Musée des horreurs et de la corruption > Exposition de la guerre sexiste. Industrie de la calomnie misandre.

En Hélène Palma & Martin Dufresne dans le texte :

<< < (4/6) > >>

Jacques:
Et chez les .HyènesdeGuerre, on trouve aussi ceci :
http://www.chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=387


--- Citation ---soirée théma sur ARTE

jeudi 24 mars 2005

par Hélène Palma


Hélène Palma est co-auteure (avec Martin Dufresne) de l’article "Le retour de la loi du père" paru en septembre 2002 aux Nouvelles Questions Féministes (volume 21, n°2)


La soirée thema diffusée sur la chaîne arte le 22 mars 2005 à 20h30 présentait deux documentaires au cours desquels, pour la première fois, il était proposé d’observer d’une manière novatrice les effets concrets de la résidence alternée imposée sur les enfants et d’analyser ce qui se cache derrière les revendications des groupes de pères. On est en effet plus habitué à entendre et voir des pères (des adultes, donc) se lamenter sur leur sort après une séparation/un divorce en évitant le plus souvent de se renseigner sur les raisons de cette séparation ou de ce divorce. On est plus habitué à voir les mêmes pères se dire innocents quand ils ont été accusés de violences sur leurs ex-conjointes et parfois même sur leurs enfants.

Les chiffres sont disponibles, pourtant, et ils sont connus : on sait qu’environ 2 millions et demi de femmes sont victimes de violences de tous types en France dans le cadre privé. On sait que des enfants sont victimes de brutalités dans le cadre familial. On sait aussi que ces violences sont majoritairement masculines : même s’il existe des épouses et des mères violentes, les statistiques sont claires et il est même possible de leur donner une interprétation politique : en l’espèce, il est bien évident et reconnu que si ce sont des hommes qui battent des femmes, des hommes qui agressent des enfants, c’est parce que notre société ne s’est pas débarrassée de sa vieille hiérarchie sexiste.

Malgré cette connaissance des données tangibles mises au jour par des chercheurs et chercheuses, lorsqu’on en vient à discuter du divorce, tout le monde, au parlement comme dans les media semble étonnamment perdre la mémoire. C’est comme si la séparation remettait tout à plat, alors que ce sont précisément les femmes victimes de violences ou les femmes dont les enfants sont violentés qui cherchent les premières à fuir l’ambiance délétère de leur couple. Or que propose-t-on à ces femmes-là ? La perpétuation quasi-sadique des contacts avec celui qui les a terrorisées. Au nom d’un lien sacrosaint qui se devrait d’être maintenu entre les enfants et leur père (qui est en l’occurrence aussi l’agresseur de leur mère voire leur agresseur tout court).

Jusqu’ici, personne n’avait tourné la caméra dans cette nouvelle direction : celle du sort réservé aux victimes de violences lorsqu’elles doivent s’accommoder sans la moindre compassion des services sociaux ou judiciaires de dispositions aussi contraignantes qu’une résidence alternée.

On a donc pu voir Sabine, Nathalie, Martina, toutes victimes d’agressions (brutalités, cicatrice de césarienne ré-ouverte sous les coups, viols, insultes, dévalorisation, pression économique) expliquer combien la résidence alternée qui leur avait été imposée (comme le prévoit imprudemment la loi relative à l’autorité parentale votée en mars 2002) nuisait à leur bien-être et à celui de leurs enfants : Nathalie, agressée, doit laisser partir deux tout petits garçons même s’ils sont malades et se passer de leurs nouvelles (le père refuse d’en donner) pendant des semaines (5 semaines en été). Martina a elle aussi subi une résidence alternée alors qu’elle n’en voulait pas et alors que son ex-mari la battait et instrumentalise désormais leur fille.

Le documentaire était sobre, émaillé de très peu de commentaires : on nous a simplement donné à voir dans quelle terreur vivent ces femmes.

