Musée des horreurs et de la corruption > Exposition de la guerre sexiste. Industrie de la calomnie misandre.
Elles ne toléreront aucune démocratie, aucun pluralisme.
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Jacques:
Despotiques de mère en fille, ivres de toute-puissance, elles ne toléreront aucune démocratie, aucun pluralisme.
Je parle évidemment des féminazies, qu'on appelle aussi très poliment, les "féministes radicales".
On a déjà vu Louise Langevin, qui s'appuie sur une pseudo étude de contenu qu'elle conservera secrète, pour exiger que l'on criminalise toute critique de leur fanatisme et de leurs fraudes.
Voici Anne-Marie DAoust, qui se présente comme candidate à la maîtrise en science politique à lUniversité du Québec à Montréal (UQAM) et qui affirme avoir été dans la réserve des forces armées canadiennes, et qui réclame haut et fort quon réduise au silence Norman Lester :
--- Citation de: Normand Lester --- Normand Lester et les femmes dans larmée - Je persiste et je signe!
Normand Lester
Journaliste
Édition du mardi 31 août 2004
Jai été accusé mercredi dernier dans Le Devoir dentretenir des préjugés sur les femmes militaires et de les dénigrer. Anne-Marie DAoust, qui se présente comme candidate à la maîtrise en science politique à lUniversité du Québec à Montréal (UQAM) et qui affirme avoir été dans la réserve des forces armées canadiennes, réclame haut et fort quon me réduise au silence parce que jai osé rapporter des réalités avérées sur les femmes soldats, notamment celles qui servent dans les forces armées américaines.
Mme DAoust naime pas le ton que jutilise quand jécris dans le magazine Summum qui sadresse aux hommes de 15 à 35 ans. Je manque de respect pour les femmes ! Ça fait partie de mon personnage dêtre irrévérencieux, ironique et mordant. Summum me donne loccasion de brasser la cage chaque mois. Jadore. Cette fois, je pense que jai réussi à affoler tout le zoo.
Si Mme DAoust napprécie pas mes textes ou si elle est agacée par le contenu de Summum, trop macho à son goût, elle na quà lire autre chose. Le département détudes féministes de lUQAM, la Fédération des femmes du Québec et les Éditions du remue-ménage, pour ne nommer que quelques enseignes, diffusent plein de documents roses qui ne troubleront pas ses humeurs.
Thèmes imposés
Quest-ce que dis dans mon texte qui a fait grincer les dents de Mme DAoust ? Je constate la simple évidence que les femmes sont physiquement moins fortes que les hommes et que la guerre étant essentiellement une épreuve de force, elles y sont moins aptes que les hommes. Dans les sports, les règlements et les défis doivent être assouplis pour tenir compte de la faiblesse physique des femmes qui ne concourent, en général, quentre elles.
Les zones de combats ne sont pas les Jeux olympiques, et les règles énoncées par Pierre de Coubertin ny sont guère respectées. Si cest faire preuve de préjugés que de constater cela, je plaide coupable.
Mme DAoust ne met jamais en cause les faits que je rapporte. Elle les contourne et me somme de parler dautre chose. Elle veut mimposer des thèmes, comme jadis on le faisait dans des camps de rééducation staliniens ou comme à lécole. Allez élève Lester, ne troublez pas la classe avec vos propos incongrus, récitez après moi.
Quand je parle des militaires américaines qui se prostituent auprès de leurs camarades darmes, elle voudrait que je parle des Japonaises des Philippines qui se vendent aux GI. Si je parle des problèmes posés aux forces armées par la sexualité des femmes, elle voudrait que je parle de celle des hommes. Ce nétait pas mon sujet. Si ça lintéresse, libre à elle décrire sur la question. (Summum pourrait être intéressé. Mais quelle ne compte pas sur moi pour réécrire son texte dans le style de la maison).
Elle est choquée que jose évoquer la question des grossesses échappatoires qui permettent à des militaires américaines en Irak et au Moyen-Orient déviter la guerre et dêtre rapatriées aux États-Unis pendant que les hommes, qui nont pas cette sortie de secours, doivent faire face à leurs responsabilités.
