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Jacques

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Why I Left Scientology :
* le: 02 juillet 2008, 02:22:45 *
* Modifié: 02 juillet 2008, 02:46:14 par Jacques *
Why I Left Scientology :
http://whyileftscientology.com/hallofshame.html
explique le cas d'une fille qui avait quitté la secte criminelle depuis un an.

La secte l'avait incitée à faire venir son mari en scientologie. Il n'y était pas allé.

Mais la scientologie a appelé le mari non-scientologue pendant un long moment pour lui expliquer qu'il devait divorcer de sa femme, parce que celle-ci avait quitté la scientologie.

Dans son livre "A quoi sert le parti communiste français ?", paru chez Fayard, mon père avait expliqué comment le PCF, au temps où il était une secte stalinienne, incitait de même la femme d'un exclu à divorcer, interdisait à tous ses amis de fréquenter l'exclu.

Elles sont comme cela, les sectes.

En novembre et décembre 1982, l'Institut Primal Européen a agi de même auprès de mon épouse, exigeant qu'elle quitte son mari, puisqu'il venait d'être banni par le chef de secte, et était soupçonné d'avoir perdu la foi.

Le résultat a été à l'opposé de ce vous étiez prêts à croire. C'est mon épouse qui est devenue définitivement paranoïaque trois ans et demi plus tard. Les détails et tout le processus à http://deonto-famille.info/index.php?topic=138.0

Jacques

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Scientologie : L'affaire Jean Luc Barbier.
* Réponse #1 le: 12 juillet 2008, 10:53:38 *
http://www.upperbridge.org/barbier.html

Citation

L'affaire Jean Luc Barbier


Avant-propos



L’histoire de Jean-Luc Barbier est sans doute une des chapitres les plus célèbres mais aussi les plus sombres parmi les nombreux contes d’épouvantes sur la Scientologie en Suisse.
 

En 1989 Jean-Luc Barbier progressait sur les niveaux Supérieurs de la Scientologie à Clearwater, en Floride. Abruptement, il fut interrompu, après avoir refusé de devenir membre de WISE (une affiliation de Scientologie qui cherche à exploiter commercialement toute société appartenant a un Scientologue en lui imposant une commission de 15% sur ses revenus). L’Eglise de Scientologie fit traîner à travers les tribunaux  la demande de remboursement que Jean-Luc Barbier lui avait soumis pendant plus de 10 ans.  Une fois rembourse, l’Eglise de Scientologie le déclara comme mentalement malade. Jean-Luc Barbier eu gain de cause contre l’Eglise de Scientologie en Septembre 2006 pour cette diffamation.

J’ai lu de nombreux documents publiés par Monsieur Barbier sur l’Internet et je peux affirmer que selon mes expériences et observations personnelles toutes les déclarations qu’il a faite a l’égard de ses expériences avec l’Eglise de Scientologie qui se sont déroulées entre 1989 et 1990 sont entièrement véridiques.

Je le sais fort bien, car j’étais là. De plus j’étais son auditeur. (Un auditeur est un thérapeute selon le vocabulaire Scientologique)


Une affaire qui tourne mal

C'est au printemps 1989 à Clearwater, en Floride, que je fis la connaissance de Jean-Luc Barbier.

Etant à la fois francophone ainsi qu'un des "auditeurs les plus réputés au centre le plus avancé de la Scientologie à l'époque, je procédai à l'exécution d'un programme de séances avec Jean-Luc.

Je ne crois pas révéler des secrets personnels de Jean-Luc en déclarant qu'il m'a toujours semblé comme une personne plutôt « normale et équilibrée » et même sympathique. En effet selon les critères Scientologues et contrairement aux déclarations extravagantes des représentants de la Scientologie il devait absolument être en bonne condition mentale et certainement pas malade mentalement afin d'être admis sur les niveaux supérieurs de Scientologie. La détermination de l'état mental (et donc de la préparation) pour les niveaux supérieurs n'est jamais déterminé par celui qui donne les séances (auditeur) mais plutôt par un ensemble de "Superviseurs de cas". Ce sont les plus hauts placés techniquement en Scientologie et ils déclarèrent unanimement selon leurs propres critères que Jean Luc Barbier était “mentalement sain" en 1989.

Les choses progressèrent, du moins selon ma perspective à l'époque, de façon plutôt normale jusqu'au moment ou pour des raisons purement financières on essaya de lui extorquer de larges sommes tout simplement parce que l'Eglise considérait que Jean-Luc était capable de les trouver.

Pour soutirer de l'argent à ses adeptes, il est la coutume pour l’Eglise de Scientologie de les soumettre à de fortes pressions jusqu'à ce qu'il craquent et ainsi vident leurs comptes de banque ou empruntent aux limites de leur crédit.

Ayant vu maintes fois l’amertume résultant de cette pratique fâcheuse, je l’ai fréquemment dénoncé. Mais l'Eglise de Scientologie est l'organisation la plus cupide que j'aie connu de toute ma vie. Ainsi mes plaintes ont toujours été ignorées.

A la fin de son voyage en Amérique, Jean Luc était fort perturbé. La raison m’a toujours semblé fort claire: on avait essayé de le contraindre par la force, en se servant de menaces de malédictions et de damnation éternelles, ainsi que d'accusations répétées d'égoïsme et de mesquinerie parce qu'il avait oser résister au nettoyage complet de ses comptes de banque par l’Eglise de Scientologie.

J'ai essayé dans la mesure de mes moyens limités à l'époque de réconforter Jean Luc, mais ne pus le faire que de façon plutôt médiocre.

L'Eglise de Scientologie se considère non seulement comme un véritable joyau sur cette planète mais aussi comme étant la seule organisation dans l’univers entier, capable de sauver et réhabiliter l’homme

Dotés d’une telle attitude, ceux qui croient à cette fable comme le font évidemment les représentants officiels de la l’Eglise de Scientologie (parmi lesquels on compte Suzanne Montangero, ses collègues ainsi que ses supérieurs - un bon nombre desquels je connais personnellement), se sentent complètement lésés par toute insinuation que l’Eglise de Scientologie devrait faire des réparations ou même des excuses à quiconque, malgré les traitements les plus infâmes auxquels elle les auraient soumis.

Une fois de retour en Suisse Jean-Luc évidemment se rendis compte de l'escroquerie et des abus que l'Eglise de Scientologie lui avait fait subir.

Face à tout mécontent ou problème légal, l'Eglise de Scientologie base ses action sur la présomption que la Scientologie et L. Ron Hubbard sont tous deux parfaits. Par conséquent, ce sont des membres qu’elle qualifiera toujours par la suite comme irresponsables et de privés d’autorisation qui seront annoncés comme étant les seuls coupables. En d'autres mots on se sert de boucs émissaires. Ces boucs émissaires ne sont, bien sur, jamais ceux qui contribuent aux sommes d'argent faramineuses que l'Eglise de Scientologie soutire à ses membres, à moins qu'ils ne produisent une catastrophe financière qui se répercute jusque dans l'assemblée législative du pays. Les mésaventures de Lena Akesson et des frères Nordlund en Suède en 1986 ainsi que Bertrand de Petigny en France en 1987 en sont parmi les rares exemples.

Dans le cas de Jean Luc Barbier, je fus moi-même le bouc émissaire.

Comme il est décrit plus haut, la philosophie contemporaine de l'Eglise de Scientologie est que L.Ron Hubbard ainsi que l'Eglise qu'il a formée sont tous deux infaillible quelque soit le sujet en question.

Une foi ce dogme accepté comme vérité, la seule conclusion possible est que l'auditeur et le superviseur de cas on saboté le cas de l’adepte si celui ci se trouve mécontent, et en toute probabilité (toujours selon les croyances fanatiques de l'Eglise), ceux-ci auraient agit de façon délibérée et malveillante, même s’ils auraient tout à perdre en agissant d’une façon aussi saugrenue.
 

La Justice en Scientologie

La procédure de Justice en Scientologie non seulement assume la culpabilité de l'accusé, mais traite toute plaidoirie de non culpabilité comme "évidence de culpabilité et de non responsabilité". Cette doctrine est basée sur l'idée aberrante que les gens sont en tout temps responsables pour leur condition et de tout ce qui puisse leur arriver. Puisque tout ce qui leur arrive est de leur faute, quiconque aurait l'impudence de rejeter la "Justice Scientologique" ou de dénoncer l’Eglise de Scientologie ou ceux qui extorquent des fonds en son nom commettrait le crime le plus vil qui soit et serait coupable de la pire calomnie imaginable. C’est la façon obligatoire de penser de tous les gens qui occupent des fonctions en tant que représentants officiels de l’Eglise de Scientologie. Quelqu’un qui serait dépourvu de cette façon singulière de penser n’est tout simplement pas considéré comme étant éligible à tenir de telles fonctions au sein de cette l’Eglise.

Les procédures de Justice Scientologiques, sont en réalité ancrées dans un concept de la Jurisprudence qui est devenu inusité en Europe depuis le Moyen age et la Sainte inquisition. Selon ce concept barbare de la Jurisprudence, tout affront ou désaccord avec la doctrine jugée à priori orthodoxe par l'inquisiteur (surnommé officiel d'éthique selon le jargon Scientologique), résulte en une culpabilité automatique. L'hérétique sera donc assujetti aux châtiments les plus infâmes. Des dénonciations contre l’inquisiteur et ceux qu’ils représentent seront souvent perçus par l’Eglise de Scientologie comme étant le comble du blasphème et selon sa philosophie actuelle digne de cruauté et de sadisme.

Il est inutile de révéler que l'on me trouva entièrement coupable du sort de Jean-Luc Barbier en 1989 et de tout ce qui en découla. J'ai donc du endurer des châtiments aussi tortueux que cruels.

 Bien sur les véritables coupables qui s'étaient comporté de façon ignoble avec Jean-Luc furent largement récompensés pour avoir soutiré des millions de dollars à d'autres individus cette même année. Que je sache, ils le font toujours.

Trois ans plus tard ce fut à mon tour de partir pour toujours de l'infâme Eglise de Scientologie.

J'étais reconnu comme étant le meilleur auditeur de Class XII, (le niveau de loin le plus avancé). J’était à un niveau ou j'avais appris la totalité des connaissances existantes en Scientologie et donc capable de juger à fond tout ce qui y est bon ainsi que tout ce qui y est mauvais..


Epilogue


 J'ai tourné la page en ce qui concerne l'Eglise de Scientologie. Je crois toujours en la réalisation spirituelle de quelqu'un ainsi qu'au développement de ses capacités intellectuelles mais jamais par des méthodes autres que l'honnêteté, l'intégrité et le respect pour autrui. Je perçois également une énorme différence entre la philosophie originalement proposée par la Scientologie en 1952 et son application abjecte par une organisation qui est désormais réduite à la subjugation et à la servitude d’autrui.

 
En ce qui concerne et ce que j’ai dus endurer durant mes 20 années au sein de cette Eglise, je n'éprouve plus la moindre amertume. J’ai des souvenirs positifs sur Jean Luc Barbier. J'ai souvent souhaité que Jean-Luc partage les mêmes sentiments envers moi. Par contre, parce que je connais de nombreuses histoires plus abominables les unes que les autres et beaucoup de ses secrets les plus gardés , l'Eglise de Scientologie demeurera toujours pour moi un des organismes les plus crapuleux en existence sur cette planète.