Le second documentaire se proposait lui de pousser un peu plus loin encore la réflexion et de se demander comment il a pu se faire qu’une loi aussi facile à pervertir que celle relative à l’autorité parentale de mars 2002 ait pu être votée en France. On s’est alors aperçu que la France n’est pas seule ni la première à avoir voté ce genre de texte, sous la pression d’associations de pères que les media nous présentent d’ordinaire comme des groupes de "victimes" absolument inoffensives. La réalité pourtant est bien plus préoccupante. Le milieu militant auquel j’appartiens sait cela depuis longtemps, à force de se contraindre à lire les élucubrations répugnantes accessibles sur les sites de ces associations ; mais pour la première fois, là encore, on a pu voir et surtout entendre les énormités qui se cachent derrière le discours que nous tiennent ces hommes.

L’intérêt des enfants leur importe peu : ils veulent "leur part", quoi qu’il en coûte à l’enfant. Surtout, ils ne supportent pas la liberté économique et idéologique qui permet désormais aux anciennes victimes de se défaire de l’emprise d’un agresseur. Ils ne savent plus comment rétablir leur domination (qui n’est pas aussi morte qu’ils essaient de nous le faire croire). Ils veulent même pouvoir intervenir sur une décision de poursuite ou d’interruption de grossesse alors que, faut-il le rappeler, l’affaire se passant dans le corps des femmes, et notre corps nous appartenant, la décision finale nous revient. Indiscutablement.

On a pu voir, ce soir-là, des hommes crispés sur leur désir de revanche, qui ont volé jusqu’à la couleur du féminisme (le violet) après avoir volé et vidé de son sens sa revendication à l’égalité : comment, en effet, un groupe économiquement et politiquement dominant peut-il avoir l’outrecuidance de demander l’ "égalité" ? Comment les défenseurs des intérêts masculins les plus réactionnaires ont-ils pu berner les media, les parlementaires, l’opinion publique pendant si longtemps ? Il aura fallu attendre le regard aiguisé de Myriam Tonelotto, de Marc Hansmann et de Claudia Déjà pour nous ouvrir (au moins pendant quelques heures) les yeux. Espérons que cela n’aura pas été en vain.


--- Fin de citation ---

Alors comme cela, elle prétendait n'y être pour rien, dans la propagande féminazie faite par Arte le 22 mars 2005 ?

Jacques:
Hélène Palma sur France-Mail-Forum :

http://www.france-mail-forum.de/fmf30/pol/30silker.htm

--- Citation ---
Bonjour,

j'ai été très choquée de découvrir l'ensemble d'articles que votre
rédaction a rédigés autour du nouvel ouvrage d'Elisabeth Badinter
"Fausse Route".

Je trouve bien peu crédibles, mais d'un impact dévastateur, ces
effets de manchette lapidaires du type "Féminisme: le 'J'accuse'
d'Elisabeth Badinter", "L'homme n'est pas l'ennemi à abattre".

Au cours de l'interview qu'elle vous a accordée, Elisabeth Badinter
accuse les féministes de tout et de n'importe quoi, tout en s'étant
bien gardée de faire quoi que ce soit pour nous aider à lutter. Bien
au contraire. Que dit-elle aujourd'hui? Que le féminisme "gonfle" les
chiffres des violences faites aux femmes, que les féministes ont en
fait pour intention de séparer les femmes des hommes, d'élever des
barrières entre les sexes, que le féminisme devient "puritain" parce
qu'il est vigilant aux violences sexuelles et sexistes. C'est le
discours le plus bassement misogyne et le plus ouvertement
antiféministe que servent les détracteurs du féminisme depuis des
années. Comment peut-elle encore se considérer comme féministe?

