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syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* le: 21 janvier 2008, 10:18:21 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:48:12 par Jacques *
BONJOUR,



Je suis dans une telle situation depuis 5 ans...

Après une situation de couple insupportable (Mobbing, manipulations, ou j'avais le sentiment de vivre dans un secte, etc... etc...)

J'ai fini par demander le divorce, juste avant de m'écrouler définitivement.

Les enfants du couple étaient totalement de mon coté depuis leur naissance, et avaient eux aussi énormément de mal à supporter les excès permanents de la maman.

Malheureusement pour moi, je n'avais absolument pas prévu, ni imaginé la mise en place par le Maman d'un SAP... Dont je n'avait par ailleurs jamais entendu parler à l'époque.

Depuis 5 ans toutes mes tentatives de conciliations ont été des échecs, pire encore la maman les exploite pour justifier ses positions et me faire passer pour le bourreau.

Conclusion, depuis plusieurs années je souffre en silence, j'oppose une neutralité bienveillante, pour ne pas mettre de l'huile sur le feu.

Juridiquement rien n’est faisable, les enfants sont devenus des jeunes majeurs…

Par ailleurs, pour éviter que les marionnettes puissent un jour échapper au contrôle du marionnettiste, ce dernier, s’oppose à toute tentative d’autonomie, et à tout organisé (et pour longtemps) pour héberger ses descendants sous son toit …

Cela dit, que faire pour espérer (ou avoir une petite chance) qu'un jour les marionnettes reprennent leurs fils en main ???

Faut-il être totalement passif, et laisser passer des décennies dans l’espoir que … ?

Ou y a t’il quelque chose à faire pour tenter d’accélérer la normalisation de la situation ?

MERCI DE VOS CONSEILS ECLAIREES....





Jacques

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Enfants compromis comme aides-bourreaux...
* Réponse #1 le: 22 janvier 2008, 03:10:32 *
* Modifié: 22 janvier 2008, 05:15:05 par Jacques *
Dans ce domaine de la violence sournoise et organisée, la toute première analyse est celle des forces et faiblesses en présence. Eric Berne commençait ses groupes thérapeutiques, en faisant travailler les gens sur ce que l'on peut faire, sans que des autorités mettent fin à l'expérience de groupe, ou un fou, ou un incendiaire, ou un assassin. La première qualité testée chez un thérapeute, par ceux qui vont peut-être lui faire confiance, c'est sa puissance. Au sens politique et managérial, bien sûr, pas au sens sexuel : sa puissance protectrice, disponible et vigilante pour protéger les changements et le cadre du changement. Son éthique, sa loyauté exemplaire, son habileté technique et son empathie ne sont testées qu'ensuite.

Vos enfants aussi, comme tous les pervers, ne sont sensibles qu'à votre faiblesse ou à votre puissance. Vous devez absolument devenir une puissance incassable, avec qui ils devront compter.

Je crois que le titre du film, passé en télévision voici environ 3 ans, était "Les voies du paradis". Milieu : des cheminots syndicalistes et anciens résistants, du temps de la vapeur, début années cinquante. Comment le fiston est amené à se réconcilier avec son père après le décès accidentel de la mère ? Par une ruse des camarades syndicalistes, qui en organisent l'éloge - d'ancien résistant notamment, et de futur responsable local  - en faisant mine de ne pas savoir que le gamin les écoute secrètement, depuis le grenier.

Face à cette guerre à mort contre ton existence de père, tu dois ne plus être seul, t'organiser avec d'autres victimes et d'autres témoins, pour devenir collectivement forts et exemplaires, une puissance culturelle et morale avec qui il faut compter. Et si de plus, tu devenais une puissance économique et juridique avec qui il faut compter, ce n'en serait que mieux.