 
Pierre Ethier
Ancien Auditeur de Classe XII de l'Eglise de Scientologie.
Copyright © 2007 by Pierre Ethier.

Jacques

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Un pervers paranoïaque décrit par lui-même :
* Réponse #2 le: 12 juillet 2008, 05:47:15 *
Un pervers paranoïaque décrit par lui-même :

http://www.antisectes.net/justice-manual.htm

Jacques

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Re : Un pervers paranoïaque décrit par lui-même :
* Réponse #3 le: 16 juillet 2008, 06:52:38 *
Un pervers paranoïaque décrit par lui-même :

http://www.antisectes.net/justice-manual.htm

HUBBARD IN HIS OWN WORDS :

http://www.xenu.net/archive/infopack/5.htm

Citation
  HUBBARD IN HIS OWN WORDS
 

"Scientology is used to increase spiritual freedom, intelligence, ability and to produce immortality."

- L. Ron Hubbard, DIANETICS AND SCIENTOLOGY TECHNICAL DICTIONARY, copyright 1975, reprinted 1987, p. 370

 

"MAKE MONEY. MAKE MORE MONEY. MAKE OTHER PEOPLE PRODUCE SO AS TO MAKE MORE MONEY."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 9 March 1972, MS OEC 384

 

"Show me any person who is critical of us and I�ll show you crimes and intended crimes that would stand a magistrate�s hair on end."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Bulletin, 4 April 1965

 

"Somebody some day will say �this is illegal.�  By then be sure the orgs [Scientology organizations] say what is legal or not."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 4 January 1966, "LRH Relationship to Orgs"

 

"If attacked on some vulnerable point by anyone or anything or any organization, always find or manufacture enough threat against them to cause them to sue for peace."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 15 August 1960, Dept. of Govt. Affairs

 

"The purpose of the suit is to harass and discourage rather than to win. The law can be used very easily to harass, and enough harassment on somebody who is simply on the thin edge anyway, well knowing that he is not authorized, will generally be sufficient to cause his professional decease. If possible, of course, ruin him utterly."

- L. Ron Hubbard, A MANUAL ON THE DISSEMINATION OF MATERIAL, 1955

 

"When we need somebody haunted we investigate�When we investigate we do so noisily always."

- L. Ron Hubbard, MANUAL OF JUSTICE, 1959

 

"People attack Scientology, I never forget it, always even the score. People attack auditors, or staff, or organisations, or me. I never forget until the slate is clear."

- L. Ron Hubbard, MANUAL OF JUSTICE, 1959

 

"So we listen. We add up associations of people with people. When a push against Scientology starts somewhere, we go over the people involved and weed them out. Push vanishes."

- L. Ron Hubbard, MANUAL OF JUSTICE, 1959

 

"Our organizations are friendly. They are only here to help you."

- L. Ron Hubbard, "Dianetic Contract" 23 May 1969

 

"ENEMY SP Order. Fair game. May be deprived of property or injured by any means by any Scientologist without any discipline of the Scientologist. May be tricked, sued or lied to or destroyed."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 18 October 1967

[SP = Suppressive Person a.k.a. critic of Scientology]

 

"The practice of declaring people FAIR GAME will cease. FAIR GAME may not appear on any Ethics Order. It causes bad public relations.

This P/L does not cancel any policy on the treatment or handling of an SP."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 21 October 1968, "Cancellation of Fair Game"

 

"A truly Suppressive Person or group has no rights of any kind and actions taken against them are not punishable."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 1 March 1965, HCO (Division 1) "Ethics, Suppressive Acts, Suppression of Scientology and Scientologists"

 

"The names and connections, at this time, of the bitterly opposing enemy are:  1. Psychiatry and psychology (not medicine).  2. The heads of news media who are also directors of psychiatric front groups.  3. A few key political figures in the fields of "mental health" and education.  4. A decline of monetary stability caused by the current planning of bankers who are also directors of psychiatric front organizations [that] would make us unable to function."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 16 February 1969, "TARGETS, DEFENSE"

 

"When you move off a point of power, pay all your obligations on the nail, empower all your friends completely and move off with your pockets full of artillery, potential blackmail on every erstwhile rival, unlimited funds in your private account and the addresses of experienced assassins and go live in Bulgravia [sic] and bribe the police."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 12 February 1967, "The Responsibilities of Leaders"

 

"There is no more ethical group on this planet than ourselves."

- L. Ron Hubbard, KEEPING SCIENTOLOGY WORKING. 7 February 1965, reissued 27 August 1980

 

"They smell of all the baths they didn�t take. The trouble with China is, there are too many chinks here."

- L. Ron Hubbard�s diary, 1928.  (Jon Atack, A PIECE OF BLUE SKY: SCIENTOLOGY, DIANETICS AND L. RON HUBBARD EXPOSED. Lyle Stuart/Carol Publishing Group 1990)

 

"Having viewed slum clearance projects in most major cities of the world may I state that you have conceived and created in the Johannesburg townships what is probably the most impressive and adequate resettlement activity in existence."

- L. Ron Hubbard in a letter to H.F. Verwoerd (widely considered to be the architect of South Africa�s apartheid system) dated November 7, 1960, reprinted in K.T.C. Kotz�, INQUIRY INTO THE EFFECTS AND PRACTICES OF SCIENTOLOGY, p. 59, Pretoria 1973

 

"In any event, any person from 2.0 down on the Tone Scale should not have, in any thinking society, any civil rights of any kind, because by abusing those rights he brings into being arduous and strenuous laws which are oppressive to those who need no such restraints."

- L. Ron Hubbard, SCIENCE OF SURVIVAL, 1989 Ed., p. 145 [The "Tone Scale" is Scientology�s measure of mental and spiritual health.]

 

"There are only two answers for the handling of people from 2.0 down on the Tone Scale, neither one of which has anything to do with reasoning with them or listening to their justification of their acts. The first is to raise them on the Tone Scale by un-enturbulating some of their theta by any one of the three valid processes. The other is to dispose of them quietly and without sorrow."

- L. Ron Hubbard, SCIENCE OF SURVIVAL, p. 170

 

"The sudden and abrupt deletion of all individuals occupying the lower bands of the Tone Scale from the social order would result in an almost instant rise in the cultural tone and would interrupt the dwindling spiral into which any society may have entered."

- L. Ron Hubbard, SCIENCE OF SURVIVAL, p. 170

 

"A Venezuelan dictator once decided to stop leprosy. He saw that most lepers in his country were also beggars. By the simple expedient of collecting and destroying all the beggars in Venezuela an end was put to leprosy in that country."

- L. Ron Hubbard, SCIENCE OF SURVIVAL, p. 171

 

"Unfortunately, it is all too often true that suppressors to a creative action must be removed before construction and creation takes place.  Any person very high on the Tone Scale may level destruction toward a suppressor."

- L. Ron Hubbard, SCIENCE OF SURVIVAL, p. 159

 

"In all the broad Universe there is no other hope for Man than ourselves."

- L. Ron Hubbard, "Ron's Journal" 1967

 

"A psychiatrist today has the power to (1) take a fancy to a woman (2) lead her to take wild treatment as a joke (3) drug and shock her to temporary insanity (4) incarnate [sic] her (5) use her sexually (6) sterilise her to prevent conception (7) kill her by a brain operation to prevent disclosure. And all with no fear of reprisal. Yet it is rape and murder� We want at least one bad mark on every psychiatrist in England, a murder, an assault, or a rape or more than one� This is Project Psychiatry. We will remove them."

- L. Ron Hubbard, Sec ED, Office of LRH, Confidential, 22 February 1966, "Project Psychiatry"

 

"I�m drinking lots of rum and popping pinks and greys."

- L. Ron Hubbard in a 1967 letter to his wife, written during the period when he was creating Scientology�s secret "upper levels."  (Bent Corydon and L. Ron Hubbard, Jr. a.k.a. Ronald DeWolf, L. RON HUBBARD: MESSIAH OR MADMAN? Random House 1989)

 

"Now, get this as a technical fact, not a hopeful idea. Every time we have investigated the background of a critic of Scientology, we have found crimes for which that person or group could be imprisoned under existing law. We do not find critics of Scientology who do not have criminal pasts."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Bulletin, 5 November 1967, "Critics of Scientology"
 

"This is the correct procedure: Spot who is attacking us. Start investigating them promptly for felonies or worse using our own professionals, not outside agencies. Double curve our reply by saying we welcome an investigation of them. Start feeding lurid, blood sex crime actual evidence on the attackers to the press. Don�t ever tamely submit to an investigation of us. Make it rough, rough on attackers all the way."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 25 February 1966

 

"We're playing for blood, the stake is EARTH."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 7 November 1962

 

"THE ONLY WAY YOU CAN CONTROL PEOPLE IS TO LIE TO THEM. You can write that down in your book in great big letters. The only way you can control anybody is to lie to them."

- L. Ron Hubbard, "Off the Time Track," lecture of June 1952, excerpted in JOURNAL OF SCIENTOLOGY issue 18-G, reprinted in TECHNICAL VOLUMES OF DIANETICS & SCIENTOLOGY, vol. 1, p. 418

 

"Scientology...is not a religion."

- L. Ron Hubbard, CREATION OF HUMAN ABILITY, 1954, p. 251

 

"This [Scientology] is useful knowledge.  With it the blind again see, the lame walk, the ill recover, the insane become sane and the sane become saner.  By its use the thousand abilities Man has sought to recover become his once more."

- L. Ron Hubbard, SCIENTOLOGY: A HISTORY OF MAN, 1952

 

"Benzedrine often helps a case run."

- L. Ron Hubbard, "The Intensive Processing Procedure," 1950

["Run a case" = administer Dianetics or Scientology procedures to someone]

 

"Of all the ills of man which can be successfully processed by Scientology, arthritis ranks near the top. In skilled hands, this ailment, though misunderstood and dreaded in the past, already has begun to become history. Twenty-five hours of Scientology by an auditor who fairly understands how to process arthritis can be said to produce an invariable alleviation of the condition. Some cases, even severe ones, have responded in as little as two hours of processing, according to reports from auditors in the field."

- L. Ron Hubbard, "Journal of Scientology," Issue 1-G, 1952

 

"Leukaemia is evidently psychosomatic in origin and at least eight cases of leukaemia had been treated successfully by Dianetics after medicine had traditionally given up. The source of leukaemia has been reported to be an engram containing the phrase �It turns my blood to water.�"

- L. Ron Hubbard, "Journal of Scientology," Issue 15-G, 1953

 

"When somebody enrols, consider he or she has joined up for the duration of the universe - never permit an �open-minded� approach... If they enrolled, they�re aboard, and if they�re aboard they�re here on the same terms as the rest of us - win or die in the attempt. Never let them be half minded about being Scientologists... When Mrs. Pattycake comes to us to be taught, turn that wandering doubt in her eye into a fixed, dedicated glare� The proper instruction attitude is, �We'd rather have you dead than incapable.�"

- L. Ron Hubbard, KEEPING SCIENTOLOGY WORKING, 7 February 1965, reissued 27 August 1980

 

"Advanced Courses [in Scientology] are the most valuable service on the planet. Life insurance, houses, cars, stocks, bonds, college savings, all are transitory and impermanent... There is nothing to compare with Advanced Courses. They are infinitely valuable and transcend time itself."

