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Jacques

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En Francis Dupuis-Déri dans le texte
* le: 07 juin 2007, 03:13:40 *
* Modifié: 03 janvier 2020, 10:23:38 par Jacques *
Pour ce premier lot, provenant du fil québécois http://www.quebec-politique.com/index/topic-8004.html , il prend un pseudonyme, immédiatement percé par les participants :


Citation de: Francis D-D
Typique délire de dominants

Tiens, les fiers mâles dominants qui se lamentent d'avoir soi-disant perdu leurs privilèges d'hommes face aux femmes en générale et aux féministes en particiuliers.

Ca me rappelle les histoires de tous les mouvements d'émancipation pour la justice et l'égalité : les dominants réagissent toujours de la même manière, en disant que c'était bien au début mais que c'est aller trop loin à cause des radicaux. Ben oui, au Québec, tous les indicateurs habituels montrent que ce sont en général encore des hommes qui sont majoritaires dans les lieux de pouvoir (États, Églises, Universités, Entreprises privées, etc.). Et les indicateurs habituels montrent que les hommes ont - en général - plus de $$$ que les femmes. On appelle ca une situation d'injustice, de discrimination, d'inégalité : des hommes face aux femmes. Mais comme tout le temps dans l'histoire, des membres du groupe dominant se lamente : ah! y en ont trop, sont trop radicaux, ca va mal, tout fout le camp, y a pu de repères, j'ai mal à mon identité, aidez-moi...

Typique...

francis d-d



La compétence, un problème en effet...

Tiens, un autre argument typique des membres de classes dominantes : on veut bien l'égalité de droit pour tout le monde, mais pas l'égalité de fait (50%) parce que les autres (femmes, immigrants, etc.) ne sont pas aussi compétents que nous, les dominants (blancs, hommes, etc.).

Prenons l'Assemblée nationale ou les sièges d'administration des grandes compagnies privées : à vous entendre, la société du Québec n'aurait pas en ses rangs 63 femmes (50% des sièges de l'Assemblée nationale) assez compétentes pour être députées. Ben voyons!

Vous évoquez aussi la demande qui a été faite hier (et qui a été rejetée, vous pouvez donc dormir tranquille!) que le Conseil d'administration de la Banque nationale compte 50% de femmes (on demandait pas meme 50%, mais pour vous, 30% c'est déjà trop, apparemment). Or, le Conseil d'administration de la Banque nationale, c'est 15 personnes! Et le Québec n'aurait pas 5 femmes (30%) suffisemment compétentes pour y sièger? Ben voyons!

Ne vous inquiétez donc pas tant : on peut bien trouver au Québec quelques centaines de femmes 'compétentes' pour occuper les grands postes de pouvoir. Et puis, le problème, c'est pas la compétence, c'est l'égalité.

Et au fait, c'est quoi cette exigence de compétence??? Personne n'est contre la vertue et moi non plus, et on espère tous que des gens compétents sont en poste, c'est certain. Mais en quoi devrait-on être rassuré que ce soit des hommes plutôt que des femmes qui dirigent? Parce que les hommes sont plus compétents? Pas nécessairement, il me semble, quand on voit les déficits budgétaires publics gigantesques (alors que des hommes étaient ministres des finances), la gestion (par des hommes) des jeux olympiques de Montréal et de l'aéroport de Mirabel (belle compétence en effet?), les scandales publics (Scandales des commandites, etc.), les arnaques financières (Nortel, Enron, etc.), la crise environnementale, les guerres, la gestion des hopitaux, la pauvreté, etc. dans un monde en grande majorité dirigé par des hommes (qui seraient, à vous entendre, plus 'compétents' que les femmes).

Curieux, cette exigence de compétence pour les autres : mais avant d'exiger la perfection pour les autres, faudrait au moins prouver que nous, - les hommes - sommes vraiment compétents, ce qui ne me semble pas toujours évident, loin de là.