J'oubliais : de toutes façons, tu seras affreusement déçu par leur avenir, par les infirmes logiques et affectifs que la corruption acceptée a fait d'eux. L'aliénatrice les a amputés d'une majeure partie de leur humanité, et il est très improbable qu'ils en guérissent. Ce sera un grand malheur pour leurs conjoints, et pour leurs enfants éventuels, qui paieront le prix fort.
Mes propres enfants étaient stupéfiants d'indépendance d'esprit, et de curiosité, aussi longtemps qu'il étaient protégés en ce sens par leurs deux parents. L'indépendance d'esprit, cela s'enseigne par l'exemple. Mes enfants sont progressivement devenus des larves, à mesure qu'ils étaient compromis dans la mission parricide que leurs assignaient conjointement ma mère, mon épouse, et la perverse manipulatrice et histrionique lisible par ailleurs sous la signature de "Alie Boron". Le courage, il n'y en a plus, le discernement, il n'y en a plus, l'éthique et la loyauté, il n'y en a plus, la maturation a foutu son camp avec. Le mobster fait le plus gros des dégâts dans son cheptel de complices. Sa guerre civile contre un bouc émissaire, lui sert de ciment pour sa secte : un lien pervers et sadique. Bien qu'on finisse tardivement par s'inquiéter de l'aspect criminel des agissements du mobster en chef, on n'a pas encore pris conscience qu'il est un criminel envers l'humanité de ses enfants et subalternes.

Voici quelques siècles, c'étaient les maladies qui tuaient nombre de nos enfants, et la médecine du temps était impuissante. Quand j'étais en Algérois voici 29 ans, la mortalité infantile y était encore élevée, on enterrait un enfant dans le cimetière devant lequel je passais à pieds, aux environs de Bouchaoui. Tu dois faire le deuil de cette paternité là, assassinée pour des raisons modernisées. Tâche de te refaire une vie de famille heureuse et créative sans eux, de les rendre tellement jaloux de ton bonheur reconstitué, qu'il chercheront à surprendre ton secret.

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #2 le: 30 janvier 2008, 12:59:18 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:48:53 par Jacques *



Merci beaucoup Jacques, pour cette réponse  claire et pertinente …

J’avoue humblement que la clarté avec laquelle la situation est exprimée, m’inquiète un un peu, et ne m’arrange pas trop...

Cela dit, j’ai bien conscience que le « gourou » utilise des armes, contre lesquelles je n’ai aucune parade. Seul l’éloignement, la non implication, la neutralité de ma part me permettent de me protéger (à minima pour l’instant.)

Ne pas être atteint, à défaut de pouvoir se défendre.
Comme disait mon grand-père, loin du front il est possible d’espérer devenir un vieux soldat…

En conclusion, selon vous, il est impensable que les « manipulés » puissent un jour, au fil du temps qui passe, de l’apparition d’une certaine sagesse liée à l’âge, ainsi que de la remémoration inévitable de quelques excellents souvenirs de leur enfance, être tentés de se faire leur propre idée de la situation dans laquelle ils ont été plongés, malgrés-eux… ???

Cordialement

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #3 le: 30 janvier 2008, 01:30:14 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:49:13 par Jacques *
Second message à jacques…

Pardon, mais dans mon message précédent j’ai omis de poser une question, pourtant cruciale.

Il m’arrive en de très rares occasions, une à deux fois l’an au maximum, de croiser dans un cadre professionnel un de mes enfants sous le coup du SAP.

Je passe les détails de telles rencontres, difficiles délicates, immense gène des deux parties, crispations réciproques, mais je m’efforce toujours de conserver un calme olympien, un sourire, et  il m’arrive...  de pouvoir... parfois... d’exprimer quelques mots…

Voici mes questions :

1) Que dire (en de telles situations) pour ne pas en dire trop et ne surtout pas envenimer la situation ?

2) Que faut-il absolument et impérativement éviter de dire  pour les mêmes raisons ?

Merci pour tout

Cordialement

Jacques

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Que faire ?
* Réponse #4 le: 30 janvier 2008, 11:18:24 *
* Modifié: 30 janvier 2008, 11:30:42 par Jacques *

Il m’arrive en de très rares occasions, une à deux fois l’an au maximum, de croiser dans un cadre professionnel un de mes enfants sous le coup du SAP.

Je passe les détails de telles rencontres, difficiles délicates, immense gène des deux parties, crispations réciproques, mais je m’efforce toujours de conserver un calme olympien, un sourire, et  il m’arrive...  de pouvoir... parfois... d’exprimer quelques mots…

Voici mes questions :

1) Que dire (en de telles situations) pour ne pas en dire trop et ne surtout pas envenimer la situation ?

2) Que faut-il absolument et impérativement éviter de dire  pour les mêmes raisons ?


Là je crains fort d'être la dernière personne qui puisse donner un conseil valide. Mon propre échec est total.
Voir déjà l'analyse des forces en présence : qui as-tu qui soit dans ton camp, dans le camp de la continuité de la famille et de la paternité ?