- L. Ron Hubbard speaking of his Operating Thetan Courses, Flag Mission Order 375

 

"�Psychiatry� and �psychiatrist� are easily redefined to mean �an anti-social enemy of the people�. This takes the kill crazy psychiatrist off the preferred list of professions...The redefinition of words is done by associating different emotions and symbols with the word than were intended...Scientologists are redefining �doctor�, �Psychiatry� and �psychology� to mean �undesirable antisocial elements�...The way to redefine a word is to get the new definition repeated as often as possible. Thus it is necessary to redefine medicine, psychiatry and psychology downward and define Dianetics and Scientology upwards. This, so far as words are concerned, is the public opinion battle for belief in your definitions, and not those of the opposition. A consistent, repeated effort is the key to any success with this technique of propaganda."

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Policy Letter, 5 October 1971, PR Series 12, "Propaganda by Redefinition of Words"

 

"Arthritis vanishes, myopia gets better, heart illness decreases, asthma disappears, stomachs function properly and the whole catalogue of illnesses goes away and stays away."

L. Ron Hubbard, DIANETICS: THE MODERN SCIENCE OF MENTAL HEALTH, 1987 Ed., p. 72

 

"Scientology is the only specific (cure) for radiation (atomic bomb) burns."

- L. Ron Hubbard, ALL ABOUT RADIATION,  p. 109

"You are only three or four hours from taking your glasses off for keeps."

- L. Ron Hubbard, "Eyesight and glasses," "Dianetic Auditor�s Bulletin," Vol. 2, No. 7, January 1952
 

"The alleviation of the condition of insanity has also been accomplished now�"

- L. Ron Hubbard, Hubbard Communications Office Bulletin, November 1970, "Psychosis"

 

"Let�s sell these people a piece of blue sky."

- L. Ron Hubbard to an associate in 1950, soon after the opening of the Hubbard Dianetic Research Foundation.  (Jon Atack, A PIECE OF BLUE SKY: SCIENTOLOGY, DIANETICS AND L. RON HUBBARD EXPOSED, Lyle Stuart/Carol Publishing Group. 1990)

 

"I�d like to start a religion. That�s where the money is."

- L. Ron Hubbard to Lloyd Eshbach, in 1949; quoted by Eshbach in OVER MY SHOULDER: REFLECTIONS ON A SCIENCE FICTION ERA, Donald M. Grant Publisher. 1983

 

RECOMMENDED WEBSITES:

The official Church of Scientology website:

www.scientology.org

 

Websites for the Freezone, practicing Scientology outside the CoS:

www.fzaoint.net   

www.fza.org   

www.freezone.org

 

Alternate views:

www.xenu.net

www.factnet.org

www.scientologywatch.org

www.suppressiveperson.org/

www.spaink.net

www.snafu.de/~tilman/

www.narconon-exposed.org

www.studytech.org

www.modemac.com

www.truthaboutscientology.com

www.scientology-lies.com

www.lermanet.com

www.freedomofmind.com

www.altreligionscientology.org

www.xenutv.com

 

 

All quotations of copyrighted material herein fall within Fair Use guidelines.

Note: The Scientology organization is commonly referred to as the Church of Scientology.  The reader should be aware that, in reality, global Scientology is a complex international legal structure of multiple corporations, some of which are nonprofit and some of which are not.

 

The terms "Scientology" and "Dianetics" are trademarks and service marks owned by Religious Technology Center (RTC), Los Angeles, California, USA. For a detailed explanation of Scientology's copyrights, trademarks, and other legal issues involving the names and symbols used by the organizations collectively known as "Scientology" and "Dianetics," see the Trademark Section of the Official Scientology Web Site.


Jacques

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Scientology Berlin Angered By German Film Projects :
* Réponse #4 le: 01 août 2008, 09:00:59 *
Scientology Berlin Angered By German Film Projects :

http://www.dw-world.de/dw/article/0,2144,3528230,00.html

Citation
Scientology Berlin Angered By German Film Projects
Building of Scientology's new headquarters in Berlin

Großansicht des Bildes mit der Bildunterschrift:  Scientology boasts new headquarters in Berlin
 
Reacting to a DW-WORLD.DE report on German film projects about Scientology, the organization's press spokesperson in Berlin said she doesn't like the way Scientology is portrayed.

A DVD film for schools showing statements by Scientology leaders in the United States and drop-outs in Europe is anything but objective, said Sabine Weber, the spokeswoman of Scientology in Berlin.

 

She added she feels that young people get indoctrinated by the Lutheran church in Germany which had no small share in the film coming about.

 

"What are viewers supposed to think if, say, a young German dropout compares Scientology’s treatment to the practices in the Third Reich," she said. "I don't think that young people are really being brought up in a spirit of tolerance, if they get to see such scenes without Scientology having the chance to put things straight."


Lutheran Bishop Johannes Friedrich had told DW-WORLD.DE on Wednesday that the film was meant to give young people a chance to make up their own minds.

 

"I hope that the film can go a long way towards enlightenment by showing honest portraits of protagonists from both sides of the fence," he said.

 

Unfair treatment?

 

Weber also said that she is upset about a film project by Germany's regional public television network SWR, which announced plans earlier this year to shoot a movie about a young person who is desperately trying to leave Scientology.

 

"It surely won't be a documentary," Weber said. "Nobody has ever contacted us for assistance or at least information. But since it's fiction, almost every bad thing can be said in the film about Scientology. We will be left to deal with the consequences, though, and that's unfair."
 

Hardy Graupner
 


Jacques

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David Miscavige déclare une guerre à mort contre le Saint-Petersburg Times :
* Réponse #5 le: 03 août 2009, 03:29:03 *
* Modifié: 03 août 2009, 03:43:38 par Jacques *
David Miscavige déclare une guerre à mort contre le Saint-Petersburg Times :

D'abord l'article original à

http://www.tampabay.com/news/article1012148.ece
Scientology: The Truth Rundown, Part 1 of 3 in a special report on the Church of Scientology

http://www.tampabay.com/news/article1012234.ece
Death in slow motion: Part 2 of 3 in a special report on the Church of Scientology

http://www.tampabay.com/news/scientology/article1012575.ece
Scientology: Ecclesiastical justice, Part 3 of 3 in a special report on the Church of Scientology

http://www.tampabay.com/news/scientology/article1023717.ece
Strength in their numbers: More Church of Scientology defectors come forward with accounts of abuse


By Joe Childs and Thomas C. Tobin, Times Staff Writers
In Print: Sunday, August 2, 2009

Citation
They are stepping forward — from Dallas and Denver, Portland, Las Vegas, Montana — talking about what happened, to them and their friends, during their years in the Church of Scientology.

Jackie Wolff wept as she recalled the chaotic night she was ordered to stand at a microphone in the mess hall and confess her "crimes" in front of 300 fellow workers, many jeering and heckling her.

Gary Morehead dredged up his recollection of Scientology leader David Miscavige punishing venerable church leaders by forcing them to live out of tents for days, wash with a garden hose and use an open latrine.

Steve Hall replayed his memory of a meeting when Miscavige grabbed the heads of two church executives and knocked them together. One came away with a bloody ear.

Mark Fisher remembered precisely what he told Miscavige after the punches stopped and Fisher touched his head, looked at his palm and saw blood.

These and other former Scientology staffers are talking now, inspired and emboldened by the raw revelations of four defectors from the church's executive ranks who broke years of silence in stories published recently by the St. Petersburg Times.

Those behind-the-scenes accounts from Marty Rathbun and Mike Rinder, the highest officials ever to leave Scientology, were buttressed by detailed revelations of highly placed former managers Amy Scobee and Tom De Vocht.

Now their stories have prompted other former Scientology veterans to go public about physical and mental abuses they say they witnessed and endured.

Some want to support and defend the initial four, whom church representatives labeled as liars attempting a coup. Others say they feel more secure now that Rathbun, Rinder and the others are on the record with their unprecedented accounts of life on the inside.

But fear still prevents many defectors from talking. For every former church staffer willing to speak out, one or two more refused.

Those who talked confirm the earlier defectors' stories of erratic, dehumanizing treatment and provide a deeper view into the controlling environment in which members of the religious order known as the Sea Org live and work.

Four men joined Rinder, De Vocht and Rathbun in saying: David Miscavige assaulted me.

Church spokesman Tommy Davis said the new defectors' accounts of physical abuse by Miscavige are "false and categorically denied."

"It is clear that these new 'accounts' were stirred up by your recent articles," Davis said in a written statement, "and are nothing more than the ranting of anti-Scientologists on the grassy knoll of the Internet corroborating each other."

The church provided the Times two dozen written declarations from current and former church executives and staffers. Referring to those statements, Davis said: "You have been provided with volumes of evidence to show that your original sources are delusionary, bitter and dishonest; your new sources are more of the same."

Those new sources are men and women who joined Scientology as children, teenagers or young adults and spent decades laboring to advance the mission envisioned by Scientology founder L. Ron Hubbard.

Morehead, who drives a tow truck in Portland and spent almost a decade as security chief at the church's sprawling base outside Los Angeles, described how Miscavige struck a church executive in the chest so hard, "I could hear the hollow thump and see (him) lose his breath from the impacts.''

How does Morehead manage such recall after 15 years?

"It's just like you remember when you touch a hot stove," he said. "You're never going to do it again, right? It hurts, there's pain …

"Well, it's as clear and conceptual as that is. I have a hard time remembering my address, but I can certainly remember this. You hold on to this because what the hell could you have done then, and what the hell can you do now?"

A new awareness

Like countless college kids in the mid 1970s, Steve Hall was searching for meaning in life. He stumbled across a personality test he picked up a couple of years earlier at a Rolling Stones concert and stuck in a drawer.

He sent it in and got a call. "I asked the girl what Scientology was, and she said it's a way you can become more aware. … She summed up everything that I wanted at the time."

Hall got involved with the church to the point that his mother hired a "deprogrammer" from Los Angeles to come to Dallas and get her son out. Hall says he threatened to kill the guy if he ever contacted his mother again.

In the mid 1980s, Hall landed what he imagined would be his dream assignment: A position living and working at the 500-acre "Int" base, east of Los Angeles, home to top church executives and Golden Era Productions, the church's media and publications division.

But it was no dream.

"There was this incredible atmosphere of people not being in communication. People seemed afraid to speak to each other. … Nobody was laughing for the most part. It was very somber and solemn. … That did not at all seem in keeping with anything I'd ever experienced with Scientology because everywhere else I'd been it was just the reverse. People were laughing and joking."

Hall joined the church marketing unit in 1987, which brought him into more frequent contact with Miscavige, who holds the title Chairman of the Board, or COB. Hall said it was a shock the first time he saw Miscavige attack an executive, Ray Mithoff. The second time was like something out of a cartoon.

Hall says Miscavige came up behind two seated executives — Marc Yager and Guillaume Lesevre — grabbed their heads and banged them together. Then he ground them against each other. Lesevre had blood coming out of his ear.

Then came the time when Hall and about 20 others were summoned to the Religious Technology Center headquarters. "You don't get called up to Building 50 because it's some good news or something fun. It was always like everybody would literally be in terror. You were supposed to sprint from wherever you were up to Building 50, which is way the hell up the hill."

