Musée des horreurs et de la corruption > Le Ministère Public
Faites gaffe à nos carrières, bon sang !
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Virginie:
--- Citation ---Bonjour,
Pensez-vous ce scénario crédible ?
<http://www.pierre-perret.fr/2011/01/pierre-perret-bouillon-canard/>
--- Fin de citation ---
--- Citation ---Le bouillon de canard
© Editions Adèle 1977 EMI 7243 522258 2 8 Auteur Compositeur Pierre Perret
(Refrain)
Il tombait un sacré bouillon d canard
Elle avait des cheveux tout mouillés
De grands yeux effrayés
Des blue-jeans tout souillés
Il tombait un sacré bouillon d canard
Elle me dit monsieur je crois que vous êts bien tombé
A faire du stop la nuit je sens que j me suis enrhubée
A la lueur de mes phares je lai prise par la main
Et dans lautre elle tenait une bêche de jardin
Deux carrfours plus loin on arriv devant sa maison
Isolée de tout qui sentait bon la fenaison
Entrez je vis tout seule je suis veuv depuis peu
Un grog vous fera du bien profitez de ce bon feu
(au Refrain)
Voilà me dit-elle javais épousé un forban
Aux moeurs équivoques une folle perdue dans ses rubans
Cétait une vraie chochotte le roi du tourniquet
Jadore les jeux vilains mais jai horreur du bilboquet
Tout en me narrant ses gros déboires conjugaux
Elle ôta ses jeans devant la flamme des fagots
Et le tee-shirt marine qui moulait ses seins blancs
Vola au-dssus de la vierge qui protégeait son enfant
(au Refrain)
Cest ainsi dit-elle pour en finir une fois pour toute
Que jai dû saupoudrer un peu d cyanure dans son yaourt
Je n suis pas rancunière monsieur croyez-le bien
Car je lai enterré moi-même et de mes propres mains
La suite de lhistoire je ne la perçue que fort peu
Tout perdu que jétais entre ses jolies griffes bleues
Et puis ce grog perfide comme ses grands yeux de chat
Mexpédia dans les vaps aux frontières de lau-delà
(au Refrain)
Ce quelle disait aux flics je ne men suis jamais bien souvnu
Y avait deux cents gendarmes et des menottes et jétais nu
Elle leur parlait très vite de viol dassassinat
Et je crus deviner quil était fort question de moi
Me brandissant la bêche qui avait ensevli son mari
Elle hurlait salaud où as-tu enterré mon chéri
Notre police madame ferait parler un mur
Et ce monstre avouera lui dit le chef soyez-en sure !
(au Refrain)
--- Fin de citation ---
Faites gaffe à nos carrières, bon sang !
On n'est pas toutes-puissantes, ou pas tous les jours.
Certes ce n'est pas l'envie qui nous manque, d'embastiller et de suicider des innocents pour l'exemple, pour terrifier les autres mâles, mais des fois il faut ruser avec la presse, avec un avocat d'en face qui serait fouineur ou tenace. Mais si, ça arrive, on ne les détient pas tous, hélas.
Des fois oui, on peut faire disparaître du dossier toutes les pièces qui innocenteraient le mâle présumé coupable, mais des fois on est trop surveillées, on ne peut pas, on n'a pas assez de complices sur la place. Et si on se fait pincer, alors adieu carrière ! Adieu avantages !
Alors mesdames qui avez à faire un assassinat qui vous arrange, soyez organisées, ne laissez traîner aucun indice compromettant. Souvent nous pouvons en escamoter quelques uns, par solidarité pour la Cause Féministe, mais pas toujours.
Faites attention à nos carrières, bon sang !
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