Mais peut-etre que cette exigence de la compétence (cette manie de préférer la compétence plutôt que l'égalité) cache en fait autre chose : une stratégie rhétorique pour éviter de s'autocritiquer, pour éviter de constater que quand il n'y y a que 35% de femmes députées et que quelques % de femmes PDG, ca veut dire que le Québec est une société inégalitaire/discriminatoire contre les femmes... et que le problème en termes de justice et d'égalité, c'est encore la domination majoritaire des hommes et non pas ce que vous appelez 'un extrêmisme féministe'. Je vois et j'entends plutôt, moi, un 'extremisme patriarcal' qui se cache derrière une apparance d'esprit raisonnable («faut de la compétence..») et refuse d'admettre que la société québécoise est discriminatoire à l'égard des femmes en général.

francis d-d



Réponse à Miguael 

Je répondais à l'autre message qui laissait entendre (comme toi) qu'il ne faut pas engager trop de femmes parce qu'il n'y en a pas assez de compétentes (et qui parlait justement de la proposition d'avoir 30% de femmes au CA de la Banque nationale).

Toi, tu demandes : c'est quoi cette obsession d'engager des femmes, plutôt que de privilégier la compétence?

Deux réponses : c'est pas une obsession, c'est une question d'égalité et de justice. Tu veux une société juste et égalitaire, ben alors il faut que les postes de pouvoir/prestige soient occupés en proportion égale à la composition de ta société. Si non, on parle d'inégalité et de discrimination. C'est ce que je crois être la notion basic de l'égaté dans une société comme la notre ou il y a tant de lieux de pouvoir (État, partis politiques, grandes compagnies, etc.).

(En fait, pour ma part, je pense plutôt qu'il faudrait abolir tous ces postes de pouvoir et de domination, mais ca, c'est mon utopie - et ca change pas le problème que dans le système présent, ce sont en majorité des hommes - compétents ou non - qui occupent la majorité des postes de pouvoir).

2e réponse : c'est quoi 'ton' obsession avec la compétence et qu'est-ce que cache cette exigence de compétence, dans un système si évidemment inégalitaire (retourne voir ma première réponse à ce sujet)... Partager le pouvoir à 50%, c'est accepter l'égalité (et que toutes et chacun puissent avoir le privilège de démontrer sa compétence ou son incompétence...).

francis d-d



2e réponse à Miguael 

Mon message répondait à celui de Bournaix, qui écrivait : «Prenons, la Banque Nationale qui vient de présenter à ses actionnaires, une proposition qui aurait réservé le tiers des sièges à son Conseil d'Administration à des femmes. C'est complètement ridicule. Nous sommes rendu à un extrêmisme féministe. Où est rendu la notion d'intérêt et de compétence ?»

Or, la CA de la Banque nationale, c'est 15 sièges!!! 30%, ca veut dire 5 personnes... On ne va pas me faire croire qu'il n'y a pas au Québec 5 femmes assez compétentes pour y sièger.

D'ou le fond de mon commentaire : qu'est-ce que cache cette exigence de compétence doublée d'une critique contre l'«extremisme féministe»??? Tu as une réponse? La mienne, c'est que je pense que c'est une stratégie pour évaquer le vrai problème politique soulevé par les féministes : celui du choix entre l'inégalité (la situation présente au CA de la Banque nationale) et l'égalité. Parce que si emander qu'il y ait 5 femmes sur le CA de la Banque nationale (même pas 50%, en passant, et donc meme pas l'égalité......), c'est assez pour se faire accuser d'«extremisme féminisme», tu me permettras de douter de la bonne foi de la personne qui brandit l'argument de la «compétence» pour justifier une inégalité de fait évidente dans la répartition du contrôle du pouvoir.

francis d-d



Les banques sont aussi un lieu de pouvoir 

Quand je parle de pouvoir, ca n'exclut pas les pouvoirs de décider/gérer des grandes institutions banquaires (ou religieuses ou universitaires ou médiatiques ou autres).

Ben oui, l'objectif d'une banque, c'est de faire du cash... comme les sweatshops en Asie et, il y a un peu plus d'un siècle, les plantations de conton ou travaillaient des esclaves, d'ailleurs...