The group took their seats, the chairs in rows, spaced about 2 to 3 feet apart in all directions. Huffing and puffing, Hall said he worked to keep his breathing under control, so he wouldn't get singled out.

"You end up waiting a long time. Nobody f------ breathes, no one says anything. It's dead quiet. You could hear a pin drop. Everybody's just … waiting. Then finally COB walks in.

"He starts walking amongst us. Never says a word. Just stops and glares at each person. Sometimes he stops and sometimes he doesn't stop. When he got in front of me he stopped, he looked at me, I looked back at him, careful not to seem to be resisting or whatever.

"He took a step forward. He stopped. He looked back at me again. He backed up, he looked at me even closer. He said, 'He's out-ethics. That son of a b---- is out-ethics,' " he's breaking the rules of Scientology.

"Then he walked on, he walked down the aisle, looked at a couple other people, turned to start going down the next aisle right where Marc Yager was sitting on the end. And then suddenly, without warning, he starts slapping the bejesus out of Marc Yager, open-handed."

There were as many as 10 head slaps. Yager didn't resist, just put his arms up and took it.

For Hall, the last straw came in November 2003. Hall wrote scripts for Scientology videos and had been assigned to work under Mike Rinder, the church's chief spokesman. Hall says he had creative differences with Miscavige, which was a problem, because nobody is to question the COB.

Miscavige came by to see an edited video. "He ordered Mike and me stand shoulder to shoulder. … So Rinder and I are pressed up against each other, and right up in front of us is DM … and he says, 'Play the video.' "

The video over, Miscavige drew close. "We're standing there sort of at attention. He looks at me, he looks at Rinder. He looks at me, he looks back at Rinder. And then suddenly, with violence, he flashed his arms up and grabbed Mike Rinder's head and body-slammed his head into the cherry wood cabinets.

"He lifted Mike Rinder nearly off of his feet and smashed his head into the wall, and he banged his head into the wall three times, just BANG, BANG, BANG!"

A dozen others watched. "But everybody's afraid to move, because anything you did would be like, 'Are you making me wrong?' Don't make COB wrong. So if you showed any kind of reaction or upset, you would be, 'making COB wrong.' "

Miscavige left the room. "Rinder stood there with his hair mussed, his shirttail out and red marks on his face."

"It so could have been me," Hall said. "And that was the message I got was that you're next."

Rinder said Miscavige abused him so often that his recollections of specific attacks sometimes run together. Asked about Hall's account, he said, "That happened more than once."

Though long disillusioned with his life in the Sea Org, Hall said he didn't want to leave his wife, who was also a staffer. He finally accepted that he had to give up her and everything else.

His last day, church security went through his belongings and confiscated photos of his wife. They videotaped a lawyer posing questions and Hall taking blame for any problems he had with the church. He also promised never to sue the church.

"I had one last goodbye with my wife. … They told me she doesn't want to go with you and it was her decision, we didn't influence her in any way. They said you could talk … they led us to rooms."

In tears, they hugged. "She told me all the rooms were bugged. She whispered all the rooms were bugged and they could probably hear it."

Focus on expansion

Miscavige, 49, has been intense and demanding since he started working full time for Scientology at age 16 in Clearwater. He quickly proved himself and was handpicked to work at Hubbard's side, at Scientology's administrative headquarters in California.

The founder gave his young aide one important assignment after another. Miscavige delivered, building a reputation as a problem solver. He persuaded Hubbard's wife to resign as head of the church's troubled intelligence unit, known as the Guardian's Office.

Hubbard died in 1986 and Miscavige took control, asserting himself over other department heads and church executives. In the early 1990s, he earned admiration throughout the ranks in leading an unyielding effort to win the church a tax exemption from the IRS.

This decade he has pushed church expansion, extending Scientology's reach into more than 60 countries with a sustained campaign to build new churches, remodel existing facilities, translate Hubbard's teachings into the languages of target markets and disseminate the church's community outreach materials worldwide.

Miscavige is deeply admired, church officials say, not only by the thousands of staffers in the Sea Org, but by millions of Scientology parishioners worldwide.

"Any Scientologist of any duration will tell you that the church wouldn't be here if it wasn't for David Miscavige," church spokesman Davis said in interviews with the Times in May and June.

Nine new churches opened since 2004. This year, the church will set a record, opening eight more, he said. "It's just unbelievable what's happened in the world of Scientology. It's a renaissance. It's a revitalization. It's everything we always dreamed of."

In his letter to the Times last week, Davis said that as in the first stories, the new defectors are twisting church practices and discipline to make the normal seem "abnormal and abusive. They know this could not be further from the truth."

CAMPING OUT

Shelly Corrias gave nearly two decades to the dedicated work force known as the Sea Org. She left in 2002.

She remembers the time Miscavige punished top staffers Norman Starkey and Greg Wilhere, ordering them to camp out in tents for days in a high, open area of the mountainside base, near the Bonnie View mansion built for Hubbard. They were assigned hard labor and forced to shower with a garden hose.

Corrias said it was striking to see Starkey — one of Scientology's elder statesmen, who had worked with Hubbard and served as a trustee of his estate — treated so crudely.

Said Corrias: "How can you take these high executives and send them up to sleep on the ground and they can't even go to the dining room to eat, their food brought up to them?"

"He particularly picked on Norman," said Claire Headley, who worked on Miscavige's staff for eight years before leaving the Sea Org in 2005. She said the leader often tried to take Starkey "off his high horse" and once made him wear a name tag that said "figure head."

Morehead, the security chief, said Miscavige sent him to town to buy camping gear for another group that faced the tent punishment: Starkey, Yager and Mithoff.

Miscavige made them set up camp at night and came by to shine a flashlight in their eyes, and he recalled the way Miscavige taunted them as they struggled to assemble their gear in the dark:

You guys think you're so hot? If only the rest of the Sea Org could see you now!

He ordered that a portable toilet be set out in the open, no privacy, Morehead said, and posted guards to watch them round the clock. Nobody protested, they just took their punishment.

Morehead said he told Miscavige that he had turned off the sprinkler system, but the leader told him to turn it back on so a shower would roust them in the morning.

"He was giddy about what was going on with these guys," Morehead said. "They were just a joke, proving him right. It was acknowledging of the fact that he brought them there because they were just incompetents."

Two more staffers — Mike Sutter and a woman named Hare O'Hare — later were placed on the same punishment with the three executives. Morehead said O'Hare was not exempt from Miscavige's order that no one bathe or use the toilet in private.

A cruel confessional

As many as 400 staffers were summoned to the mess hall, where a small group of staffers were given special seats of dishonor. Church executives would introduce them with scorching assessments of their recent performance.

"They had to get up one at a time into a microphone and confess their crimes," said Jeff Hawkins, who left the Sea Org in 2005.

The crowd screamed and jeered.

"They're out for blood so … you have to make it sound good. Otherwise they'll just shout you down," Hawkins said. "I saw people just led away in tears from that treatment."

Jackie Wolff choked up as she recounted her turn at the microphone late in 2003. She was singled out after taking over the assembly line for E-meters, the lie detector-like devices Scientologists use to pinpoint areas of spiritual distress during counseling.

Wolff's staff had been cut down to four from about 10 the year before, and E-meter production was down. She didn't see how she could make up the backlog, but supervisors disagreed. The crowd turned on her, screaming:

Why is this happening?

What are your crimes?

You're hurting Scientology!

Wolff says she tried to answer:

There are only four of us on the assembly line.

If we speed it up, the quality will suffer.

I just don't know.

"The feeling of standing up there in front of all these people was very intimidating and very scary," she said. "It was like your life was on the line. And to me it wasn't Scientology any more."

Three months later, Wolff ended her 23-year career in the Sea Org.

Running in search of answer

There's a spiritual exercise in Scientology called the "Cause Resurgence Rundown.'' You run around a circular track, at your own pace, until you reach a point that "you have a realization that you're in control of your own body and mind.''

That's according to Marty Rathbun, a defector who once was one of the top church officials charged with protecting Scientology's religious practices.

Church founder L. Ron Hubbard described the running procedure in dispatches but it has not been formally made part of the church practice, Rathbun said, which is why some parishioners would not be familiar with it.

It's supposed to be done at the suggestion of a "case supervisor" in charge of the parishioner's spiritual counseling, called "auditing." Rathbun said it's to be done gradually, the person building endurance at his own pace.

"The whole thing was about getting a thetan (spirit) centered and getting all of his energies straight,'' Rathbun said. "Miscavige immediately turned it into a torture."

Multiple witnesses say the same. As a form of punishment, Sea Org members had to run around a circular dirt track with a pole at the center for hours on end in the desert heat.

"You would be on it anywhere from eight to 12 hours a day," Morehead said. "For every hundred people that were out there doing the running program, one of them was there because it was part of their actual (spiritual) progress."

Rinder recalls being sent to the track with others to run until they had a "cognition,'' a realization. It was supposed to be about something in their lives — but instead of focusing on themselves, the runners tried to divine what Miscavige wanted to hear so he would end their punishment.

"That was all sort of a joke," Rinder said. "What cognition are you supposed to have that will now satisfy Dave? … People spent years trying to figure that out."

First-person accounts

To the three men who previously told the Times that Miscavige attacked them, add four more.

Jeff HawkinS

He worked more than 15 years at the base, mostly in marketing and design. His TV spot featuring a rupturing volcano promoted Dianetics, Hubbard's megaselling book.

Hawkins recalled the day in 2003 when he and a group of senior staffers toured one of Miscavige's prized construction projects, Building 50, a colossus of buffed metal, chrome and marble.

Leading the pack from room to room, Miscavige was every bit the voluble docent, extolling the unique features.

"I was standing by the door and as he's walking out and without any warning, he rabbit punches me right in the gut. … Just a quick punch to the stomach, right under the rib cage.''

Another time, a meeting of Hawkins' marketing team, Miscavige turned angry. "He gets pissed off at me for whatever reason. I was usually the punching bag. And he wails on me and knocks me to the ground."

"I stand up and he notices my cheek is bleeding. So, he called his assistant (Laurisse Stuckenbrock). He says, 'Lou,' and points to my face. She rummages in her purse and gets out a bottle of antiseptic that she carries with her, believe it or not. And she daubs that on my face. So, it's like she knows the drill. If there is a visible mark, then that's got to be taken care of.''

Before leaving, Miscavige turned to Hawkins. "He says to me, 'Do you know why I beat you up?' "

"I say, 'No, sir.' "

"He says, 'To show you who's in charge.' ''

Church executive Amy Scobee previously told the Times about a day she was working in her office cubicle at the edge of a conference room when a Sea Org member landed at her feet, with Miscavige on top of him. It was Hawkins underneath.

Hawkins said dozens of Sea Org members had been summoned to the international management conference room. The leader did not like the latest infomercial script.

"He was reading out sections of it with great sarcasm. And then he started pointing at me and saying, 'Look at how he looks at me.' "

Hawkins tried to explain himself, which only got him in deeper.

"You see that disrespect?" he said Miscavige shouted to the group. "You see how he talks to me?"

Miscavige jumped onto the conference table, Hawkins said. "He's like crouched in the middle of the table, and then he launches himself at me."

Hawkins fell back off his chair and landed in Scobee's work cubicle.