Faire taire
Jai fait de la peine à Anne-Marie DAoust en disant ces choses publiquement. La réalité contredit ses convictions profondes et cela la dérange. Quand je parle de ces questions, jintroduis un doute, et personne na le droit de douter. Il faut croire, faire semblant de croire ou se taire. On a connu ça au Québec. Et ça revient avec beaucoup de force. Le texte de Mme DAoust nen est que la manifestation la plus récente.
Elle ne discute pas, elle vitupère. Elle crie aux propos inacceptables, à latteinte à la dignité des femmes, etc. Au passage, elle les compare à du racisme pour affirmer quils nont pas leur place dans lespace public. Mais qui est-elle donc pour décider qui a droit ou na pas droit de parole ?
Il faut bien le dire, dans mon article je nai pas seulement rapporté des faits qui indiquent que les femmes font de piètres militaires. Jai fait pire. Jai évoqué la façon dont elles sont perçues par leurs camarades. Ô blasphème ! Ô sacrilège !
Mme DAoust exige carrément quon me censure. Je cite : «Nous navons pas à tolérer que de tels propos soient diffusés à grande échelle.» Elle exige quon ne dise que du bien des femmes dans larmée ou quon se taise. Une obligation à léloge, au dithyrambe. On croirait entendre la femme de Mao. Ce nest plus du féminisme, cest du stalinisme. Elle veut que je ferme ma gueule. Elle ne me connaît pas. Elle est tombée sur le mauvais gars, un empêcheur de penser en rond professionnel.
Ce quen pensent les soldats
Je me spécialise dans les questions militaires. Comme correspondant à létranger, jai eu loccasion daccompagner des unités en opération du Nicaragua au Vietnam, en passant par le Nigeria. Jai frayé avec de simples soldats et des généraux, dans une dizaine darmées. Je suis également bien au fait des opinions qui ont cours dans les forces armées canadiennes et américaines. Mme DAoust frétille parce que mon texte reflète ce que pensent ces hommes.
Dire que les femmes sont bien accueillies dans les unités de combats serait participer à la mystification féministe. Au Canada et aux États-Unis, aucun militaire dactive noserait cependant évoquer publiquement les défaillances des femmes soldats. Cela équivaudrait à un suicide professionnel. Les politiciennes monteraient dans les rideaux.
Chez nos voisins du sud, la question du rôle des femmes au combat risque de revenir bientôt au centre du débat public. Les commissions du service obligatoire ont été discrètement réactivées pour la première fois en 30 ans afin de mettre à jour les listes de conscription dans chaque État américain. On se prépare à une éventuelle aggravation de la situation militaire en Irak et ailleurs dans le monde.
Il nest pas impossible que, lannée prochaine, les Américains aient à se demander, pour la première fois de leur histoire, sils vont conscrire leurs filles comme leurs garçons. Il va être intéressant de voir comment vont réagir les féministes. Vont-elles réclamer, comme elles devraient le faire en toute logique et en toute équité, que les jeunes femmes soient conscrites au même titre que les hommes et envoyées au front dans des unités de combats ? Voyons donc ! Elles vont trouver une façon de se dérober.
Sil y a conscription, je parie que seuls les hommes vont être envoyés à la casse. Et cest mieux pour eux. Avec des femmes dans les pattes, ils seraient encore plus mal pris. Je cite dans mon article des études qui montrent que les hommes ne font pas confiance aux femmes dans les situations de combats.
Anne-Marie DAoust aimerait bien réduire au silence toute pensée non conforme à la ligne féministe officielle. Elle et ses amies font peur à beaucoup de monde. Leurs invectives et leurs épithètes ne mintimident pas, elles mamusent. Elles ne pourront certainement pas me faire perdre mon job à Radio-Canada pour pensées discordantes, elles arrivent trop tard. Comme dirait George Bush, avec qui dailleurs elles partagent une façon simpliste et bornée de voir le monde : «Bring them on !»