Marcela Iacub et Hervé Le Bras se permettent, eux, d'accuser de
partialité la première et seule enquête française à disposition en
matière de violences faites aux femmes: l'enquête ENVEFF. Rappelons
que cette évaluation faisait partie des recommandations formulées à
Pékin en 1995, et que la France était (est toujours puisque 96% des
plaintes de femmes victimes sont classées "sans suite" par les
Parquets) passablement en retard en matière de traitement des
violences des hommes sur les femmes.
Marcela Iacub et Hervé Le Bras reprochent à l'équipe de Maryse
Jaspard d'avoir évalué les violences domestiques contre les femmes en
ne distinguant pas les insultes des pressions psychologiques ni des
agressions physiques. Il faut donc comprendre que pour que ces deux
privilégiés s'émeuvent du sort d'une femme brimée par son compagnon,
il faut que celle-ci arbore au moins un nez cassé, un oeil au beurre
noir, enfin que-sais-je..qu'il y ait du sang, quoi..
Alors que les spécialistes des violences masculines domestiques
savent pertinemment qu'un homme qui se permet de mépriser sa
compagne, de l'insulter, de lui manquer de respect, deviendra
probablement son agresseur.
Alors qu'on sait que des années d'insultes brisent autant que des
coups. Alors qu'on sait, en prime, que toutes les femmes ne parlent
pas.
Marcela Iacub et Hervé Le Bras devraient prendre la peine de lire
l'excellent "Harcèlement moral" de Marie-France Hirigoyen.
Comment dès lors peut-on soutenir qu'une enquête de l'envergure et de
la qualité de l'enquête ENVEFF n'est pas fiable?
Surtout, comment se fait-il que des personnalités aussi peu crédibles
que Marcela Iacub et Hervé Le Bras soient précisément celles que vous
choisissez de consulter pour ce numéro de votre magazine qui se livre
là à un véritable procès du féminisme?
Il va de soi qu'il est de votre devoir d'accorder un droit de réponse
aux féministes.

Hélène Palma

 
--- Fin de citation ---

Wi wi wi wi wi ! C'est ça, Hélène Palma est persécutée par Elisabeth Badinter, qui "fait des effets de manchettes lapidaires"...
Et l'homme reste bien l'ennemi à abattre, selon Hélène Palma.



--- Citation ---Merci de vos réactions et de cet élan militant si encourageant.
Je pense qu'il faudrait exiger un droit de réponse à cette enquête
racoleuse (comme souvent) de l'Express.
Pourquoi pas un email à l'Express, en effet?

écrivez s'il vous plaît à courrier@lexpress.fr

Je crois d'une manière générale qu'il faut:

- défendre l'enquête ENVEFF, en précisant que nous avons toujours su
que cette enquête additionnait les violences tant verbales que
psychologiques et physiques/sexuelles, puisque les premières mènent
assez logiquement aux suivantes. Il existe un continuum des violences
faites aux femmes, et les critiques adressées à Maryse Jaspard dans
l'Express par Marcela Iacub et Hervé Le Bras, ont l'air de laisser
entendre qu'à moins d'avoir la mâchoire arrachée, une femme ne peut
se dire victime de violences. Or, il est fondé de se plaindre d'être
traitée insultée par son compagnon. Parce que cela AUSSI c'est de la
violence. Celui qui insulte sa compagne ne la respecte pas: à partir
de là, il peut tout se permettre. Et il se permettra tout. Tôt ou
tard.
Qui connaît Maryse Jaspard suffisamment, pour lui demander de monter
au créneau et défendre son enquête?

- dénoncer le backlash actuel organisé contre les féministes de
différentes manières: soit en insistant sur la "souffrance" des
hommes, (cf ELLE du 8 mars sur le "malaise" des hommes, ou le NOUVEL
OBS consacré à la paternité du mois de janvier), soit en nous
discréditant (on suggère que nous exagérons à dessein les chiffres de
la violence, que nous sommes devenues des puritaines à trop vouloir
définir et réprimer le harcèlement sexuel, que le féminisme est
incapable de combattre pour l'égalité, que le féminisme dresse des
barrières entre les sexes etc.).



Pour ce qui concerne l'affaire Le Bras, la jeune femme a été accusée
de tout et de n'importe quoi. Mais Le Bras est un ponte, et il peut
absolument TOUT contre cette jeune femme. Il n'est d'ailleurs pas
innocent qu'il fasse partie des détracteurs de l'enquête ENVEFF.



Hélène Palma
--- Fin de citation ---

C'est lassant, hein, une si constante haine de l'autre sexe !

Jacques:
Chez les .HyènesdeGuerre encore ceci :

http://www.chiennesdegarde.org/article.php3?id_article=231
ou http://chiennesdegarde.org/imprimersans.php3?id_article=231


--- Citation ---    


Autorité parentale conjointe : le retour de la loi du père

mercredi 16 avril 2003

par  Hélène Palma , Martin Dufresne


Une nouvelle loi française relative à l’autorité parentale - élément d’une réforme plus globale du droit de la famille - est examinée à la lumière des droits des femmes et d’un processus de «  reconstruction patriarcale », où l’État et le lobby masculiniste ...
Etc. etc.