Une des raisons de mon propre échec total, est que dans ma famille d'origine, les deux séniors étaient en dessous de tout, toutes deux pas 100% inutiles, mais aussi franchement nuisibles, irresponsables et mi-fourbe, mi-avides de façade honorable et d'apparence de beau rôle. C'est bien parce que tant ma mère que ma soeur, voire de vieux amis, étaient d'avance acquises aux deux tueuses, que j'ai été acculé à redécouvrir les procédés d'exposition ironique, ceux par lesquels au 18e siècle Jonathan Swift, Montesquieu et Voltaire firent chacun oeuvre historique. Exposer mon propre point de vue sur la préparation d'assassinat (août 1997) était garanti d'échec, d'avance. J'ai donc exposé le point de vue des tueuses, impatientes d'écarter tous témoins gênants. La suite est moins brillante, car mon avocate aussi, était acquise à la criminalité organisée... Guerre sexiste oblige. Solidarité entre avocates aussi.

Que peux tu en retenir, à transposer à tes besoins ?
Non pas exposer ton point de vue, mais un autre, qui éclaire la scène sous un jour inattendu, qui surprenne.

Une suggestion possible : exposer leur point de vue, à la façon dont Voltaire fait l'éloge de la guerre, ou Montesquieu l'éloge de l'esclavage. Par exemple leur point de vue plus tard, quand eux mêmes dépasseront la quarantaine, et seront à leur tour visés par un complot. Ou eux mêmes, quand en esprits, ils écouteront les gens qui regarderont passer leur cercueil, commenter le bilan de leurs vies.

Aucune attaque frontale vers le trou de mémoire imposé par leur mère ne peut réussir, elle te vaudrait au contraire un surcroît de haine, et provoquerait une aggravation de leur état. Ce qui reste possible, est de mettre implicitement en perspective ce trou de mémoire, dans un travail de prospective, de projection vers l'avenir à l'échelle de toute leur vie. Comment feront-ils lorsqu'un de leurs adolescents se droguera, ou se suicidera ? Comment réagiront-ils si un accident fait de leur conjoint un ou une paraplégique ? Ou si c'est eux-mêmes à qui ce malheur arrive, et qu'ils ont justement pris l'habitude de maltraiter le conjoint dont ils sont désormais dépendants ? Où trouveront-ils la force de résister durant des années, si leur tombe dessus une accusation mensongère comme celles d'Outreau, ou comme celles qui me sont tombées sur le dos ?

Ce ne sont pas des épreuves pour des poules mouillées... Or si j'ai bien compris, ils sont devenus des poules mouillées. J'ai bon ?

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #5 le: 31 janvier 2008, 09:09:15 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:49:28 par Jacques *
Bonjour Jacques et merci pour la réponse...

Je voudrai à mon tour donner mon avis mais j'ai un soucis..

En effet je ne suis pas certain de bien comprendre la réflexion ci dessous :


"" Ce ne sont pas des épreuves pour des poules mouillées... Or si j'ai bien compris, ils sont devenus des poules mouillées. J'ai bon ? ""

Pourquoi serait'ils devenus des poules mouillées ??

Après cet éclairage, je reprendrai ma plume pour donner mon sentiment.

à très bientôt




Jacques

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Même pas capables de présenter des excuses et des autocritiques.
* Réponse #6 le: 31 janvier 2008, 10:51:51 *
* Modifié: 05 octobre 2009, 11:48:56 par Jacques *
Je voudrai à mon tour donner mon avis mais j'ai un souci..

En effet je ne suis pas certain de bien comprendre la réflexion ci dessous :


"" Ce ne sont pas des épreuves pour des poules mouillées... Or si j'ai bien compris, ils sont devenus des poules mouillées. J'ai bon ? ""

Pourquoi seraient'ils devenus des poules mouillées ??

Même pas capables de présenter des excuses et des autocritiques.

http://deonto-famille.info/index.php?topic=53.0 : Le non-accès à la résipiscence, une question centrale.
 et
"Les shootés à la joie de nuire.
Malades de la haine et de l’attaque-fuite : paranoïaques, pervers narcissiques, sadiques organisés…
Les contraintes sur le modèle neuro-endocrinien.
" http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Joie_de_nuire.htm (mémoire de méthodologie, maîtrise de psychologie Lyon 2).