Je nai rien à retirer de mon article. Je persiste et signe. Ceux qui voudraient prendre connaissance des mes propos pernicieux, dont Mme DAoust voudrait interdire la lecture aux bien-pensants, peuvent consulter mon texte sur le site Internet de Summum.
http://www.ledevoir.com/2004/08/31/62689.html
--- Fin de citation ---
Et voici l'Anne Marie d'Aoust à qui Norman Lester répondait :
--- Citation de: Anne Marie d'Aoust ---
Les femmes dans l'armée, réplique à Normand Lester - Haro sur les préjugés !
Anne-Marie D'Aoust
Candidate à la maîtrise en science politique à l'Université du Québec à Montréal
Édition du mercredi 25 août 2004
Une vague d'indignation a frappé la population lorsque le candidat bloquiste Maka Kotto s'est fait traiter de «nègre»: il était inacceptable que l'on utilise des termes dégradants et injurieux pour parler d'une minorité ethnique. Cette réaction pleinement justifiée a démontré qu'au Québec, le respect et la dignité de la personne sont des valeurs profondes et que les propos dégradants n'ont pas leur place dans l'espace public.
Ainsi, au même titre que les propos dégradants tenus envers les minorités ethniques sont inacceptables, les propos dénigrants envers les femmes le sont tout autant et méritent d'être dénoncés. C'est dans cet esprit que je souhaite porter à l'attention des lecteurs un article du journaliste Normand Lester publié dans le numéro d'août du magazine Summum, intitulé «Les femmes dans l'armée, des armes de destruction massive» (n° 9, pages 47 à 51).
Ayant moi-même été dans la réserve des Forces armées canadiennes pendant environ deux ans, j'ai été frappée par le titre de l'article. Or il appert que l'article de M. Lester reflète un manque flagrant de professionnalisme au profit d'un sensationnalisme de bas étage où les femmes sont dénigrées de façon inacceptable. Le tirage de la revue et son public limité expliquent peut-être que l'article ait passé inaperçu jusqu'ici. Il n'en reste pas moins que permettre à M. Lester d'utiliser des termes aussi méprisants que dégradants envers les femmes par le truchement d'un média public mérite d'être dénoncé.
Des clichés...
Certes, le magazine Summum s'adresse aux hommes et ne se distingue pas par ses propos intellectuels. Peut-être M. Lester a-t-il voulu satisfaire un certain public en ayant recours à des clichés sexuels («Les prouesses guerrières des femmes-soldats relèvent de la fable. Pour ce qui est de leurs prouesses sexuelles, c'est une autre affaire... ») et en soutenant des propos dénigrants envers les femmes («Les femmes sont faites pour faire l'amour, pas la guerre»).
Ainsi, M. Lester souligne que contrairement aux États-Unis, le Canada, les Pays-Bas et la Norvège ont ouvert les postes de combat aux femmes. Il précise toutefois que la population n'a pas à s'inquiéter : «Qu'on se rassure, il n'y a pas de danger pour ces pays de laisser les femmes jouer au soldat [...]. Vous ne verrez pas de pseudo-guerrières en France, en Angleterre, en Chine ou en Russie. On ne veut pas de femmes dans les unités de combat des armées sérieuses qui ont à faire la guerre.»
Il est vrai que les femmes sont peu nombreuses à choisir les métiers de combat comme carrière au sein de l'armée canadienne. Au lieu de s'attarder aux divers motifs expliquant cette impopularité, notamment la fermeture du milieu militaire ainsi que la lourde pression d'avoir à se distinguer autant, sinon plus, que les collègues masculins, M. Lester y va d'explications simplistes : «Ça relève de l'évidence : les femmes sont moins agressives et plus prudentes que les hommes. C'est comme ça depuis la nuit des temps. C'était comme ça chez les primates.» Il n'en reste pas moins que certaines femmes ont les qualités requises et répondent aux critères exigés pour les métiers de combat.
Du mépris
M. Lester serait certainement surpris d'apprendre que certaines féministes soutiennent sa position. À la différence près que ces féministes la défendent de manière nuancée, sans tomber dans le mépris. Car dans l'article de M. Lester, mépris il y a. Ce mépris est palpable par l'utilisation d'expressions vulgaires et de généralisations grossières.