--- Fin de citation ---

Jacques:
Suite des intimidations terroristement correctes, par Hélène Palma :


--- Citation ---Une demande de contact a été formulée par e-mail via http://debats.caton-censeur.org de la part de
helene palma <h.palma@free.fr>

http://www.sos-divorce.org/paternet/salon/forum/viewtopic.php?p=14691

Cet url continue de diffuser des accusations diffamatoires me concernant et émanant de vous. Mon avocat et mon compagnon sont en train d'explorer les pages google se rapportant à moi au peigne fin : vous avez 48h pour terminer de faire disparaître ces propos scandaleux de l'espace public qu'est internet. Au-delà, je vous rappelle qu'une procédure pour diffamation sera lancée contre vous.

Hélène Palma.
--- Fin de citation ---
Wi wi wi wi, c'est ça...
Il y a eu mort d'homme, obtenue par le gang à Hélène, dont elle donne les références plus haut :
Un des calomniés d'Outreau s'est suicidé, plusieurs années avant que les survivants soient acquittés.
Le gang auquel appartient Hélène a fini par perdre ce procès dont elles ont dirigé toute l'idéologie plusieurs années à l'avance, par calomnie systématique et préventive de l'autre sexe.

Et il y a eu bien d'autres morts obtenus en toute impunité, dont les média ne parlent jamais.
Apparemment, ce qui l'intéresse, c'est de pouvoir continuer à déployer toutes ses ruses d'assassins sans couteau, sans que les prochaines victimes ne décèlent d'où partent les coups.

L'extrême droite de Jean-Marie Le Pen avait utilisé la même stratégie, en commanditant la "thèse" de Faurisson. Puis JMLP de prétendre ensuite que "Les chambres à gaz n'ont jamais existé", et "Je constate que les historiens en débattent". Le but est le même, pouvoir reprendre les mêmes crimes dès le moment favorable, en bénéficiant à nouveau de l'effet de surprise, chez les victimes à trop courte mémoire.

D'autres auteurs de même farine, du même gang, sont regroupés dans ce forum, Musée des horreurs de la guerre sexiste : http://deonto-famille.info/index.php?board=23.0

Jacques:
à http://www.parent-solo.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=747
le  23/04 00:05:11 , année non précisée, Geai citait un des textes du couple de plume Dufresne-Palma, déjà cité
--- Citation ---un extrait d'un texte de héléne palma et martin dufresne