Two other defectors who attended the meeting confirmed Hawkins' account. Two current executives who were there say it didn't happen.

Mark Fisher

Fresh out of Langley High School in suburban Washington, Fisher skipped college for a different adventure: In the mid 1970s, he came to Clearwater to help Scientology settle in its newest frontier. He was 17.

Miscavige, who dropped out of high school the day he turned 16, had come three months earlier.

Fisher and Miscavige bunked with four other recruits on the ninth floor of the Fort Harrison Hotel. Fisher opened his foot locker one day and pulled out his Langley High letter jacket and diploma.

Miscavige told Fisher he probably was the only high school graduate in the group. "He said, 'What a waste,' " Fisher recalled.

Fisher stayed in Clearwater. Miscavige went West, handpicked for Scientology's esteemed crew serving as the right hand of Hubbard. The bookish Fisher absorbed Hubbard study and training classes, advancing to management as an evaluator of statistics and performance metrics.

By late 1983, Fisher was in California, managing a team of five who provided administrative support to the emerging leader. He also tended to household needs of Miscavige, his wife and their dogs.

Fisher married in 1984. In 1990, his wife was sent to a work detail as punishment for performance issues in the audio-visual facilities.

"I got really upset with it," Fisher recalled. "I started getting disaffected."

He hatched a plan: Sneak away and then come slinking back. He would be punished — and get to see his wife.

It didn't work. He was ordered to dig weeds, far from where his wife toiled.

A second hammer came down. He was stripped of everything he had attained in Scientology — he was an OT7 and a trained auditor. So he rebelled — "I was being really defiant," he said — and got slapped with more work assignments.

In August 1990, he was up on a scaffold painting the inside of a garage when in came Miscavige, assistants in tow.

Miscavige told Fisher to come down.

"He put his hands around my throat," Fisher said, and shouted, " 'You want to sue Scientology?' "

Fisher said he collapsed and curled up as Miscavige kicked and punched him and pulled the hair on the back of his head.

Fisher stood, touched the back of his head, showed his bloody palm and told Miscavige: "You notice I did not lay one finger on you."

That was the end for Fisher. "I didn't join Scientology to see people get beat up."

Morehead said he witnessed this, as did defector Marc Headley. But Yager said he was present and, "at no time did Mr. Miscavige strike or otherwise harm Fisher."

Bruce Hines

Hines remembers back to the mid 1990s and the unmistakable sound of Miscavige's footsteps coming down the hall.

"Where is that m-----f-----?" he heard Miscavige shout.

Hines was in Room 106 of the Del Sol executive offices. A veteran auditor, Hines usually worked at the church's Celebrity Centre in Hollywood. He said he counseled Nicole Kidman and Kirstie Alley.

But counseling the wife of one of Miscavige's favorite speech writers had not gone well, and Hines had been called back to the base.

Hines braced himself as the footsteps drew near.

Miscavige poked his head in the office, Hines recalled, and said: "There he is."

Without another word, Hines said, "He hit me in the head. He just hit me in the head, in the side of the head," an open-handed blow.

"It did sting and it did knock me back. And then he got right up in my face and was kind of yelling at me. Then he walked out. The next thing I knew, I was on the RPF."

Scientology bills its Rehabilitation Project Force as an opportunity for wayward Sea Org members to find redemption through manual labor. Some defectors say it can be abused.

Hines said he spent three years on the RPF, on a labor crew that cleared land, painted old mobile homes and built sheds at Happy Valley, a church-owned tract about 10 miles from the base.

Finally authorized to return to the base, he reunited with his wife and their son, who was born in 1984, prior to a church ban on children imposed on Sea Org members. It took all of three weeks for him to land back on the RPF. His offense? He didn't stand up when Miscavige came into a room.

This time was worse. He lived in an 8-by-10-foot shed and slept on concrete. He couldn't talk to anyone. He was under constant guard. Letters he wrote his wife were read and returned to him. She divorced him while he toiled in isolation.

Looking back at his six years in the RPF, Hines views it as a mind-control technique.

"In the RPF, they try to get you to take responsibility. You are supposed to confront the evil things you did, and deal with those in auditing. You are there because you are evil."

"And you are there because you were destructive, and you were destructive because you were acting on your evil purposes. And I, the whole time I was in the RPF, I am trying to convince myself that it was me, it was my own fault."

In 2001, he was sent to work in the church's offices in New York City. He was on the roof, chipping tar, when the planes hit the World Trade Center. He went to ground zero and volunteered.

By 2003, Hines had lost interest in Scientology. The rich mix of life in New York, he said, "made this whole military lifestyle of the Sea Org seem kind of ludicrous."

He made his way by bus to Denver, where he had grown up. He finished college in 2006, with a degree in physics, and this summer completed his master's in electrical engineering.

Marc Headley

Headley made movies for Scientology. By the early 2000s, he was named a producer at Golden Era Productions, the church's umbrella division for its prized audio-visual efforts.

In 2004, Headley led Miscavige on a tour of the A/V area. Miscavige asked about a timetable on a project, and Headley said he made the mistake of answering in a "smart-aleck" tone.

He said Miscavige pushed him against a shelf unit and started punching him. He fell onto a countertop, and Miscavige continued to slug him in the chest.

When it ended, Headley said, senior Sea Org member Greg Wilhere pulled him aside and explained that Miscavige had come from a difficult meeting. Wilhere said in a written statement that Headley's entire account is "a complete lie."

A few months later, Headley was on the hot seat again. He had bought and sold equipment and an audit determined $250 was missing. Headley was ordered to the RPF.

The next morning, he sped off in his motor bike and made his way to Kansas City, where his father lived. Weeks later, his wife, Claire, made her break and joined him.

They sued Scientology in January, contending that the wages paid Sea Org members — about $75 a week — violate labor laws.

The church says the lawsuit has no merit. Sea Org members work on a "volunteer basis" and receive weekly stipends. The church covers all living, medical, dental and other expenses, which helps workers focus on their jobs, "without having to worry about paying your bills, cooking dinner, paying property taxes or this and that."

A CHANGED MAN

Most of the defectors said that the church tried to get them to stay, saying it would be a monumental mistake to give up their chance to reach eternal salvation and warning that life would be awful in the cruel world outside Scientology.

Most started their new lives with little money and few friends. Some still practice Scientology and attribute their job successes to skills the church taught them on interpersonal relationships and how to take responsibility for oneself.

For most, the issue is not the religion but the man leading it.

Russ Williams left the Scientology staff in 2004 after 29 years, most of them at the base. He says he witnessed Miscavige attack Yager, but he minimized it and kept his respect for the leader.

"One time he blew me away," said Williams, recalling when the leader yelled at him nose-to-nose but returned five minutes later with a pep talk: "I've seen you do good work. What happened?"

Sea Org life was always tough, Williams said, but there was an enthusiasm and a feeling of accomplishment that kept people going. Over time, that went away.

"The flavor was gone. It mutated."

"I think he started out meaning well," Williams said of Miscavige. "It just got to him. It just got over his grasp and he started falling into this threatening, nasty way of handling people."

Morehead, the security chief, said the same. He remembers going into town and bowling with Miscavige, and the leader smuggling in food from the burger joint across the street. And Miscavige laughing and taking pictures at Sea Org holiday events — including the time Morehead wore a tutu in the talent show.

But through the years Miscavige grew more intense, and frustrated when Scientology staff couldn't pull things off the way he wanted.

"There was this guy who once was a good guy,'' Morehead said, "who totally turned the church around from what I know L. Ron Hubbard intended it to be.''

Joe Childs can be reached at childs@sptimes.com. Thomas C. Tobin can be reached at tobin@sptimes.com.

INDEX: The truth rundown, a special report on the Church of Scientology

The article on this page follows up on a special report from the St. Petersburg Times and its Web site, tampabay.com. Here is an index to the report.

Main Web page: Scientology: The truth rundown

Video: Defectors Marty Rathbun and Amy Scobe
Scientology responds
David Miscavige, Lisa McPherson

Three-part series from the St. Petersburg Times

Part 1: Scientology: The truth rundown
Scientology's response
David Miscavige's letter
David Miscavige bio and bios of defectors
Scientology: Origins, Tom Cruise and other celebrities, holdings, glossary

Part 2: Death in slow motion
Lisa McPherson case: events leading to her death

Part 3: Scientology: Ecclesiastical justice
Leaving the Church of Scientology: a huge step

Previous St. Petersburg Times coverage of Scientology:

From the Times archives, including the 1979 Pulitzer-winning coverage
More recent stories

Jacques

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  • Néophyte
  • Messages: 29
Traduction par Xenufrance :
* Réponse #6 le: 03 août 2009, 03:35:44 *
Traduction par Xenufrance :

Citation
De plus en plus d'ex-scientologues racontent les violences
2 août 2009
[Nota : la scientologie étant classée parmi les sectes dangereuses en
France, le traducteur a donc remplacé « église » par « secte » dans ce
document. D'autre part, le traducteur a donné la position du QG de Hemet,
Californie, d'où Miscavige dirige la secte, car on ne sait pourquoi le
journal continue à taire ce détail]

==
Ils arrivent de Dallas, de Denver, de Portland, Las Vegas, Montana, et ils
racontent ce qu'eux-mêmes et leurs amis ont subi pendant les années qu'ils
passèrent en scientologie.


Jackie Wolff pleurait en relatant la nuit chaotique où on lui a demandé de
se tenir debout devant 300 de ses collègues dans le réfectoire, et de
confesser ses "crimes", tandis qu'ils la conspuaient ou la chahutaient.

Gary Morehead a déterré ses souvenirs de Miscavige, le chef scientologue,
punissant les vénérables chefs de la secte en les forçant à vivre plusieurs
jours sous la tente, à se laver au tuyau d'arrosage,et à utiliser des
latrines ouvertes.

Steve Hall s'est remémoré un meeting au cours duquel Miscavige a pris les
têtes de deux cadres de l'église et les a cognées l'une contre l'autre : l'un
d'eux saignait d'une oreille après cet épisode.

Mark Fisher se souvient très bien  ce qu'il a dit à Miscavige lorsque les
coups ont cessé, et qu'il s'est rendu compte qu'il saignait de l'oreille.
Ces anciens staffs scientologues et d'autres ont décidé de parler, inspirés
et enhardis par les révélations brutes des quatre transfuges de très haut
rang qui ont parlé récement et dont le Saint Petersburg Times a  publié les
récits.

D'anciens cadres comme Amy Scobee et Tom de Vocht avait étayé ce qu'avaient
raconté les très hauts dirigeants Marty Rathbun et Mike Rinder.
Voici que d'autres vétérans de la secte parlent des abus physiques et
mentaux qu'ils ont observés ou subis.

Certains prennent la défense des quatre premiers, tandis que les
représentants de la secte les qualifiait de menteurs tentant de faire un «
coup d'état». D'autres se sentent plus en sécurité maintenant que Rathbun
Rinder et d'autres ont lâché les vannes en relatant leur vie en
scientologie.

La peur empèche encore certains de parler. Pour chaque ex-scientologue ayant
parlé, un ou deux autres ont refusé.

Ceux qui ont parlé ont confirmé les récits de traitements lunatiques,
déshumanisants, et ont approfondi la vision de l'environnement dictatorial
où vivent et travaillent les membres de l'ordre « religieux » connu sous le
nom d'Organisation Maritime », ou Sea Org.