Mais la question que nous posent des féministes, à nous les hommes, c'est est-ce qu'on veut l'égalité de fait (50%), ou plutôt continuer à justifier l'inégalité de fait en utilisant des excuses comme : la compétence, l'efficacité, etc.

Je crois que la question de vouloir faire du cash n'élimine donc pas la pertinence de la question de l'égalité dans les lieux de pouvoir décisionnel (dont les c.a. des banques).

C'est comme tu veux : ou tu es un partisan de l'inégalité, et alors tu es content avec une société ou les lieux de pouvoir décisionnel politiques, ÉCONOMIQUES, universitaires, religieux et autres sont en majorité occupés par des hommes (comme aujourd'hui au Québec), ou tu es un partisan de l'égalité et tu espères qu'il y ait une certaine parité (je te rappelle que dans le cas du CA de la Banque nationale, on parlait que de 30% de femmes, pas même de 50%).

Eh puis, tout ca ne doit pas nous faire oublier qu'on parle dans le cas du c.a. de la Banque nationale de 5 femmes à trouver : et je pense bien qu'au Québec, il y a 5 femmes compétentes pour faire faire un max de cash aux banques, tu ne penses pas...

Eh puis, enfin, faut pas oublier que Bouniax parlait d'un «extremisme féminisme» au sujet de cette revendication d'avoir 5 femmes (sur une population de 7 millions) sur un conseil d'administration (soit seulement 30% et meme pas 50%), ce qui m'a fait penser qu'il y avait là quelque chose de louche politiquement dans son discours.

Et enfin, t'énerves pas : l'assemblée des actionnaires a rejetté la proposition et il n'y aura pas 30% de femmes au c.a. de la Banque nationale. De là à savoir si les hommes qui y siègent sont compétents, eux... À voir comment les banques traient leur clientèle, c'est clair en tout cas qu'ils sont obsedés par le cash... Un beau projet de société par actions....

francis d-d

PS: Réponce à GM. Ta dernière phrase - «ta réponse est tellement simpliste que je suis surpris que tu ne sois pas une femme» - démontre ton sexisme. Merci de ta transparence, qui m'évite d'avoir à répondre en détails à ton argument du «mais si on veut que tout soit proporitionnel, faudrait X% de Blacks, Y% d'handicapés, etc.». Quelques commentaires tout de même : voilà un autre argument typique des membres de groupes dominants pour éviter de questionner l'inégalité des institutions de pouvoir ou ils sont bien contents d'être majoritaires... Plutôt que de poser l'inégalité présente comme un problème, vous prétendez que c'est la recherche de l'égalité qui est un problème. Au moins, ca situe clairement votre position : vous etes des partisans de l'inégalité (qui ne semble pas être un problème pour vous) et des adversaires de l'égalité (qui vous semble toujours problématique).




Toujours les memes arguments... et pas d'autocritique 

Je lis vos messages et j'y vois toujours les mêmes lignes d'argumentation typiques des membres de groupes dominants : vous trouvez des justifications pour excuser l'inégalité de fait dans le partage du pouvoir (du genre : «la politique, c'est trop dure pour les femmes, laissez nous ca à nous les hommes, c'est mieux pour tout le monde» ou encore «aye! on va pas mettre en place des programmes d'aide à l'acces au pouvoir pour les femmes, parce que ca c'est de la discrimination et la discrimination, c'est pas beau»)...

MAIS nulle part vous laissez entendre qu'il y a un problème d'inégalité dans le partage du pouvoir dont les/des hommes seraient responsables...

A vous entendre, c'est jamais de notre faute, à nous les hommes. Y s'adonne juste que les lieux de pouvoir (comme le parlement) sont en majorité contrôlés par des hommes, mais c'est soit qu'on est simplement meilleurs en politique que les femmes, soit que ce sont elles qui veulent nous discriminer...

Refuser de s'autocritiquer, s'autoféliciter et critiquer les autres : trois attitudes typiques des discours venant des groupes dominants.

francis d-d



Lumineux! 

