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Jacques

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Elles ne toléreront aucune démocratie, aucun pluralisme.
* le: 25 mars 2009, 03:20:35 *
* Modifié: 25 mars 2009, 04:43:01 par Jacques *
Despotiques de mère en fille, ivres de toute-puissance, elles ne toléreront aucune démocratie, aucun pluralisme.
Je parle évidemment des féminazies, qu'on appelle aussi très poliment, les "féministes radicales".

On a déjà vu Louise Langevin, qui s'appuie sur une pseudo étude de contenu qu'elle conservera secrète, pour exiger que l'on criminalise toute critique de leur fanatisme et de leurs fraudes.
Voici Anne-Marie D’Aoust, qui se présente comme candidate à la maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et qui affirme avoir été dans la réserve des forces armées canadiennes, et qui réclame haut et fort qu’on réduise au silence Norman Lester :

Citation de: Normand Lester
    Normand Lester et les femmes dans l’armée - Je persiste et je signe!
    Normand Lester
    Journaliste

    Édition du mardi 31 août 2004

    J’ai été accusé mercredi dernier dans Le Devoir d’entretenir des préjugés sur les femmes militaires et de les dénigrer. Anne-Marie D’Aoust, qui se présente comme candidate à la maîtrise en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et qui affirme avoir été dans la réserve des forces armées canadiennes, réclame haut et fort qu’on me réduise au silence parce que j’ai osé rapporter des réalités avérées sur les femmes soldats, notamment celles qui servent dans les forces armées américaines.

    Mme D’Aoust n’aime pas le ton que j’utilise quand j’écris dans le magazine Summum qui s’adresse aux hommes de 15 à 35 ans. Je manque de respect pour les femmes ! Ça fait partie de mon personnage d’être irrévérencieux, ironique et mordant. Summum me donne l’occasion de brasser la cage chaque mois. J’adore. Cette fois, je pense que j’ai réussi à affoler tout le zoo.

    Si Mme D’Aoust n’apprécie pas mes textes ou si elle est agacée par le contenu de Summum, trop macho à son goût, elle n’a qu’à lire autre chose. Le département d’études féministes de l’UQAM, la Fédération des femmes du Québec et les Éditions du remue-ménage, pour ne nommer que quelques enseignes, diffusent plein de documents roses qui ne troubleront pas ses humeurs.

    Thèmes imposés

    Qu’est-ce que dis dans mon texte qui a fait grincer les dents de Mme D’Aoust ? Je constate la simple évidence que les femmes sont physiquement moins fortes que les hommes et que la guerre étant essentiellement une épreuve de force, elles y sont moins aptes que les hommes. Dans les sports, les règlements et les défis doivent être assouplis pour tenir compte de la faiblesse physique des femmes qui ne concourent, en général, qu’entre elles.

    Les zones de combats ne sont pas les Jeux olympiques, et les règles énoncées par Pierre de Coubertin n’y sont guère respectées. Si c’est faire preuve de préjugés que de constater cela, je plaide coupable.

    Mme D’Aoust ne met jamais en cause les faits que je rapporte. Elle les contourne et me somme de parler d’autre chose. Elle veut m’imposer des thèmes, comme jadis on le faisait dans des camps de rééducation staliniens ou comme à l’école. Allez élève Lester, ne troublez pas la classe avec vos propos incongrus, récitez après moi.

    Quand je parle des militaires américaines qui se prostituent auprès de leurs camarades d’armes, elle voudrait que je parle des Japonaises des Philippines qui se vendent aux GI. Si je parle des problèmes posés aux forces armées par la sexualité des femmes, elle voudrait que je parle de celle des hommes. Ce n’était pas mon sujet. Si ça l’intéresse, libre à elle d’écrire sur la question. (Summum pourrait être intéressé. Mais qu’elle ne compte pas sur moi pour réécrire son texte dans le style de la maison).

    Elle est choquée que j’ose évoquer la question des grossesses échappatoires qui permettent à des militaires américaines en Irak et au Moyen-Orient d’éviter la guerre et d’être rapatriées aux États-Unis pendant que les hommes, qui n’ont pas cette sortie de secours, doivent faire face à leurs responsabilités.

    Faire taire

    J’ai fait de la peine à Anne-Marie D’Aoust en disant ces choses publiquement. La réalité contredit ses convictions profondes et cela la dérange. Quand je parle de ces questions, j’introduis un doute, et personne n’a le droit de douter. Il faut croire, faire semblant de croire ou se taire. On a connu ça au Québec. Et ça revient avec beaucoup de force. Le texte de Mme D’Aoust n’en est que la manifestation la plus récente.