Quatre hommes ont affirmé, comme Rathbun et Rinder: "Miscavige m'a frappé."

Le [nouveau] porte-parole de la secte Tommy Davis a  dit que ces nouveaux
témoignages d'abus physiques "étaient faux et catégoriquement niés".
Dans sa réaction, Davis écrit: "Ce ne sont manifestement là que de nouvelles
rodomontades incitées par vos articles précédents, des foutaises d'ex-scientologues
collaborant entre eux sur le fumier d'internet"

La secte a fourni deux douzaines de déclarations écrites de membres et
cadres scientologues. Se référant à ces déclarations, Davis  dit « On vous a
fourni des tonnes de preuves que vos sources sont malhonnètes, illusoires et
amères. Les nouvelles sources sont à mettre dans le même sac. »

Ces "nouvelles sources" sont des femmes et des hommes entrés en scientologie
alors qu'ils étaient enfants,  adoslescents ou jeunes adultes ; ils y ont
ouvre des décennies pour faire progresser la mission envisagée par le
fondateur de la scientologie, L.Ron Hubbard.

Morehead, désormais chauffeur de poids lourd à Portland (Oregon), a passé
près de dix ans comme chef de la sécurité du QG de Hemet ; il dit avoir vu
Miscavige frapper quelqu'un si fort à la poitrine qu'il pouvait voir la
poitrine se creuser et que la victime  perdait le souffle ».

Comment se souvient-il de cela quinze années après?

« Exactement comme on se rappelle d'avoir collé la main sur un poêle. Ca
fait mal, on ne recommence jamais, hein ? »

"C'est net, c'est le concept: ça m'est arrivé d'avoir du mal à me souvenir
de mon adresse, mais ça, croyez-moi, je m'en souviens : on le sait , car qu'est-ce
qu'on avait fait à l'époque, et qu'est-ce qu'on peut faire ? »

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Une nouvelle conscience
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Tout comme nombre de collégiens des années 70, Steve Hall cherchait un sens
à l'existence. Il est retombé sur un test de personnalité qu'il avait
ramassé lors d'un concert des Rolling Stones quelques années avant, et mis
dans un tiroir.

Il l'a renvoyé, et a reçu un coup de fil. « J'ai demandé à la fille ce que c'était,
la scientologie, et elle m'a dit qu'il s'agissait d'une méthode pour élever
la conscience. C'était tout ce qu'il me fallait à l'époque. »

Hall est tellement bien entré dans la sciento que sa maman a fait appel à un
"déprogrammeur" de Los Angelès pour qu'il vienne à Dallas afin de faire
sortir son fils. Hall raconte avoir menacé de tuer le gars s'il reprenait
jamais contact avec sa mère.

Vers 1985, Hall atterit à l'endroit dont il rèvait: à Hemet, à la base de
quelques 45 hectares "Int" ("International") où loge la direction mondiale
et le centre de production des films et livres « Golden Era Productions ».

Mais ce ne fut pas le rève.

L'atmosphère qui règnait là était incroyable, les gens ne communiquaient pas
entre eux, ils semblaient avoir peur de discuter ; presque personne ne
souriait. C'était sinistre et solennel. Ca ne ressemblait pas à ce que j'avais
vu en scientologie jusque là, car ailleurs, c'était le contraire, les gens
riaient et plaisantaient.

Hall rejoignit l'unité Marketing de la secte en 1987, ce qui l'amena à de
fréquents contacts avec Miscavige, "COB", pour "Président du Conseil d'Administration".
Hall raconte avoir été choqué la première fois qu'il vit Miscavige attaquer
un cadre, Ray Mithoff [ndt : Mithoff est le plus haut gradé 'technique '
mondial de la secte]. La seconde fois, on se serait cru dans une BD, dit-il.

Hall dit que Miscavige est arrivé derrière deux cadres, Marc Yager et
Guillaume Lesèvre, et qu'il a claqué leurs têtes l'une contre l'autre.
Lesèvre saignait de l'oreille.

Un jour, on ordonna à Hall et une vingtaine d'autres d'aller au QG du RTC,
le "Centre de Technologie Religieuse", commandement mondial de la secte.  On
ne se pointe jamais au bâtiment 50 comme pour une bonne nouvelle : on s'y
pointe toujours terreur au ventre. On est censé foncer à toutes jambes de là
où on est  dans la Base, vers le Bâtiment 50, en haut de la colline.

Le groupe s'assit sur des rangées de chaises à moins d'un mètre les unes des
autres, Hall se souvient avoir dû reprendre son souffle pour ne pas se faire
remarquer.

"On ne bouge plus un doigt, on ne respire plus, c'est le silence de mort, on
entendrait une mouche voler. Tout le monde est figé, et finalement, COB
arrive. »

 "Il commence par déambuler ici et là. Sans dire un mot. Il s'arrète devant
chacun et le regarde.  Parfois il s'arrète, parfois non. Puis il stoppe en
face de moi, me regarde, je le regarde en faisant gaffe à ne pas avoir l'air
de résister."

" Il avance d'un pas. S'arrète. Me regarde à nouveau. Recule, et me regarde
de plus près. Il dit "Il est out-éthique, ce fils de pute est out-éthique.
Il ne respecte pas les règles de la scientologie. »

" Puis il avance, revient sur le côté, regarde quelques autres personnes, se
retourne et va vers Marc Yager, assis au bout de la rangée. Et brusquement,
sans avertissement, il commence à le gifler au moins dix fois, la main grand
ouverte. Yager ne dit rien, ne résiste pas, il se contente de lever les
bras. »

Pour Hall, la coupe a débordé en novembre 2003. Hall écrivait des scripts
pour des idéos scientologues et travaillait sous les ordres de Mike Rinder,
alors chef porte-parole de la secte.  Hall explique qu'il avait des
divergences sur les créations avec Miscavige, un vrai problème, car personne
ne discute des ordres de COB-Miscavige.

" Miscavige vint pour voir une vidéo remaniée. Il nous ordonna, à Mike et à
moi, de venir là, épaule contre épaule, et il nous dit "Passez la vidéo."
La vidéo achevée, Miscavige s'approcha. On était là, attentifs, il me
regarde, regarde Rinder, puis moi à nouveau, puis Rinder. Et soudain, il l'attrappe
et le coince et lui tape trois fois de suite la tête sur le mur,
bang-bang-bang, il l'avait presque soulevé de terre.

" On était une douzaine. Mais pas un qui bouge. Un geste, ça aurait voulu
dire "Comment? Vous dites que COB a tort? Cob ne peut avoir tort. Donc,
toute réaction quelle qu'elle soit signifiait : "Vous donnez tort à COB".

Miscavige quitta la pièce. Rinder était là, les cheveux en bataille, des
traces de coups sur la figure et la chemise sortie du pantalon
" C'aurait pu être moi., dit Hall. Et c'est le message que j'ai reçu : 'Tu
dis un mot, et c'est ton tour."

Mike Rinder dit que Miscavige l'a si souvent attaqué qu'il ne se souvient
plus d'une fois en particulier, c'est devenu comme un bloc. Quand on l'a
questionné sur ce qu'avait relaté Hall, il a dit « Mais c'est arrivé plus d'une
fois. »

Bien qu'il ait alors perdu toutes ses illusions quant à la vie dans la Sea
Org, Hall a raconté qu'il ne voulait pas partir pour ne pas quitter sa
femme, également membre du staff. Il  décida finalement de tout abandonner
derrière lui.

Le dernier jour à la Sea Org, un type de la scurité de la secte vint
fouiller ses affaires, confisquant toutes les photos de sa femme. Puis ils
enregistrèrent une vidéo ; c'est  un avocat qui posait les questions, et
Hall devant reconnaître qu'il avait tous les torts lors des difficultés avec
la secte. Il dut promettre de ne jamais porter plainte contre elle.

"J'ai eu droit à un dernier au-revoir à ma femme. Ils dirent qu'elle ne
voulait pas partir avec moi, que c'était sa décision, qu'ils ne l'avaient
pas du tout influencée. Ils dirent « Tu peux parler. Et ils sortirent de la
pièce. »

En larmes, ils s'embrassèrent. "Elle me dit que toutes les pièces étaient
surveillées, qu'ils entendaient  probablement tout. »

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Focalisé sur l'expansion

A 49 ans, Miscavige a été intense et exigeant depuis qu'il a commencé à
travailler à plein temps pour la scientologie quand il n'avait que 16 ans.
Il s'est très vite affirmé, travaillant aux côtés d'Hubbard au siège
administratif de la secte en Californie.

Le fondateur lui  assigna des tâches importantes; Miscavige faisait ce qui
était demandé, se bâtissant là une réputation de solutionneur. Il
convainquit l'épouse d'Hubbard d'abandonner la direction de l'unité de
services secrets de l'église, qui s'appelait alors le GO, pour Office du
Gardien.

Hubbard mourut en 1986 et Miscavige prit le contrôle de la secte, s'affirmant
par rapport à d'autres chefs de départements et cadres. Il conquit l'admiration
dans les rangs en obtenant l'exemption d'impôts auprès du fisc américain en
1993.

Il fit progresser la secte durant cette décennie, étendant lcette influence
dans une soixantaine de pays, lors d'une campagne de construction de
nouvelles « églises », de remodelage de bâtiments existants, de traduction
des enseignements d'Hubbard dans des langues ciblées par le marketing, et en
disséminant les matériaux de prosélytisme.

Les officiels disent qu'on l'admire beaucoup, et pas seulement les milliers
de membres de la Sea Org, mais aussi les millions de scientologues dans le
monde.

« Tout scientologue vous dira que l'église ne sera pas là s'il n'y avait pas
Miscavige », nous a dit le porte-parole Tommy Davis lors des entretiens de
mai et juin.

Neuf églises nouvelles ont vu le jour depuis 2004. Cette année, l'église
établira un record, en ouvrant huit autres églises, dit-il. C'est
incroyable, ce qui se produit dans le monde scientologue, c'est une
renaissance, une revitalisation. C'est tout ce dont nous avions rèvé. »

Dans son courrier au Times de la semaine passée, Davis explique que comme
pour les premiers récits, les nouveaux apostats qui ont parlé pervertissent
les règles et pratiques disciplinaires de l'église pour les faire apparaître
« anormales et abusives. »

CAMPER DEHORS

Shelly Corrias a donné près de deux décennies de travail dévoué au groupe
"SEA ORG" de la secte. Elle en est partie en 2002.

Elle se souvient d'une fois où Miscavige a puni les deux supercadres Norman
Starkey et Greg Wilhere en les forçant à dormir sous la tente dans un
endroit très dégagé de la Base de Hemet, proche de la maison construite pour
Hubbard. Ils étaient contraints à des travaux forcés et à se doucher au
tuyau d'arrosage.

Corrias explique que c'était désolant de voir Starkey, l'un des chefs
principaux et des plus anciens scientologues, qui servit de fondé de pouvoir
pour les possessions d'Hubbard,  aussi cruellement traîté.