"Si le discours qui assimile l’intérêt de l’enfant aux droits du père est aujourd’hui devenu hégémonique (Théry, 1986; Boyd, 2002), il n’en présente pas moins plusieurs glissements et inversions omniprésents dans les justifications des réformes néo-patriarcales : comment des droits de l’enfant deviennent-ils des droits à l’enfant? Comment expliquer que l’on justifie au nom du “ consensus parental ” l’imposition aux femmes de la volonté des pères, des juges ou de l’État? Si l’intérêt de l’enfant est vraiment la finalité de la loi, pourquoi compromettre de façon aussi expéditive – à l’encontre des avis des experts consultés et, on le verra, des données empiriques – son droit à une résidence stable, ses ressources financières, sa protection efficace contre la violence d’un parent et les possibilités d’accès au tribunal pour le parent qui a la charge de l’enfant? (Bonnet, 1999; Collectif féministe contre le viol, 2000; Association « mères en lutte », 2000). Pourquoi une réforme censée favoriser l’investissement quotidien des hommes auprès de leurs enfants conduit-elle avant tout à aménager de nouvelles prérogatives pour le parent le moins impliqué : économie de la pension ou déductions fiscales, capacité de réclamer l’alternance de résidence dès la naissance, prérogatives d’allocations sociales accordées “ sur l’honneur ”, droit de veto sur toutes les décisions du parent soignant, tout en conservant la liberté de n’effectuer aucun partage de ce travail de soin aux enfants. Enfin, quelle est cette “ parité ” qui ne prévoit de sanctions que pour un des parents, celui ou plutôt celle à qui incombe ainsi le travail parental? Qui nie l’existenc e de ce travail? Qui force le parent qui s’en charge à le faire avec moins de ressources et sous surveillance accrue? ...
L’accès au travail salarié, au divorce, à la propriété, à la contraception, au statut de sujet en droit et à des soutiens sociaux comme les crèches ont graduellement permis à de plus en plus de mères d’échapper à des relations de couple insatisfaisantes et même d’élever des enfants conçus hors des liens du mariage. Il y a accélération du recours au divorce depuis les années 1960, et on observe un désintérêt croissant des pères pour le soin des enfants : le partage des tâches domestiques plafonne depuis longtemps[8] et en France, les demandes de garde par les pères au moment du divorce sont passées de 15% à 6% entre 1975 et 1989. De plus en plus de femmes se retrouvent donc en position d’ayant droit à l’autorité parentale et à un soutien matériel des pères et de l’État (pension alimentaire pour enfants, prestation compensatoire, allocations sociales).
Cette évolution donne lieu aujourd’hui à un backlash des hommes divorcés et, graduellement, de l’État, inquiet de voir de plus en plus de familles échapper à la norme maritale. Les rapports d’information déposés avec le projet de loi sur l’autorité parentale ont un ton particulièrement alarmiste au sujet du taux de divorces en France (une union sur trois) et de naissances hors-mariage (une sur deux), associés par la droite à tous les maux sociaux : délinquance, abandon scolaire, et tutti quanti....
Les données empiriques recueillies dans les territoires où la garde partagée est déjà préférée, imposée aux parents récalcitrants, ou même statutaire, témoignent que le travail de soin demeure très majoritairement effectué par celui des parents qui l’assumait avant la rupture et chez qui l’enfant continue habituellement d’habiter. La réalité ne correspond pas au message. “ La force de l’image projetée par la garde partagée n’est pas garante de sa justesse ”, écrit Denyse Côté (2000 : 12) ; “ Ce n’est pas nécessairement un mode de garde équitable : elle n’a pas la portée réelle que suggère son symbole ”. Côté a mené une enquête auprès de 12 “ unités de garde ” montréalaises vivant une résidence alternée à la fois librement choisie et symétrique, c’est-à-dire avec un partage égal des temps de garde des enfants. Or, même dans ces conditions apparemment idéales au plan de l’équité et du consensus, elle a constaté une profonde asymétrie entre pères et mères, tant au plan financier – aucune pension pour les enfants n’est versée pour compenser les inégalités de revenus, alors que les principaux coûts d’entretien incombent aux mères – qu’au plan du partage du temps de garde et des tâches[12].

suite, exemple des pays qui ont plus d'expériences que nous en la matière, les USA :
"En Amérique du Nord, des experts disconviennent maintenant des mérites de l’autorité parentale conjointe. Par exemple, la psychologue Judith Wallerstein, dont l’optimisme initial (1980) pour cette formule avait longtemps été exploité par le lobby des pères divorcés, jusqu’à ce qu’elle se dissocie explicitement, dans une lettre ouverte aux décideurs, de toute imposition ou présomption de garde partagée (joint custody), écrivait récemment : “Les enfants […] aux vies régies par des arrangements parentaux arrêtés devant un tribunal ou en médiation m’ont tous dit avoir eu l’impression de devenir des personnes de seconde classe, dépouillées des libertés que leurs pairs tenaient pour acquises. À leurs dires, plus ils avançaient en âge et en désir d’indépendance, moins ils avaient de droit de regard ou de contrôle sur leur horaire et sur la possibilité de décider du moment et du lieu où passer leur temps, notamment leur précieux temps de vacances. ” (Wallerstein, 2000 : 181-2).

Autre facteur crucial : la perpétuation des conflits entre parents – encouragée par le refus de réserver l’autorité parentale au parent gardien – a été qualifiée d’élément le plus nocif à l’intérêt des enfants par l’American Psychological Association (1995), dans un rapport synthétique sur les tenants et aboutissants de la violence domestique.