GM répond à mon commentaire (qui disait en résumé : «les hommes sur cette tribune ne remettent jamais en question l'inégalité dont les hommes profitent dans les lieux de pouvoir, se contentant de la justifier ou de critiquer les propositions pour accroitre la place des femmes») par cette belle analyse :

«Discours typique d'un jeune castré, probablement élevé par une mère monparental ou d'un père absent et d'une mère hyper-contrôlante. Les féministes ont bien réussi leur tâche dans ton cas. Tout ton texte ne reflète que ta culpabilisation d'être un homme. Mais tu sais, ça se soigne, tiens bon.»

Et c'est tout...

Lumineux : voilà un autre type d'«argument» typique de justification/occultation de la dominance par un membre d'un groupe dominant : trouver des motivations psycho-mentales (et génitales : je suis «castré») pour «expliquer» la critique de l'inégalité. Des femmes, on dira généralement qu'elles sont hystériques/mal baisées/lesbiennes/etc. J'imagine que tu conais la chanson? Moi, un homme, c'est que je dois avoir des problèmes psy et sans doute une masculinité déficiente, si je te comprends bien. C'est bien sur moi qui dois me soigner, et pas le système qui doit être critiquer/modifier pour être plus égalitaire.

Je prends des notes, parce que tout ca est fichetrement intéressant, à défaut d'être original.

Au fait : en quoi y -t-il un problème à se sentir coupable par association avec un groupe dominant et injuste? Si le groupe auquel tu es identifié fait des conneries, est injuste, dominant, oppresseur, etc., et que tu en tires profits (privilèges, $$$, etc.) du simple fait d'être membre de ce groupe (par exemple, blanc, homme, etc.), j'espère que tu développeras une petite gêne, un peu de sens critique (on appelle ca une capacité à l'autocritique, ce qui n'est pas selon ma connaissance une pathologie...) - c'est à partir de là que tu peux faire des alliances avec les autres pour essayer d'oeuvrer à batir un monde un peu plus juste, un peu plus égalitaire.

Mais non : pas l'ombre du début d'une once d'autocritique de ton côté...

Alors quoi, si je te suis, c'est que tu as été élevé par un père monoparental prétentieux et fier de l'être, qui t'as appris à penser avec tes couilles. C'est bien comme ca qu'il faut penser la chose, si je te suis?

Enfin, l'insulte de «castré» est plutôt drôle, car elle laisse penser que les hommes pensent avec leurs couilles et que quand ils n'en ont pas, ils ne pensent pas de manière saine et intelligente. Mon dernier cours de biologie remonte à pas mal d'années et je ne suis pas à jour dans les nouvelles découvertes scientifiques, mais je pensais que les hommes comme les femmes pensaient avec leur cerveaux... Enfin, faudrait que tu m'expliques comment toi t'arrive à penser avec tes couilles (au fait, c'est la couille droite ou la couille gauche qui abrite l'hémisphère de la logique?).

francis d-d



GM répond encore de manière typique pour justifier une domination : les uns et les autres sont différents, et les femmes aiment moins le pouvoir que les hommes parce que c'est comme ca, à cause de la nature, etc.

En bref, on répète toujours les mêmes rangaines, toujours sur le même air : pas d'autocritique, une autosatisfaction (on est les meilleurs pour être au pouvoir) et un mépris (c'est de la faute de personne, c'est juste que les femmes elles sont pas faites pour exercer le pouvoir).

Toujours pas l'ombre du début de rien du tout d'une hypothèse que peut-etre que les hommes - qui ont plus de pouvoir que les femmes - ont une part de responsabilité dans cette situation inégalitaire. Ben non, c'est pas de notre faute, on y est pour rien, c'est comme ca... Faut surtout pas s'autocritiquer, sinon on a un gros problème à notre masculinité, on est dans un processus psycho-mental de culpabilisation et c'est pas bien...

J'imagine que la même logique s'applique partout? Les Blancs aux USA y sont pour rien si les Black sont dans la merde : c'est pas de leur faute, ils y sont pour rien, c'est comme ca...

Finalement, c'est simple la vie et la politique : c'est comme ca.

