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Appartenance et exclusion", de Régine Dhoquois, à l'Harmattan, 1989.
Un livre riche en faits sur les groupes fusionnels fondés sur lexclusion, en particulier les groupes féministes, mais pauvre en théorisation.
Résumé éditeur :
Description
Cette recherche est partie d'un constat et d'une hypothèse. Le constat est celui de la multiplicité des exclusions à tous les niveaux de la socialité. L'hypothèse est celle d'un lien même ténu entre l'exclusion banale et quotidienne et les massacres les plus odieux. Dans ce livre, les micro-exclusions sont montrées à travers quelques textes littéraires. Face à la multiplicité des normes, à leur ambivalence, à la multidimentionalité des êtres humains, on ne pouvait avoir recours qu'à une méthode pragmatique, interdisciplinaire, refusant la théorie à priori. L'ouverture du dialogue qui ne refuse pas le conflit n'est possible qu'à travers une transformation de nos comportement au quotidien. C'est pourquoi l'auteur insiste sur l'importance de la politesse comme moyen possible de réduire l'exclusion.
Le féminisme est fondé sur l'exclusion, au moins sous sa forme MLF en France dans les années 70-80, et plus tôt sur le continent nord-américain.
On exclut l'autre sexe, chargé de tous les péchés. La lutte des sexes prend la primauté sur la lutte des classes.
Dans la foulée, les peuples oubliés d'Afrique, d'Asie, et d'Amérique du Sud passent définitivement à la trappe. A la trappe les petites filles qui travaillent dix heures par jour dans les
sweatshops pour les biens des bourgeoises consommatrices d'Europe, d'Amérique du Nord, et du Japon.
D'abord on exclut les hommes, puis les femmes qui sont assez hétérosexuelles et équilibrées, pour souhaiter justice aussi pour les hommes : elles sont traitées de "
collabos". Puis on exclut les "
poules mouillées", les femmes qui tiennent à rester féminines, etc. Une logique absolutiste de toute-puissance, mais qui reste interne à la bourgeoisie.
Pour ceux qui voudraient actualiser leurs connaissances, de nombreux fils sont effarants sur le site des .Hyènes de guerre. Dont des apologies de l'inévitable Valerie Solanas.
J'ai trouvé très intéressant le fil qui discute de la mise au secret du forum privé, réservé au "
Parti Intérieur" (pour reprendre le vocabulaire orwellien, si approprié à ce sujet).
Il n'y a rien dans les lois françaises, qui réprime l'incitation à la haine sexiste, hélas.
Y a-t-il des gens qui ignoreraient ici l'adresse url des .Hyènes de guerre ?
http://chiennesdegarde.org/forum2.php3?lecture=49808Comme cela, on ne pourra pas prétendre que j'ai rêvé...