Citation
Enfin restent les grands oubliés des études : les victimes indirectes, les nombreux complices des harcèlements, avec l’endommagement psychique implanté dans leurs têtes grâce à leur poltronnerie. En pratique ils deviennent le cheptel du mobster.
...
Du point de vue de la médecine du travail, du point de vue du management des ressources humaines, et enfin du point de vue de la santé publique et des familles, il faut donc se poser la question si le plus grand dommage subi par les entreprises et la nation française dans son ensemble, n'est pas celui implanté dans ceux des complices qui sont complices par peur. En exploitant ainsi leur poltronnerie, le leader du mobbing s'assure de la disparition de leurs capacités d'analyse, de leurs capacités de création, de leurs capacité de courage, de leurs capacités de synthèse. Il s'assure de leur infirmité mentale, il se garantit leur inintelligence, il se garantit de dominer à vie ces brain-damaged : il les a ligotés en les corrompant comme complices ; voilà qu’ils ont désormais gros à se reprocher, et ont donc tout intérêt à falsifier leur mémoire biographique.

Comment leur « image de soi » va-t-elle réagir pour occulter les faits ? Le cas est d’autant plus grave pour les enfants, recrutés comme mobsters contre un ou deux de leurs parents, ou comme tortionnaires d’une partie de leur fratrie. Ils sont alors acculés à devenir falsificateurs de leur propre mémoire biographique. L’intelligence chute vite sous cette contrainte. Sur le plan scolaire, cela se voit à une chute des notes en Histoire, en français, langues, et philosophie : ils intègrent l’interdiction de penser et de se souvenir. Hors scolaire, ce sont la créativité et l’initiative qui sont détruites. La parole devient inintelligible, la logique du discours se décompose. Chutent ensuite les mathématiques et les sciences : la joie de comprendre et la joie de découvrir, c’est du dangereux car cela pourrait réveiller la jalousie des mobsters en chef. Ne subsistent que les matières à orientation anale et d’exploitation de son prochain : le droit privé, la comptabilité, le contrôle de gestion, le commerce vu comme art du mensonge. Telle est mon observation de ces dix-sept dernières années.

On manque des procédés de réhabilitation des complices du mobster en chef. Ils ont été recrutés comme actionneurs de la maladie du chef, pour qu’il se sente moins seul en sa folie.

Voir aussi : http://deonto-famille.info/index.php?topic=72.0
La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy.

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #7 le: 31 janvier 2008, 01:22:27 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:49:45 par Jacques *
Re bonjour Jacques

Je suis mort de rire…. (Humour) je veux parler de l’histoire des excuses…

Cela est bien sûr absolument vrai, mais ne me gène pas vraiment, car est pour moi une affaire totalement secondaire.


Dans l’affaire qui me préoccupe, le vrai et seul problème est le chef bourreau !!!

Personnalité très forte, très très sur de lui, ne doutant jamais, absolument jamais, même lorsqu’il proclame haut et fort des contre vérités, fait douter en permanence tout son entourage et l’isole du monde extérieur pour éviter toute information contraire !!! Fonctionne avec une alchimie très fine sachant manier en permanence le glaive et les sentiments… n’hésitant jamais un quart de seconde pour tuer quelqu’un psychologiquement !!!! N’ayant jamais le moindre remord, ni le moindre scrupule.
Je sais de quoi je parle, je fus moi-même il y a encore peu de temps dans cette situation délicate, ou l’on a en permanence la tête maintenue sous l’eau, et les testicules garrottés… (Je parle au sens figuré bien entendu)
Situation ou il y aurait des milliers de choses à dire et a faire, mais dès que l’on bouge le petit doigt ou que l’on ouvre sa bouche, la situation devient plus tragique pour nous, (le tour de vis suplémentaire…)

J’ai regardé hier soir à la télé l’affaire d’Outreau… Cela m’a rappelé quelques mauvais souvenirs du passé, le cauchemar…

Les aides bourreaux eux, ont un fond plutôt bon, quasiment sympas, maniables à l’extrême, car manipulés depuis le couffin. On ne peut rien reprocher à leur personnalité, sauf peut-être qu’ils en manquent cruellement, mais là encore tout cela est bien normal, puisqu’ils ont étés programmés ainsi par le chef bourreau.
Beaucoup de ressemblances avec Outreau.