Fascinant - et surtout très confortable comme position, surtout quand on est dans la gang qui contrôle en majorité les lieux de pouvoir!

francis d-d



Toujours plus intéressant! 

Je vous lis et vous trouve toujours plus intéressant, à défaut d'être original.

Donc maintenant, votre argumentaire se fonde sur mes allégeances politique, ma tenue vestimentaire et... la haine de mon sexe (ah! bon?). Passionnant et vraiment merci de me psychanalyser ainsi gratuitement, parce que ca me sauve bien des heures chez des psys, et des centaines de dollars.

Mais toujours pas vu l'ombre du début d'un commencement d'une réflexion sur une responsabilité même minimale des hommes qui sont majoritaires dans les lieux de pouvoir au sujet de la place minoritaire des femmes.

Pourtant, me semble que ca n'a rien de radical, ni de psychotique, que de présumer qu'un groupe qui domine dans un lieu de pouvoir a des stratégies et des tactiques pour empécher ou limiter l'accès de ce lieu de pouvoir aux membres des autres groupes. Les anglos ont fait ca avec les francos au Canada, les Blancs avec les Blacks aux USA, etc. Mais à vous lire et vous entendre, ce ne serait pas le cas des hommes majoritaires en poste de pouvoir. Étonnant, mystérieux, unique, exceptionnel.

Continuer dans vos stratégies de dénégation/occultation/détournement du problème, ca me fascine de vous voir pédaler : je prends des notes, je prends des notes.

francis

PS: Vous avez oublié de dire que je porte des boucles d'oreilles, ce qui doit bien avoir une signification aussi, non? Allons les gars, un peu plus de rigueur dans vos analyses svp : dites moi quelque chose sur mes boucles d'oreille, svp., je veux comprendre! Et le fait que je me rase les cheveux, ca doit bien expliquer aussi quelque chose, non? Ah! oui, j'ai aussi une bague au doigt et un bracelet au poignet : ca aussi, me semble, qu'on doit pouvoir analyser ca pour expliquer pourquoi dans le fond mes analyses sont radicales-psychotiques-haine-de-soi-etc et en profiter pour ne surtout pas parler du problème réel : le contrôle majoritaire par des homme des lieux de pouvoir au Québec.



Fuite en avant : encore et toujours 

Et encore une approche typique des dominants : détourner l'attention vers pire que soi. Les Musulmans, pour ca, sont très-très pratiques, parce qu'en les poitant du doigt, on peut dire : «il est là, le patriarcat et la misogynie».

Ca permet encore de nier/occulter les inégalités de pouvoir et de richesse ici qui favorisent en majorité les hommes.

Merci GM pour ta clareté : «Donc les hommes majoritaires au pouvoir n'ont aucune responsabilité que les femmes soient minoritaire.» Tu parles des hommes au Québec, sans doute, et pas dans les pays musulmans?

Mais c'est ce que je voulais vous voir écrire. J'ai ce qu'il me faut : ciao!

francis



Merci pour ta transparence 

Merci Achille pour ta clareté : «Donc les hommes majoritaires au pouvoir n'ont aucune responsabilité que les femmes soient minoritaire.»

C'est ce que je voulais vous voir écrire — ca va m'être bien utile! J'ai ce qu'il me faut : ciao!

francis



Une mine de trésors! 

Vraiment, j'adore votre transparence dans votre argumentaire : tout ca m'est bien utile.

francis d-d

L'échange de horions s'étend du 9 mars au 15 mars 2007.

Jacques

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La mauvaise foi légendaire de Francis Dupuis-Déry, par Achille.
* Réponse #1 le: 09 juin 2008, 11:33:30 *
* Modifié: 09 juin 2008, 11:37:54 par Jacques *
Citation de: Achille
La mauvaise foi légendaire de Francis Dupuis-Déry

Message de Achille le 05 Juin 2008, 20:36
Citation de: Francis Dupuis-Déry
Attention, papa est fâché...
jeudi 29 mai 2008 par Francis DUPUIS-DERI


Deux groupes de pères séparés et divorcés, L’après rupture et Fathers 4 Justice, se sont mobilisés il y a peu contre la campagne Brisons le silence (http://www.brisonslesilence.com), lancée par le gouvernement du Québec. Cette campagne vise à sensibiliser la population au problème des agressions sexuelles et à faire connaître des services d’aide, dont les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) et Tel-jeunes. Un observateur naïf aurait pu croire que des groupes de pères seraient très heureux d’une telle campagne qui vise à protéger nos enfants, nos soeurs et nos amies. Eh non !...