Citant comme preuve les statistiques du USS Arcadia où 36 des 360 femmes servant à bord du navire ont été évacuées pour cause de grossesse lors de la guerre du Golfe de 1991, M. Lester en déduit qu'on assiste à un véritable phénomène de «grossesses-échappatoires» et que, «lorsqu'elles ont le choix, les femmes aiment mieux faire des enfants que faire la guerre». Il semble pourtant que ce ne fut pas le choix de 90 % des femmes militaires à bord. Peut-on donc parler d'un véritable phénomène ?
De plus, M. Lester ne mentionne pas le taux d'évacuation des hommes militaires et les motifs invoqués par ceux-ci. Il poursuit cependant son idée en utilisant des termes dénigrants : «Les forces armées américaines n'ont jamais osé réglementer les grossesses des femmes militaires qui, mariées ou célibataires, ont le droit de se faire engrosser quand elles le veulent et où elles le veulent. [...] Les filles n'avaient que l'embarras du choix pour se faire engrosser. L'équipage comprenait 1260 hommes.» M. Lester suppose que ces grossesses sont toutes froidement planifiées et ne dit rien des conditions de ces grossesses : certaines résultaient-elles de viols ou d'accidents ?
Enfin, citant le magazine Newsweek, M. Lester argue que certaines femmes militaires ont su «tirer profit» de leur statut minoritaire ( !) en s'engageant dans des réseaux de prostitution. Soulignant que 20 % des femmes militaires engagées sont lesbiennes, M. Lester les présente comme de véritables prédatrices sexuelles : «Comme la prêtrise attire les homosexuels, le service militaire attire les lesbiennes. Il leur offre l'occasion de vivre en association intime avec d'autres femmes dans un environnement hiérarchisé qui privilégie les relations de dominance et de soumission. [...] Les 80 % des femmes militaires hétéros doivent donc faire face aux avances conjuguées et au harcèlement sexuel parallèle des gars hétéros et des gouines.»
Et la prostitution ? Et les viols ?
En outre, M. Lester n'explique pas pourquoi les activités sexuelles des femmes dans l'armée américaine sont si bien chiffrées et documentées par rapport aux activités sexuelles des militaires masculins. M. Lester a-t-il délibérément fait fi de statistiques faisant état des cas où des hommes militaires ont été impliqués dans des réseaux de prostitution, d'échangisme, voire dans des cas de viol, pour mieux soutenir son propos ? L'armée américaine aurait-elle avantage à ce que ces données soient plus discrètes ? Se pourrait-il que le contrôle et la surveillance des activités sexuelles des femmes militaires soient plus contrôlés ?
Finalement, M. Lester avance ceci : «Plus de femmes sous les armes [sic], ça veut dire plus de problèmes liés à la sexualité.» Cette causalité laisse perplexe et amène à se poser des questions sur ce qui constitue un problème de sexualité. Peut-être M. Lester ignore-t-il que le gouvernement américain a signé des ententes officielles avec certains pays au cours des années 90 pour assurer et réguler la présence de prostituées au sein de quelques bases, notamment aux Philippines ?
Ainsi, les problèmes de sexualité sont ceux que l'on veut bien voir : la mise sur pied officielle de réseaux de prostitution pour satisfaire les militaires est-elle un problème de sexualité ? Le viol d'une fillette de 12 ans au Japon par des militaires américains en mal de sensations fortes est-il un problème de sexualité ? L'augmentation du taux d'infection au VIH-sida dans les régions où des troupes sont affectées est-il un problème de sexualité ?
Au lieu d'écrire un article bien documenté qui aurait fait état des subtilités du problème (comme l'a bien fait le magazine L'Actualité il y a quelques années dans un numéro spécial sur les femmes dans l'armée), M. Lester a préféré répondre aux attentes d'un public masculin précis qui a besoin de se faire confirmer une certaine forme de virilité en dénigrant et en infantilisant les femmes («maman joue au petit soldat» et «jouer au soldat» sont des expressions que l'on y retrouve).
--- Fin de citation ---
Le lien : http://www.ledevoir.com/2004/08/25/62153.html
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