Eux (les aides bourreaux) ils ne sont pas des poules mouillés, mais plutôt des personnes totalement vulnérables, déstabilisés, déstructurés, ne sachant plus à quel saint se vouer, ne comprenant rien au monde extérieur (le monde normal) et avec en permanence une véritablement peur bleue au ventre. Car en effet, en cas de faux pas, le chef bourreau ne pardonnera rien ! Absolument rien ! Et il est tout sauf tendre….

Dans ces conditions, ils ont plutôt intérêt à obéir sans jamais discuter

Malheurs aux vaincus…

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #8 le: 20 février 2008, 08:35:22 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:50:01 par Jacques *
Bonjour à toutes et à tous


Nous sommes ce matin le Mercredi 20 février 2008

118 personnes ont consultées le sujet concernant le SAP mais ne se sont pas exprimées

Alors je me pose une question, parmis ces personnes combien sont concernées personnellement par le sujet ? Combien connaissent le sujet dans leur entourage ?

Bonne journée



Jacques

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Tu découvres la passivité des zappeurs.
* Réponse #9 le: 01 mars 2008, 10:28:08 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:20:44 par Jacques *
Bonjour à toutes et à tous


Nous sommes ce matin le Mercredi 20 février 2008

118 personnes ont consultées le sujet concernant le SAP mais ne se sont pas exprimées

Alors je me pose une question, parmi ces personnes combien sont concernées personnellement par le sujet ? Combien connaissent le sujet dans leur entourage ?

Rectification préalable : 118 lectures n'impliquent pas 118 lecteurs distincts. Tu es probablement compté à chaque fois que tu reviens lire ce fil après que quelqu'un d'autre l'ait lu.

Tu découvres la passivité des zappeurs.
Ils consomment, puis ils zappent.
Nous les enseignants, nous avons beau nous escrimer à tâcher d'en faire des citoyens avertis, critiques et dynamiques, de toutes façons, le système marchand les a déjà capturés depuis longtemps, notamment par la publicité à la télévision, pour en faire des consommateurs capricieux, a qui tout est dû tout de suite, sans qu'ils aient rien de persévérant ni de difficile à faire. Pour le système marchand, le civisme, la responsabilité, l'éthique, le dévouement au bien public, sont les valeurs à abattre et à ridiculiser.

Nous tâchons de leur apprendre à s'exprimer intelligiblement, après avoir écouté attentivement. La télévision leur apprend à se taire puisqu'il y a toujours une vedette qui chante mieux qu'eux, et un beau maquillé qui parle mieux qu'eux. Ce qu'ils savent faire, c'est couper la parole, et affirmer "Moi je ! Vrout Merdre !", et tirer sur tout ce qui résiste, comme dans un jeu vidéo.
Ici j'ai innové en organisant deux niveaux de débat : le débat savant et le débat populaire, afin qu'aucun des deux ne dévore l'autre, ni n'ait de tentation d'exterminer l'autre. En effet, j'ai assisté bien trop souvent à des scènes d'extermination de l'intellectuel de trop, qui faisait de l'ombrage à la prétentieuse médiocrité du petit chef. Et visiblement, j'ai échoué à donner une couleur suffisamment populaire à la partie prévue pour le débat populaire. Ceux dont l'expression est très hésitante et imparfaite, sont manifestement intimidés, préfèrent aller là où ils peuvent s'entre-congratuler entre vautrés :
Citation
- Hi hi hi ! Moi aussi !
- Hu hu hu ! Et moi donc !
Oui, je suis coupable de ne pas avoir flagorné ceux qui n'ont pas de colonne vertébrale.

Enfin, la dernière malédiction, qui est spécifique aux sites que j'ai créés et que j'anime, est qu'ils sont tous issus de ma résistance à un certain nombre de "Ferme ta gueule et tâche de disparaître !". En particulier, la militance victimaire doit prendre de sérieuses précautions pour ne pas devenir la chasse gardée des paranoïaques. On l'a cruellement vu avec le mouvement ouvrier russe, qui a permis la dictature du plus paranoïaque et du plus dissimulateur d'entre eux : Joseph Vissionarovitch Djougachvili, dit Staline. Le plus entraîné à l'action clandestine, à survivre à la traque par l'Okhrana. De même, la résistance des pères à la féminazisation de la justice française, à la guerre sexiste dans les T.G.I., a sélectionné les dirigeants d'une part les plus paranoïaques, d'autre part les plus habiles à dissimuler qu'ils sont manoeuvrés par quelques avocats, qui les instrumentalisent comme un organe de rabattage de clients captifs, avocats auxquels ils sont liés par un pacte d'Omerta. Et une fois qu'ils ont du sang sur les mains, ils se sont fermés à eux-mêmes le chemin de la résipiscence. "Homosexuels, francs-maçons, avocats" sont autant de mots tabous, qui déclenchent un bannissement rapide à SOS-Papa ou à l'ACALPA.

