"socksman" <socksman@live.fr> a écrit dans le message de news:
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> Bonjour, je souhaiterais savoir comment classer un désir survenu depuis
> l'enfance envers les chaussettes d'hommes odorantes mais propres d'aspect
> et
> présentant certaines caractéristiques visuelles et tactiles!
> D'un coté on pourrait penser à une perversité puisqu'il n'y a pas eu de
> refoulement partiel lié à l'odeur, mais d'un autre coté la chaussette
> présentant certaines caractéristiques est érigée en fétiche, elle doit
> être
> d'aspect propre.
> Ou bien est-ce à la fois un fétichisme et une perversité?
> Merci.
Il faut aussi classer les mots et les idées. Et cela d'autant plus soigneusement que vous aborder un problème qui touche à la fois la science et l'éthique.
Si vous comparez les définitions de fétichisme, perversité, perversion et pervers, vous verrez qu'il y a un grand risque d'assimiler d'une part le plaisir de nuire, et d'autre part les réactions sexuelles qui ne sont pas obligatoirement liées au coït.
On se clarifie beaucoup les idées en parlant de fétichisme pour les préférences sexuelles inoffensives qui concernent des adultes consentants, et en n'associant le radical "pervers" qu'au plaisir de nuire ou de faire du mal.
Plus radicalement, on peut aussi éviter beaucoup de confusion en utilisant le langage courant. Ainsi celui qui apprécie les chaussettes plus que les câlins est un original, tandis que ceux qui trouvent normal de détruire la vie d'un enfant ou de nuire à leur prochain pour satisfaire leurs caprices sont des méchants.
A partir de là, on ne doit plus s'interroger sur la moralité des fétichistes, mais sur les intentions réelles de ceux qui font passer les originaux pour des méchants ou des malades...
Bon travail
Isla