La législation californienne, souvent citée en exemple par le lobby des pères[13], a récusé en 1989 une présomption favorable à l’autorité parentale conjointe, après en avoir constaté les effets néfastes sur les enfants[14]. Les états du Colorado et du Maryland ont récemment fait de même. Ils l’ont fait en s'appuyant sur les résultats d’études empiriques comme celle de Mnookin et al. (1990), résumée par Côté (2000 : 33) : “ Les pères en situation de garde légale partagée ne cherchent pas à voir plus souvent leurs enfants que les pères non gardiens, ils ne communiquent pas davantage avec leurs ex-épouses et ne participent pas plus aux décisions concernant la vie de leurs enfants. ”. Elle cite deux études américaines concluant que moins de 25% des enfants censés être en résidence alternée vont dans les deux domiciles parentaux sur une base régulière. En 1994, au Canada, seulement 7% des enfants concernés par une ordonnance de garde partagée demeuraient autant chez leur père que chez leur mère (Gouvernement du Canada, 1999 : 22)."


Contribution du : 23/04 00:07:00
--- Fin de citation ---

Et nicolasd92 lui donnait les précisions suivantes :

--- Citation ---Réponse à Geai sur les fameux "héléne palma et martin dufresne".

Je ne veux pas faire trop long mais tout de même, ou-bien tu sais pourquoi ces 2 personnes travaillent, ou je te l'apprends.


Martin Dufresne est Secrétaire, Collectif masculin contre le sexisme -Canada-. Il est en fait traducteur et travaille pour des associations très marquées féministes, non pas du tout scientifiquement: associations très militantes dans une mouvance radicale-féministe au Canada et tenant elles aussi des positions très sexistes. Pour s'en convaincre, il faut lire ce qu'il écrit: Ontario Women Justice Network. Et quand j'écris radical, c'est Radical.

Hélène PALMA, professeure d'anglais et spécialiste garde parentale (d'après elle-même).

Le site Antipatriarcat est un site extrémiste, il est le siège d'édition de Martin Dufresne du "collectif masculin contre le sexisme". Le couple Martin Dufresne et Hélène PALMA (pour leur traduction commune) permettent le transfert du discours de combat entre la France et le Canada (voir comment H. Palma, animatrice du discours féministe web français, se fait passer pour expert psy dans l'émission d'Arte le 23 mars 2005).

- Plus comprendre le Féminisme au Canada -
Donc à force de lire les féministes français(es), on en vient très vite à lire des textes et des traductions de nos amis canadiens. Pour faire très simple dans l'explication de ce qui s'est produit au Canada (au Canada pourra dire le contraire):
(A) avant 1980, il y a le combat des femmes pour l'obtentions de droits égalitaires, qui se radicalise avec le rapport de Mmes Linda MacLeod et Andrée Cadieux annonçant 300,000 femmes batues
(B) en 1989, il se produit un cataclysme national causé par la catastrophe meurtrière de Lépine, avec 14 femmes tuées
(C) la question de la femme devient un enjeu de société au Canada, qui accorde dorénavanant aux universités et ministères des crédits très conséquents (LE CONSEIL DU STATUT DE LA FEMME ET LE SECRETARIAT A LA CONDITION FEMININE EN DANGER)
(D) pendant que le mouvement féministe français se disperse, le Canada devient le second souffle des féministes françaises en perte d'intérêt
(E) en 1994 la leader féministe Linda MacLeod admet avoir commis une erreur sur le nombre de femmes batues (voir l'article d'Elisabeth Badinter plus haut). Depuis, les instituts statistiques canadiens travaillent à corriger le tir
(F) de 2000 à 2005, les statistiques n'arrêtent pas de remettre en cause le travail de leurs ainés quelques années plus tôt. Ainsi les méthodes sont revues, les anciennes réfutées, et les chiffres sur les violences entre homme et femme ne peuvent plus devenir un argument de combat sexiste (gourvernement canadien)

Maintenant, il ne plus dire qu'on ne savait pas. Donc simplement si ce sujet t'interesse, je veux bien, mais faisons un autre "nouveau sujet sur ce theme", car c'est totalement décalé avec la simple de demande de pères de pouvoir le rester (père) par le biais de la garde alternée.

[edit Didier]idem[/edit]
Nicolasd92

.

Contribution du : 23/04 10:53:53

--- Fin de citation ---

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