Beaucoup de cofondateurs du site Caton, censeur de la République, d'où ce site spécialisé-ci est issu, se sont révélés être des velléitaires, incapables de persévérer dans l'effort de fondation collectif. Je maintiens la maison largement ouverte. A défaut de quantité, je maintiens ce que je sais faire : la qualité.

Mais je ne réussirai pas à créer le pluralisme à moi tout seul. Et je suis tout sauf un publicitaire...

Evidemment, nous serions en Suède, l'esprit associatif irait de soi. Mais nous sommes en France, où le seul héritage qu'il nous reste de la paysannerie, est que chacun se méfie de chacun, et que le plus on se dissimule, notamment aux nobles prédateurs, le mieux c'est...

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #10 le: 11 mars 2008, 10:43:28 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:50:17 par Jacques *
Bonjour Jacques

Effectivement, tu dis les choses magnifiquement bien, et tu as parfaitement raison…

Personnellement, (pardon de ne pas m’exprimer aussi parfaitement bien que toi) je comprend très bien ce que tu veux dire et pour des raisons beaucoup plus terre à terre.

En effet, j’ai la chance de résider dans une région proche de plusieurs frontières… J’écoute les médias étrangers (radio et télévision) je voyage également et il m’arrive de pouvoir discuter avec des citoyens de différents pays, et je constate les mêmes choses. Dans le monde anglo-saxon, le raisonnement et les comportements qui en découlent sont nettement plus sains à mon sens. L’individualisme y est moindre et l’importance de la chose collective, et de la collégialité y est supérieure…
Même la façon dont sont traités les actualités, me semble plus saine. Les gens ne sont pas continuellement en train de se méfier et de se plaindre de tout le monde, il n’y a pas ce climat malsain, et de ce fait (je pense) les idées exprimées, mais aussi les entreprises individuelles (culturelles, idéologiques, ou a visée pécuniaire) on plus de chance de réussir.

Il faudra sans doute plusieurs siècles d’ouverture de frontières, pour faire évoluer les mentalités en France.

Puis-je me permettre une petite question ???
(Mais j’ai très peur d’être indiscret…
Alors je tente, mais tu n’es pas tenu de répondre

Lorsque tu dis : « nous les enseignants » il faut comprendre quel type d’enseignement ?

Cordialement

Jacques

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Expériences d'enseignement ?
* Réponse #11 le: 11 mars 2008, 12:30:36 *
* Modifié: 05 octobre 2009, 11:51:03 par Jacques *
Lorsque tu dis : « nous les enseignants » il faut comprendre quel type d’enseignement ?

Mon ex-épouse était, et est probablement toujours prof de maths en collège. Nous avions beaucoup collaboré à l'élaboration, la frappe et le perfectionnement sur ordinateur de ses leçons et devoirs polycopiés. Nous étions des pionniers.

J'ai été maître-auxiliaire dans ce qui s'appelait encore lycée, collège à présent, à des 6e, 5, et 4e, en 1969-1970.
Très bref récit à http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/mission_parricide/opereGette.html#4.7.

J'ai été en fin de vie professionnelle professeur en lycées professionnels. Très bref récit très partiel : http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/esprit_scientifique.htm#_Toc48196744
Ma position a été publique et constante : payé par la république, j'enseigne la république et les valeurs républicaines.

J'ai donné des leçons particulières pendant quatre ans, pour faire la soudure, dans des conditions de retraite partielle fort précaires.

Ma compagne a été institutrice toute sa vie. Il m'est arrivé de l'assister pour l'accompagnement en piscine, d'enfants arrivant de leur Aurès natal, sans bases ni du français, ni même des techniques de base de l'apprentissage scolaire, et qui croyaient savoir nager... Nous les avons donc joint à un groupe de Mat-Sup : maternelle grande section, que nous avons donc co-encadré, puisque j'en avais déjà l'expérience en stage de Licence. Là l'expérience nous apprend qu'il y a des enfants plus lourds que l'eau, et qui coulent : certains africains, un petit laotien très athlétique...