Un membre de Fathers 4 Justice a déposé une demande d’injonction en Cour supérieure du Québec, pour faire « cesser immédiatement toute la publicité de cette campagne ». Selon lui, elle porterait « atteinte à la dignité », à « l’honneur » et à la « réputation » des hommes en tant qu’hommes... Heureusement, le juge l’a débouté, rappelant d’ailleurs dans son jugement que « presque la totalité (97 %) des auteurs présumés d’infractions sexuelles identifiés en 2006 était de sexe masculin ». Il ajoutait qu’il « n’est ni mensonger ni discriminatoire qu’une campagne de sensibilisation à ce sujet vise principalement les hommes », et « que la campagne de sensibilisation aux agressions sexuelles, en plus de répondre à un problème réel et urgent dans notre société, est une campagne d’intérêt public ». Il aurait pu ajouter que le militant du groupe de pères avait un bien curieux sens des priorités. Il se préoccupe en effet plus sérieusement de « la dignité », de « l’honneur » et de la « réputation » des hommes prétendument bafoués que des agressions sexuelles qui, accessoirement, portent réellement « atteinte à la dignité », à « l’honneur » et à la « réputation » des victimes...


Le groupe L’après rupture, de son côté, a dépêché dans les médias son « directeur à la recherche » pour dénoncer cette campagne orchestrée par « le lobby féministe ». Ce directeur était fier d’expliquer les manœuvres administratives effectuées par son groupe pour obtenir des informations sur des maisons d’hébergement pour femmes violentées, laissant entendre qu’elles siphonnaient des centaines de millions de dollars en pure perte. Procéder à du harcèlement administratif me semble, une fois de plus, indiquer un curieux sens des priorités pour un groupe de pères séparés et divorcés... Un groupe cherche à faire cesser une campagne de prévention contre les agressions sexuelles, l’autre à réduire les budgets des refuges pour femmes violentées... N’éprouvez-vous pas comme un malaise face à ces représentants de pères qui poursuivent de tels objectifs ?


Devant une violence qui touche principalement des enfants des deux sexes et des adolescentes, un observateur naïf aurait pu croire que les groupes de pères se mobiliseraient pour exiger des pères qu’ils ne commettent pas d’agression. Des groupes de pères pourraient aussi s’engager à éduquer leurs fils à traiter les femmes avec respect, à expliquer à leurs enfants comment se protéger des agressions et à leur indiquer à qui demander de l’aide en cas de drame. Ces groupes de pères pourraient enfin se mobiliser pour que les enfants victimes d’agressions retrouvent leur honneur, leur dignité et leur réputation nécessairement minés par une agression. Eh non !... L’attitude de ces groupes de pères face à cette campagne est révoltante.

Pourquoi diable accordent-ils plus d’importance à leur honneur d’homme prétendument égratigné qu’à la prévention de la violence sexuelle ? Avec de tels groupes qui se mobilisent pour freiner les efforts de prévention des agressions sexuelles et discréditer les réseaux d’aide aux victimes, les agresseurs n’ont même plus besoin de se former en lobby...


http://www.alternatives.ca/article3803.html

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J'suis content de son article car c'est un exemple parfait de sa mauvaise foi dans sa croisade fanatique contre les militants et militantes de la condition masculine qui lui a valu une pluie de reproche dans les médias à la sortit de son livre dernièrement. Il utilise le même procéder ici, c'est à dire mentir et déformer les propos de ses adversaires.