Corrias: "Comment imaginer ces grands chefs expédiés pour dormir à même le
sol, et ne pas avoir droit d'aller manger au réfectoire, puisqu'on leur
amenait leur pitance ? »

Il s'en était surtout pris à Norman, explique Claire Headley, qui bossa
comme employée de Miscavige huit années durant avant de quitter la Sea Org
en 2005. Elle raconte qu'il essayait souvent de "faire descendre Starkey de
son grand cheval" et qu'il l'a forcé une fois à porter un bandage avec «Tête
de Chef » inscrit dessus.

L'ancien chef de la sécurité Morehead relate de son côté que Miscavige l'a
envoyé acheter du matériel de camping pour un autre groupe puni de camping:
c'était Starkey, Yager et Mithoff.

Miscavige leur a fait monter leur matériel de nuit, puis il s'est pointé
avec une torche dans leurs yeux, et il se souvient que Miscavige se fichait
de leur tête pendant qu'ils se débrouillaient tant bien que mal pour
rassembler leurs affaires dans le noir:

"Ah, les gars, vous vous prenez pour des cracks ? Si seulement le reste de
la Sea Org pouvait vous voir à l'heure qu'il est !"

 Il ordonna qu'on amène un WC portable à installer à tous vents, impossible
de se cacher, et posta des gardes pour les observer 24 heures sur 24. Aucun
ne protesta, ils assumèrent la punition.

Morehead raconte qu'il avait arrèté le système d'arrosage automatique, mais
le chef lui dit de le remetttre en route pour qu'une douche les réveille
vite fait au matin.

Il se grisait à l'idée de ce qui allait leur arriver, explique Morehead. Ils
n'étaient que des pantins, prouvant qu'il avait raison. Ca illustrait le
fait qu'il les avait amenés à ce stade parce qu'ils  étaient incompétents.

Deux autres membres du personnel subirent la même punition, Mike Sutter et
une fille nommée Hare O'Hare, avec trois cadres. Morehead a dit que Hare O'Hare
n'avait pas plus de droit que les hommes à la discrétion sur les toilettes,
ni à la douche.

===

.../...
Cruelle confession

Ce sont plus de 400 employés qui furent mandés au réfectoire, où un groupe d'entre
eux eut droit aux places de grand déshonneur. Les chefs de l'église les
présentèrent en insistant sur l'inanité de leurs accomplissements.

Jeff Hawkins raconte: "Ils devaient prendre le micro chacun à son tour, et
raconter leurs crimes." Jeff quitta la Sea Org en 2005.

La foule hurla et se railla.

"Il leur faut du sang, vous voyez le truc? Vous avez intérêt à ce que ça
sonne bien. Sinon, ils vous abattent, raconte Hawkins. J'ai vu des gens
partir rien qu'à cause de ce traitement."

Jackie Wolff s'est effondrée pendant qu'elle nous prenait son tour au micro,
c'était fin 2003. Elle se retrouvai alorst seule chef de la ligne d'assemblage
des électromètres, le genre de détecteur de mensonges que les scientologues
utilisent pour mettre le doigt sur les points de détresse spirituelle lors
des « conseils ».

Le staff de Wolff s'était réduit de dix employés à quatre l'année
précédente, et la production d'électromètres baissait. Elle ne voyait pas
comment réduire les retards accumulés, mais ses chefs n'étaient pas de cet
avis. La foule lui a hurlé des insanités.

"Pourquoi ça?

C'est quoi, tes crimes??

Pourquoi fais-tu du mal à la scientologie?! "

Wolff explique avoir tenté de répondre:

"On n'est que quatre sur la ligne d'assemblage! Si on accélère, c'est la
qualité qui baissera. Je ne sais pas comment.."

Elle raconte: l'impression qu'on a en face de tous ces gens est très
intimidante, effrayante, c'est comme si votre vie est en jeu, et pour moi, c'était
:" fini la scientologie".

C'est trois mois plus tard que Wolff tirait un trait sur sa carrière
scientologue de 23 années
==

Courir à la recherche d'une réponse

Il existe un exercice spirituel scientologue  "Procédure de Résurgence de la
Cause" consistant à courir sur une piste circulaire, à votre rythme, jusqu'à
ce que vous atteignez le moment où vous réalisez que « vous contrôlez votre
mental et votre corps ».

C'est ce que dit M. Rathbun, l'un des « apostats » et ancien cadre dirigeant
chargé de protéger les pratiques religieuses de la scientologie.

Le fondateur de la scientologie a décrit cette procédure dans des bulletins
mais il ne fait pas partie des procédures habituelles de la secte, dit
Rathbun, ce qui explique pourquoi certains membres ne la connaissent pas.
[ndt : le traducteur a vu passer le bulletin officiel de cette bizarre
procédure en 1982, puis la semaine suivante, sans doute en raison des
protestations de certains, la direction mondiale a prétendu que ce n'était
pas Hubbard qui avait écrit cette méthode consistant à courir des journées
entières autour d'un piquet. Hélas, je n'ai pas gardé ce bulletin signé
Hubbard d'une page et demie, puisqu'il était soi-disant « annulé », mais il
m'avait frappé, car je l'avais trouvée insensé, comme beaucoup d'autres
techniques d'Hubbard]

C'est censé se faire à l'instigation d'un "superviseur de cas" responsable
de l'audition - la procédure de conseil scientologue - et ça doit se faire
par pailers, chacun construisant son endurance peu à peu.

Il s'agissait d'obtenir qu'un thétan (l'esprit) se concentre sur ses
énergies et qu'il les dompte, dit Rathbun. Miscavige a instantanément
transformé ça en outil de torture.

Nombre de témoins disent de même.  C'est une forme de punition: les membres
de la Sea Org ainsi punis devaient courir d'interminables heures autour d'un
piquet dans la chaleur du désert californien.

Morehead: "Vous y passez entre 8 et 12 heures par jour. Mais pour cent
personnes qui devaient le faire, il n'y en avait qu'une seule à qui c'était
conseillé pour sa progression « spirituelle ».

Rinder se souvient avoir couru sur la piste avec d'autres, jusqu'à ce qu'ils
aient "une cognition" - qu'ils réalisent quelque chose. Ca devait être
quelque chose dans leurs existences, mais au lieu de se focaliser sur
eux-mêmes, les gars essayaient de trouver ce que Miscavige avait envie d'entendre
pour pouvoir mettre un terme à la puntion.

Rinder: c'était un genre de plaisanterie, explique Rinder: "Quelle p. de
cognition dois-je faire pour satisfaire Dave? » Il y a des gens qui
passaient de années à chercher ça.
==

Récits originaux

Quatre personnes sont venues grossir les rangs des trois ayant déjà raconté
au Times que Miscavige les avait agressés physiquement.


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Jeff Hawkins

Il a travaillé plus de quinze ans à la Base de Hemet, la plupart du temps au
design et au marketing. C'est l'auteur du spot commercial TV avec le volcan
en éruption, qui vante les mérites du best-seller d'Hubbard, la Dianétique.

Hawkins se souvient du jour de 2003 où il faisait le tour d'un bâtiment
colossal, marbre, métal et chrome,   très choyé par Miscavige, le building
50, avec d'autres cadres.

Miscavige menait sa troupe de pièce en pièce, volubilement doctoral, vantant
les mérites extraordinaires de l'endroit.

« J'étais debout près de la porte, il s'amène vers moi et sans
avertissement, il me met un direct au sternum, juste sous les côtes. »

« Une autre fois, lors d'un meeting de l'équipe de marketing de Hawkins,
Miscavige se met en rogne. Il se fâche dieu sait pourquoi, j'étais le
punching-ball en place. Il me fonce dessus et me jette à terre. »

« Je me relève, il remarque que je saigne du menton; il appelle son
assistante (Laurisse Stuckenbrock), et lui dit « Lou », en montrant mon
visage. Elle fouille dans son sac et en sort une bouteille d'antiseptique qu'elle
trimballait sur elle, croyez-le ou non, et elle m'en met sur la figure.
Disons qu'elle connaissait la chanson. Si ça risque de faire une trace, il
faut s'en occuper. »

"Avant de repartir, Miscavige s'est tourné vers moi, et il m'a dit "Tu sais
pourquoi je te tape dessus? Et j'ai répondu, "Non, Sir". Il a dit « C'est
pour te faire voir qui est responsable. »

Amy Scobee, qui a déjà témoigné auprès du Times, nous avait raconté un
incident où un membre de la Sea Org avait atterri à ses pieds, Miscavige lui
ayant sauté dessus. C'est sur Hawkins que Miscavige avait sauté.

Hawkins raconte que des douzaines de membres de la Sea Org avait dû venir à
la salle de conférence internationale. Le chef n'aimait pas le script du
dernier spot commercial.

"Il en lisait des passages en se moquant méchamment. » Puis il m'a désigné
et a dit "Non mais regardez comment il me dévisage."
Hawkins essaya alors de s'expliquer, ce qui ne fit qu'empirer les choses.

"Vous avez vu ce manque de respect? hurla Miscavige au groupe réuni. Vous
voyez comment il me parle ? »

Hawkins raconte: "il a sauté sur la table, il a bondi, et s'est jeté sur
moi. »

Hawkins est tombé de la chaise et a atterri dans le box de Scobee.

Deux autres ex-membres ont confirmé ce qui s'est passé lors de cette
réunion. Deux cadres encore en poste prétendent que c'est faux.

 
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Mark Fisher

Il a quitté le lycée de Langley dans la banlieue washingtonienne à 17 ans,
pour une aventure fort différente: vers 1975, il est arrivé à Clearwater
pour aider la scientologie à bâtir sa nouvelle frontière.

Qui avait abandonné le lycée à 16 ans, était là depuis trois mois.

Fisher, Miscavige et quatre autres recrues occupaient une chambre au 9e
étage du Fort Harrison à Clearwater. Un journ Fisher ouvre son placard, sort
son diplôme et sa veste du lycée de Langley.

Miscavige s'adresse alors à Fisher, probablement  seul diplomé du groupe des
quatre, et lui dit « Quel gaspillage ! » se souvient-il.

Fisher est resté à Clearwater. Miscavige est parti à l'Ouest, vers le fameux
staff au service d'Hubbard. L'intellectuel Fisher absorba les études
huabbrdiennes et ses cours, progressant comme évaluateur des statistiques et
des performances.

Vers la fin 1983, Fisher était en Californie, à diriger cinq personnes au
service du leader émergent ; il s'occuâit aussi de la maisonnée de
Miscavige, de sa femme et de leurs chiens.

Fisher se maria en 1984. Sa femme fut expédiée punitivement [ndt : le
journal omet sans doute de parler ici du RPF, le goulag de la secte, ndt] en
raison de ses mauvais résultats dans les bâtiments audio-visuels.

"Ca m'a vraiment bouleversé, dit Fisher; le désintérêt s'en est mélè."

Il élabora un plan: filer à l'anglaise et revenir en douce: il serait
également puni, et pourrait revoir sa femme [au goulag RPF, ndt]

Ca ne marcha pas comme prévu: on l'expédia au déherbage, loin de là où sa
femme travaillait.

Deuxième chute: on lui ôta tout ce qu'il avait gagné en scientologie: il
était OT 7 et auditeur entraîné. Il se reballa : « J'ai vraiment relevé un
défi - mais ce fut pire encore.

En août 1990, il était en train de peindre un garage sur une échelle quand
Miscavige passa avec ses assistants.