J'ai proposé un sujet de thèse en sciences de l'éducation : "Le contrat de désensorialisation dans l'enseignement des sciences, abus et remèdes". Il m'a été répondu que le sujet était vierge. J'ai ensuite postulé pour le D.E.A. de sciences de l'éducation, en proposant comme sujet d'études un sous-ensemble de ce programme, restreint à un domaine que j'avais déjà défriché en pionnier, et cela a été barré comme "pas dans les thèmes nationaux".

Synthèse des points essentiels de cette expérience :
La persistance de schèmes infantiles dans l’enseignement des mathématiques et de la physique. Et pour devenir une science ?
Plus tard, en licence de psychologie, j'ai choisi les modules tournés vers l'enseignement et la didactique.

En région parisienne, un pape de la didactique de la physique, Jean-Louis Martinand, sort son révolver dès qu'il voit ce que je fais : http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Mystification_.htm
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Syntaxe0.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/DEMELAGE.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/SYNTAXV1_2000.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/SYNTAXE2_.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/syntaxe3.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Syntax4.pdf
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/DIMENSIN.pdf
...

J'ai lancé un programme de co-rédaction collective d'un manuel de quantique pour les nuls :
http://quantic.deonto-ethics.org/
Bizarrement, je suis le seul à y contribuer...
Il est public que je suis aussi le seul à insister sur la différence entre phénoménologie, et physique contrainte par cette phénoménologie. Or en électrodynamique quantique, on n'a pas la seconde. Le Landau et Lifchitz tome 4 donne une phénoménologie mathématique très complète de la diffusion Compton, par exemple, et dont la réussite numérique est remarquable, qui est donc certainement très exacte, mais pour ce qui est d'en avoir la physique intime, Bernique ! Nous en sommes loin.


Enseignements sportifs ? Bin, c'est à cause de ma patience à toute épreuve, que ma future épouse a choisi son moniteur d'escalade, comme étayage contre la toxicité et la haine envahissante de sa mère. Le problème est qu'une fois ladite mère décédée, elle n'avait plus de public pour la démonstration "Voici comment j'aurais aimé papa, si c'était moi qui étais dans son lit et non toi !". Entre temps, nous avions charge d'enfants.


Et mon père aussi était professeur, dans le supérieur. Il lui est arrivé d'être membre du jury du Grand Oral de Sciences Po. Eloge funèbre dans l'Universalia 1991, page 591, par Yves Mény.

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Re : syndrome d'aliénation parentale... (SAP)
* Réponse #12 le: 25 mars 2008, 11:02:44 *
* Modifié: 25 mars 2008, 12:50:33 par Jacques *
Bonjour Jacques....


Je constate ce matin, que ma réponse à ton message, n'avait jamais été prise en compte... !?


Les aléas de la technique sans doute...

Je ne me souviens plus du détail de cette réponse, mais ce qui est absolument certain est que ta reflexion "nous les enseignants"  était totalement justifiée !!!


Je t'avais posé cette question, car je croyais que tu enseignais le psycho ou quelque chose dans ce domaine...

Bonne journée




Jacques

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Message perdu ?
* Réponse #13 le: 25 mars 2008, 12:45:57 *

...
Je constate ce matin, que ma réponse à ton message, n'avait jamais été prise en compte... !?

Les aléas de la technique sans doute...


Je n'ai pas d'explications pour la perte de message.
Cela m'arrive sur d'autres sites, lorsque mon temps de session est expiré pendant que je rédigeais.
Ou pire, si mon navigateur se fige lors de l'envoi.
Par défaut, la durée des cookies ici, en cas de session demeurée inactive, est de 2880 secondes, trois quarts d'heure plus trois minutes.
Les deux remèdes, contre un refus pour cookie expiré, sont d'une part de sauver le texte vers le presse-papier, d'un Ctrl-C, d'autre part de revenir un écran en arrière, et re-soumettre le message. Une mesure intermédiaire efficace, est de demander la prévisualisation périodiquement en cours de rédaction, ce qui réactualise le cookie.

Sinon, le code SMF est remarquablement robuste, et j'en suis très content.