Il prétend ici que F4J et l'après-rupture font campagne pour qu'on interdise les campagnes de sensibilisations contre les aggressions sexuelles pour sous-entendre que ces deux organismes ne voient rien de répréhensible dans cet acte criminel. Or, F4J et l'après-rupture n'ont jamais demandé qu'on interdise les campagnes de sensibilisation contre les aggressions sexuelles et sont comme toutlemonde totalement en faveur qu'on sensibilise les gens face à cette problématique. Dupuis-Déry le sait très bien. Il oublit volontairement d'informer le lecteur que les deux organismes ne dénoncent pas la sensibilisation mais bien la statistique du 33% de femmes aggressées sexuellement par un homme au cours de sa vie qui ne repose sur aucune étude scientifique.

Grâce à la loi à l'accès à l'information, l'après-rupture a apprit que ce chiffre vient d'un sondage fait par la maison de sondage Epsos-Reid qui a demandé aux gens intérrogés combien ils croyaient que de femmes(en pourcentage) sont victime d'une aggression sexuelle. Ils ont donc fait une moyenne de la perception des gens sur cette question et ont sortit le chiffre de 33%. Peut-on être plus faible encore au niveau méthodologique et scientifique? Les chiffres de statistique canada parlent plûtot de 7% de femmes et 6% d'hommes.

Aussi, ils ont déploré l'immense impact négatif que cette publicité aura sur l'image des hommes québécois au niveau international. Imaginer la réaction des étrangés quand ils vont lire ou voir que 1/3 des femmes seront aggressés sexuellement par des hommes québcois, plusieurs vont croire que les hommes québécois sont parmit les plus dangereux prédateur de la planète.

Personne n'est dupe, le but recherché du gonflement exhorbitant du nombre de victimes d'aggressions sexuelles est d'aller chercher beaucoup plus de subventions pour les organismes féministes comme les CALACS et les centaines d'autres qui gravitent autour. Elles ont utilisé la même tactique pendant 12 ans avec les femmes battues en prétendant que les hommes québécois battaient 300 000 femmes battues par années ce qui fait qu'en 10 ans toute les femmes du Québec ont été battues. L'A-R et F4J ont clairement dit qu'il faut aider les vrais victimes femmes ou hommes et que les organismes d'aident doivent avoir un financement adéquat à la demande. Gonflé à l'hélium les chiffres pour aller chercher plus de subventions est de la fraude. D'ailleurs, plusieurs journalistes ou commentateur dans les médias ont dit la même chose que l'A-R et F4J sur ce dossier. Dupuis-Déry était tout à fait au courant des vrais reproches contre la campagne et comme à sa habitude il déforme la réalité pour mieux salir les autres.

En plus, Dupuis-Déry nous dit que l'A-R fait de l'harcèlement administratif contre des maisons de femmes violentés. Mensonge encore. L'A-R a légitimement demandé par la loi d'accès à l'information d'avoir les états financiers de certaines maisons pour femmes violentés car ils ont reçu des informations de personnes bien placés dans le milieu faisant allusion à du gaspillage des fond des contribuables. Par exemple, des anciennes intervenantes de ces maisons ont coulé l'information qu'ils avaient vu d'autres intervenantes ou dirigeantes utilisé les fonds du refuge pour s'acheter des bien personnel ce qui est interdit par la loi. Ils ont donc voulu vérifié pour avoir la preuve. Les témoignages de fraude sont tellement nombreux dans le milieu que même le vérificateur général du Québec, Renaud Lachance, a décidé de démaré une enquête sur l'ensemble des organismes communautaires. Est-ce que Francis Dupuis-Déry nous dit que Renaud Lachance fait de l'harcèlement administratif ?

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES

Monsieur Déry, dans sa croisade fanatique, ne cesse de mentir pour salire les militants et militantes de la condition masculine depuis des années. Il doit comprendre que quand on crache en l'air ca nous retombe dans le visage. Je sais de source sur qu'une poursuite en diffamation est en préparation contre lui et ceux qui ont écrit le livre ''mouvement masculiniste au Québec, l'antiféminisme démasqué'' où ils attaquent à peu près toutlemonde allant de Guy Corneau, Nathalie Collard(!), Pierre Reid, Yvon Dallaire. Son cracha va lui retomber dans le visage d'ici peu.

