Pour en revenir au fond de ton histoire, tu sembles ne pas avoir perçu qu'est intervenu un autre pervers ou une autre perverse, dont tu ne peux plus séparer la malveillance : l'avocat de l'ennemi.
En revanche tu as correctement identifié que ton avocat est terrifié par les préjugés du juge. Pascal Dazin avait aussi consigné l'aveu d'un "expert" judiciaire : "De toutes façons je conclurai dans le sens demandé par le juge".
Ma première avocate aussi avait fait valoir que la juge ne tolérerait jamais qu'on démontre que les griefs composés par l'avocate de ma très charmante épouse étaient tous grossièrement mensongers. A la rigueur on pourrait me laisser démonter un ou deux mensonges, mais accepter les vingt-huit autres. Et que sinon la juge se vengerait.
Autres témoignage : mon oncle en procès avec ma soeur, le juge fait un faux en écriture, introduisant une vingtaine de fois dans sa lecture d'une pièce (le contrat) un mot qui n'y était pas et qui en change complètement le sens, l'administrateur de biens ne fait pas appel : dépendant entièrement des choix des juges qui lui confient des missions ou pas, il ne va quand même pas se les mettre à dos en faisant appel d'une de leurs fautes les plus grossières, quand même !
La situation n'étant pas révolutionnaire, le système judiciaire ne s'amendera pas.
Et aucune révolution n'a jamais réussi quoi que ce soit sans la participation constante de gens instruits, en provenance (et souvent en rupture) de classes plus aisées. Alexandre Pouchkine (tué en duel en 1837) était désespéré par l'absence totale de classe moyenne en Russie de son temps : entre l'aristocratie hyper-privilégiée et le peuple illettré, il n'y avait encore rien, rien qui put tenir le rôle du Tiers-Etat de la révolution française. Pouchkine pressentait que la révolution russe serait absurde, violente, et sans issue.
Or ici, pour des raisons territoriales ("Nous sommes les seuls intellectuels autorisés !"), les chefs du forum SOS-papa et maman ont joué à fond la guerre contre les instruits. Au moins dix ans de perdus et gaspillés, irréparables.
Contre le monopole vérolé, optimisé depuis des siècles au profit des avocats et autres auxiliaires d'injustice, oui, il y aurait des solutions : organiser la concurrence par des médiations, qui échapperairent à l'honorable Monopole d'avocats, et instituer une supervision élue, qui pourrait être saisie sur les fautes de méthode et de rigueur, fautes professionnelles multipliées par l'Honorable Monopole pour les besoins de sa guerre sexiste de misandrie. SOS-papa s'est systématiquement fourvoyé en ne répliquant qu'opinion contre opinion, aux innombrables accusations (de délit d'opinion) écrites par le lobby féminazi. C'était une faute stratégique lourde, qui n'avait aucune chance de convaincre qui que ce soit dans l'appareil judiciaire, dans l'appareil médiatique, dans l'appareil politique. L'industrie de la calomnie sexiste misandre y détient bien trop de positions-clés, est en situation hégémonique sur tous les media.
"
La situation n'étant pas révolutionnaire", écrivais-je avec résignation en avril.
Mais certains personnages ayant fait l'Histoire de France, quoique dans l'ombre du Secret du Roi pour Charles de Broglie (1719-1781), auraient réagi différemment :
Rendons révolutionnaire la situation, palsambleu !Que manque-t-il donc ?
Des
cahiers de doléances, remplis dans toute la France.
Et donc déjà une méthode pour faire emplir ces
cahiers de doléances, vers l'efficacité. Ce sera ma tâche des prochains mois.