                 


             Pour dire NON aux résidences alternées IMPOSEES PAR LA JUSTICE

                                                           EN EFFET :

Lors des divorces ou séparations parentales, la loi de Mars 2002 permet aux juges aux affaires familiales d'imposer aux enfants des résidences alternées entre le père et la mère.

                                                                 MAIS


I - Cette loi ne précise rien :


Age de l'enfant :

Exemple : arrêt de l'allaitement au sein de bébés afin de leur imposer une résidence alternée de 8 jours chez la mère, 8 jours chez le père.

Distance des domiciles des parents:

Exemples : un enfant de 24 mois a passé, alternativement et pendant un an, un mois chez son père aux USA puis un mois chez sa mère dans le sud de la France, puis un mois chez son père aux USA puis un mois chez sa mère etc. etc  (durée voyages :18h, décalage horaire : 7h.)

Une petite fille de 5 ans vient de partir pour 1 an chez son père. L'année prochaine, à la rentrée, elle passera 1 an chez sa mère, puis elle repartira 1 an chez son père etcŠ Elle changera d'école ainsi chaque année !

Conflit entre les parents :

Exemple : des pères qui jettent le « doudou » de tous petits enfants parce qu'il vient de chez la mère ou qui changent les vêtements mis à l'enfant par la mèreŠ.


Violences conjugales :

Exemple : une jeune mère qui a été frappée violemment, certificat médical à l'appui et quinze jours d'ITT, s'est vue ordonner une résidence alternée de 8 jours/8 jours pour ses tous jeunes enfants.



II - Des juges maintiennent la résidence alternée alors que les enfants en sont malades :

Hurlements et réveils la nuit, crises d'angoisse, prostration, eczéma, asthme, vomissements, dépression, menace de fugue ou de suicide etc. 

III - Mais aussi de plus en plus souvent :

Des mères perdent la garde totale de leurs enfants encore très jeunes parce que :

Elles ont enfin trouvé du travail mais trop loin de chez le père !

Elles ont été mutées professionnellement !

Elles ont accepté une promotion qui leur permettait de mieux vivre, mais qui les éloignait du domicile paternel !

Elles ont repris des études et devaient faire un stage ailleurs qu'à l'endroit où habite le père !

IV- Enfin :

Des pères ne peuvent voir leur enfant qu'un week-end sur deux !


Nous demandons que cette maltraitance cesse.

Que les juges aient une grille de lecture de rythmes d'hébergement  qui préserve :


- L'équilibre de la mère
- L'équilibre du père
- Et surtout celui de l'ENFANT  en fonction de son âge et du contexte familial.

VENEZ NOMBREUX. NOUS DEVONS ETRE ENTENDUS.




L'ENFANT D'ABORD
8 rue de Turenne - 38000 Grenoble
T : 04 76 46 30 86
association@lenfantdabord.org
http://www.lenfantdabord.org


--- Fin de citation ---

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