Citation de: Militant_A
p.s.

Qui finance le journal misandre dans lequel écrit Dupuis-Déri ?

Ben oui... encore nos gouvernements !


Revenus provenant du gouvernement fédéral:
3 871 158 $
Revenus provenant de gouvernements provinciaux ou territoriaux:
187 464 $

Total des revenus provenant de sources gouvernementales:

4 058 622 $

Jacques

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En féminazie dans le texte :
* Réponse #2 le: 09 juin 2008, 11:39:10 *
Laura, chèfe du chef de Québec-poilitique.com, a répliqué ceci :
Citation de: Laura
Vous me faîtes penser à une bande d'ados qui se branle autour du feu.

Jacques

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Traité de harcèlement judiciaire
* Réponse #3 le: 09 juin 2008, 11:45:48 *
* Modifié: 02 août 2015, 03:19:55 par Jacques *
    Poursuite stratégique contre la mobilisation publique
    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Poursuite_strat%C3%A9gique_contre_la_mobilisation_publique

    Qualifiée en droit d'Amérique du Nord, une poursuite stratégique contre la mobilisation publique ou poursuite-bâillon est une action en justice visant à entraver la participation politique et le militantisme. Il s'agit le plus souvent d'une poursuite civile pour libelle diffamatoire, intentée contre un individu ou un organisme ayant pris parti dans le cadre d'un enjeu public. Le concept inclut également les menaces de poursuite, car le succès d'une telle opération ne découle pas tant d'une victoire devant les tribunaux que du processus lui-même, visant à intimider la partie défenderesse ou l'épuiser financièrement dans le but de la réduire au silence.

    Ainsi, le plaignant s'en prendra généralement à des individus isolés ou des organismes de petite taille, et brandira la menace de dommages et intérêts complètement démesurés par rapport au tort qui lui est prétendument causé. Si les menaces n'ont pas l'effet désiré, des procédures judiciaires seront entamées, ce qui aura l'effet de transformer un enjeu public en litige privé. Toutes les ressources financières et humaines du défendeur seront alors monopolisées par sa défense, au détriment de la promotion de la cause socio-économique, environnementale ou culturelle qui lui tient à coeur.

    Les procédures sont souvent abandonnées lorsqu'elles ont atteint leur objectif de paralyser politiquement le défendeur. De plus, bon nombre de cas se limitant aux menaces de poursuite ne sont jamais rapportés (ou le sont plusieurs années après les faits), ce qui rend problématique une évaluation exacte de l'ampleur du fléau.

    Acronymes et termes apparentés
    L'emploi de l'acronyme SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) est généralisé dans les pays anglophones. La « participation publique » dont il est fait mention doit s'entendre par « participation du public à la vie démocratique ».

    Aux États-Unis, le terme SLAPPback (gifle en retour) est associé aux nombreuses contre-poursuites ou demandes reconventionnelles intentées par les individus et groupes s'estimant lésés par les poursuites initiales. Par ailleurs, le terme cyberSLAPP est employé dans les cas où des plaignants entament des procédures avant même d'avoir réussi à obtenir l'identité réelle de toutes les personnes visées, dans le but de faire supprimer des propos tenus dans Internet de manière plus ou moins anonyme.[1]

    Au Québec, l'acronyme BIPP (bâillon imposé à la parole publique) a été proposé pour calquer son pendant d'origine états-unienne.[2] (En anglais, slap signifie « gifle », alors que « bip » est une onomatopée qui suggère la censure dans les médias audiovisuels.) On dénote l'apparition, à l'été 2007, du terme poursuite-bâillon (et plus rarement injonction-bâillon) dans la presse francophone[3] à la suite de son emploi dans le rapport officiel déposé au ministre de la Justice en mars de la même année[4], tandis que l'Office québécois de la langue française déconseille l'utilisation du terme « poursuite abusive », juridiquement incorrect.


Le Bild Zeitung et toute la presse Springer ont utilisé de tels moyens de harcèlement médiatique et judiciaire contre Günther Walraff.