Miscavige ordonna à Fisher de descendre.

"Il mit les mains autour de mon cou et cria "Alors, tu veux attaquer la
scientologie en justice? »"

Fisher s'effondra et se pelotonna endant que Miscavige le frappait et lui
arrachait des  cheveux.

Fisher se releva, touchant sa tête , montra sa paume ensanglantée à
Miscavige et lui dit "Tu remarqueras que je n'ai pas levé la main sur toi."

C'était fini pour Fisher. "Je ne suis pas entré en scientologie pour voir
les gens se faire taper dessus. »

Morehead confirme cette affaire, tout comme Mark Headley. Mais Yager dit qu'il
était là, et "à aucun moment Miscavige n'a frappé ni agressé Fisher."

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Bruce Hines

Hines se souvient fort bien de la mi-1990 et du bruit des pas de Miscavige
dans le couloir.

Où est ce N.T.M. ?" criait Miscavige.

Hines se trouvait salle 106 des bureaux des cadres Del Sol. Auditeur
vétéran, Hines travaillait en général au Centre des Célébrités de Hollywood
Boulevard à Hollywood. Il dit avoir audité Nicole Kidman et Kirstie Alley.

Mais l'audition d'un des auteurs favoris de la femme de Miscavige s'était
mal passée, et Hines avait été appelé en renfort à Hemet.

Hines se prépara, alors que les pas approchaient.

Miscavige pointa le nez dans le bureau, se souvient Hines, et il dit "Le
voilà. »

Sans dire quoi que ce soit d'autre, il me frappa à la tête, sur le côté,
paume grand ouverte.

" Ca me sonna, me fit reculer, et il me frappa de nouveau à la figure, en me
criant dessus. Puis il sortit. J'ai su alors que j'étais bon pour le RPF. »

La scientologie annonce son "RPF, Projet force de Réhabilitation - comme une
belle occasionde retrouver leur dignité aux membres de la Sea Org, grâce à
de durs travaux physiques. Certains des transfuges disent qu'il peut y avoir
des abus.

Hines raconte avoir passé trois ans au RPF, dans une équipe de travaux
forcés servant à nettoyer, à repeindre de vieux mobil-homes, à construire
des  abris à Happy Valley - une autre propriété de la secte à une quinzaine
de kilomètres de la Base.

Finalement autorisé à revenir à la base, il put y retrouver sa femme et leur
fils, né en 1984, avant que l'église n'interdise d'avoir des enfants aux
membres de la Sea Org. Il ne lui fallut que trois semaines pour se retrouver
de nouveau au RPF. Son crime ? Ne pas s'être levé lorsque Miscavige était
entré dans la pièce.

Ce fut pire alors: il vivait et dormait dans un bloc d'à peine deux sur
trois, dormant sur le béton. Il n'avait pas le droit de parler à qui que ce
soit. Il était constamment surveillé par des gardes. Les lettres qu'il
envoyait à sa femme étaient lues et lui étaient retournées. Elle divorça
pendant qu'il était en isolement.

Quand il revient sur ces six années passées au RPF, Hines estime qu'il s'agit
de méthodes de contrôle mental.

" Pendant le RPF, ils essaient de vous faire prendre responsabilité. Vous
êtes censé confronter les actes malfaisants que vous auriez commis, et vous
en débarrasser en audition. Vous êtes là parce que vous êtes malfaisant. »

" Et vous vous y trouvez parce que vous avez été destructif, et vous l'avez
été parce que vous aviez des buts malfaisants. Et pendant que j'étais là ,
au RPF, j'essayais de me convaincre que c'était moi, que c'était de ma
faute. »

En 2001, on le renvoya travailler dans les bureax de la secte à New-York. Il
était sur le toit, en train d'appliquer du goudron, lorsque les avions ont
détruit le World Trade Center. Il se porta volontaire pour aider à Ground
Zero.

En 2003, Hines avait perdu son intérêt pour la scientologie. Le riche
mélange de la vie new-yorkaise faisait paraître toute cette mascarde de vie
militaire Sea Org assez ridicule, dit-il. »

Il prit le bus pour Denver, où il avait grandi. Il passa son diplôme de
lycée en 2006, avec une mention en physique, et acheva sa maîtrise en
ingéniérie électrique cet été 2009.
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Marc Headley

Marc Headley faisait des films pour la scientologie. Au début des années
2000, il fut nommé producteur à Golden Era Productions, la division  qui
sert de parapluie à ses efforts audio-visuels.

En 2004, Headley faisait faire le tour de la zône audio-visuelle à
Miscavige. Celui-ci lui demanda les prévisions d'un projet, et Headley
commit l'erreur de lui répondre sur un ton « je-sais-tout. »

Headley explique que Miscavige le poussa contre une étagère et commença à le
frapper. Il tomba et Miscavige continua à le frapper à l'épaule.
Quand ce fut fini, raconte Headley, le cadre supérieur Greg Wilhere le prit
à part et expliqua qe Miscavige venait d'avoir une réunion diffcile. Dans
une déclaration écrite, Wilhere dit que ce que raconte Headley n'est qu'un
« mensonge absolu »
.
Un mois plus tard, Headley était de nouveau sur la sellette: il avait acheté
et revendu un équipement, et un audit avait déterminé qu'il manquait 250
dollars. On expédia Headley au RPF.

Le lendemain matin, il enfourchait sa moto et filait sur Kansas City [ndt: à
2500 kms de là], où vivait son père. Quelques semaines plus tard, sa femme
Claire prenait à son tour la poudre d'escampette pour le rejoindre.

Ils ont porté plainte contre la scientologie en janvier, en signalant que
les salaires versés à la Sea Org - quelque 60 euros/semaine pour environ
90-100 heures de travail - violaient les lois du travail.

La secte prétend que le procès ne vaut rien. Que les membres de la Sea Org
travaillent comme bénévoles et reçoivent des défraiements
hebdomadaires, tandis que « la scientologie couvre les frais de nourriture,
habillement et logement ainsi que les frais médicaux, ce qui permet aux
employés à mieux s'occuper de leurs tâches, sans avoir à s'inquiéter des
tâches, de faire à manger, d'impôts etc. »
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L'HOMME MODIFIé

La majorité des transfuges explique que la secte a essayé de les garder, en
leur expliquant que c'était une erreur colossale de s'en aller, en risquant
alors de ne jamais atteindre le salut éternel, et en les avertissant que la
vie allait être horrible à l'extérieur de la scientologie.

La plupart d'entre eux ont recommencé leur existence avec très peu d'argent
et peu d'amis. Certains pratiquent encore de la scientologie et attribuent
leur réussite dans le travail aux méthodes que la scientologie leur a
enseignées sur les relations interpersonnelles et sur la façon de prendre
responsabilité pour soi.

Pour la majorité, le problème n'est pas la religion, mais le gars qui la
dirige.

Russ Williams a quitté la scientologie en 2004 au bout de 29 années comme
staff, la plupart du temps à Hemet. Il dit avoir vu Miscavige attaquer
Yager, mais le minimise et conserve du respect pour le chef.

"Il est arrivé qu'il me frappe, dit Williams, se souvient-il; une fois, il m'a
hurlé dessus nez à nez mais il est revenu cinq minutes plus tard avec un mot
dencouragement « Je vois que tu as fait du bon job, qu'est-ce qui s'est
passé ? »

La vie à la Sea Org est toujours dure, explique Williams, mais elle entraîne
un enthousiasme et une impression d'accomplissement qui fait que les gens
continuent. Puis ça s'estompe.

"Le goût a disparu. Il a muté."

Je crois qu'il a commencé en voulant bien faire, dit Williams de Miscavige.
Mais ça l'a eu au tournant, ça l'a dépassé et il a attrapé cette méthode
moche et menaçante qu'il a pour manier les gens. »

Morehead, le chef de la sécurité, tient le même discours. Il se souvient d'être
descendu en ville, faire un bowling avec Miscavige, le chef passant e douce
des burgers en riant, ou prenant des photos des fètes de la Sea Org, y
compris quand Morehead avait porté un tutu pour une fiesta.

Mais Miscavige devint plus intense et frustré lorsque la scientologie ne
parvenait pas à faire les choses comme il le voulait.

''C'est le gars qui fut pas mal au début, dit Morehead, mais qui a perverti
la sciento par rapport à ce que Hubbard voulait."

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Joe Childs peut être joint à childs@sptimes.com.
Thomas C. Tobin à tobin@sptimes.com.

INDEX: The truth rundown, a special report on the Church of Scientology

Voir la première série d'articles, intégralement traduite sur
http://www.prevensectes.com/rev0906.htm#11

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Jacques

  • *****
  • Néophyte
  • Messages: 29
David Miscavige déclare une guerre à mort contre le Saint-Petersburg Times :
* Réponse #7 le: 03 août 2009, 03:37:58 *
* Modifié: 03 août 2009, 03:46:25 par Jacques *
David Miscavige déclare une guerre à mort contre le Saint-Petersburg Times :

http://www.megaupload.com/?d=4POKUQR4

http://www.tampabay.com/news/article1012138.ece
Scientology's response to church defectors: 'Total lies'

http://www.tampabay.com/news/article1012140.ece
A letter from David Miscavige

http://www.tampabay.com/news/article1012137.ece
David Miscavige bio, and bios of Scientology officials who defected

http://www.tampabay.com/news/article1012139.ece
Scientology: Origins, celebrities and holdings

Jacques

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Les entrées de la scientologie au ministère de la police, et son
ministre de la police, celui devenu roi par la suite :

http://www.wat.tv/video/video-tom-cruise-secte-scientologie-ks89_krzw_.html
http://www.wat.tv/video/video-wat-secte-scientologie-ks77_krzw_.html
http://www.wat.tv/video/secte-scientologie-dianetique2-ks6t_krzw_.html
http://www.wat.tv/video/secte-scientologie-dianetique3-ks6c_krzw_.html
Où le ministre de la police avoue qu'il ne recherche que les petites
gens parmi les délinquants. La scientologie est un trop gros poisson
pour lui.
http://www.wat.tv/video/video-secte-scientologie-dianetique4-ks5q_krzw_.html
Camps de concentration pour tous récalcitrants, afin d'en faire des
cadavres ou des fous. 17 heures par jour de travaux forcés, nourriture
de goulag, interrogatoires qui duraient des jours...

Et la série est visiblement inachevée. L'épisode 4 conclut sur une
question, qui renvoie à l'épisode 5, qui n'est pas là.

Jacques

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"76 billions d'années"...
* Réponse #9 le: 06 octobre 2009, 09:35:54 *
* Modifié: 06 octobre 2009, 09:43:23 par Jacques *
http://deonto-famille.org/ressources/sciento/76_billions.pdf
Traduction du jargon scientologique :  
Citation de: Roger Gonnet
La piste, en pur scientologais, c'est l'ensemble des "images mentales" de
toutes les vies vécues par une personne, et nous serions, selon Hubbard, en
mesure de nous souvenir de toutes nos vies passées (des chiffres remontant à
des trillions de trillions d'années sont cités par Hubbard, et ces images
seraient enregistrées à raison de 25 par seconde..., avec toutes les
perceptions (Hubbard en décrit la bagatelle de 55).


Suite dans le même style, à http://www.newerapublications.com/catalog/index.html?locale=en_GB.