    Elle ne discute pas, elle vitupère. Elle crie aux propos inacceptables, à l’atteinte à la dignité des femmes, etc. Au passage, elle les compare à du racisme pour affirmer qu’ils n’ont pas leur place dans l’espace public. Mais qui est-elle donc pour décider qui a droit ou n’a pas droit de parole ?

    Il faut bien le dire, dans mon article je n’ai pas seulement rapporté des faits qui indiquent que les femmes font de piètres militaires. J’ai fait pire. J’ai évoqué la façon dont elles sont perçues par leurs camarades. Ô blasphème ! Ô sacrilège !
    Mme D’Aoust exige carrément qu’on me censure. Je cite : «Nous n’avons pas à tolérer que de tels propos soient diffusés à grande échelle.» Elle exige qu’on ne dise que du bien des femmes dans l’armée ou qu’on se taise. Une obligation à l’éloge, au dithyrambe. On croirait entendre la femme de Mao. Ce n’est plus du féminisme, c’est du stalinisme. Elle veut que je ferme ma gueule. Elle ne me connaît pas. Elle est tombée sur le mauvais gars, un empêcheur de penser en rond professionnel.

    Ce qu’en pensent les soldats

    Je me spécialise dans les questions militaires. Comme correspondant à l’étranger, j’ai eu l’occasion d’accompagner des unités en opération du Nicaragua au Vietnam, en passant par le Nigeria. J’ai frayé avec de simples soldats et des généraux, dans une dizaine d’armées. Je suis également bien au fait des opinions qui ont cours dans les forces armées canadiennes et américaines. Mme D’Aoust frétille parce que mon texte reflète ce que pensent ces hommes.

    Dire que les femmes sont bien accueillies dans les unités de combats serait participer à la mystification féministe. Au Canada et aux États-Unis, aucun militaire d’active n’oserait cependant évoquer publiquement les défaillances des femmes soldats. Cela équivaudrait à un suicide professionnel. Les politiciennes monteraient dans les rideaux.

    Chez nos voisins du sud, la question du rôle des femmes au combat risque de revenir bientôt au centre du débat public. Les commissions du service obligatoire ont été discrètement réactivées pour la première fois en 30 ans afin de mettre à jour les listes de conscription dans chaque État américain. On se prépare à une éventuelle aggravation de la situation militaire en Irak et ailleurs dans le monde.

    Il n’est pas impossible que, l’année prochaine, les Américains aient à se demander, pour la première fois de leur histoire, s’ils vont conscrire leurs filles comme leurs garçons. Il va être intéressant de voir comment vont réagir les féministes. Vont-elles réclamer, comme elles devraient le faire en toute logique et en toute équité, que les jeunes femmes soient conscrites au même titre que les hommes et envoyées au front dans des unités de combats ? Voyons donc ! Elles vont trouver une façon de se dérober.

    S’il y a conscription, je parie que seuls les hommes vont être envoyés à la casse. Et c’est mieux pour eux. Avec des femmes dans les pattes, ils seraient encore plus mal pris. Je cite dans mon article des études qui montrent que les hommes ne font pas confiance aux femmes dans les situations de combats.

    Anne-Marie D’Aoust aimerait bien réduire au silence toute pensée non conforme à la ligne féministe officielle. Elle et ses amies font peur à beaucoup de monde. Leurs invectives et leurs épithètes ne m’intimident pas, elles m’amusent. Elles ne pourront certainement pas me faire perdre mon job à Radio-Canada pour pensées discordantes, elles arrivent trop tard. Comme dirait George Bush, avec qui d’ailleurs elles partagent une façon simpliste et bornée de voir le monde : «Bring them on !»

    Je n’ai rien à retirer de mon article. Je persiste et signe. Ceux qui voudraient prendre connaissance des mes propos pernicieux, dont Mme D’Aoust voudrait interdire la lecture aux bien-pensants, peuvent consulter mon texte sur le site Internet de Summum.

    http://www.ledevoir.com/2004/08/31/62689.html

Et voici l'Anne Marie d'Aoust à qui Norman Lester répondait :
Citation de: Anne Marie d'Aoust

    Les femmes dans l'armée, réplique à Normand Lester - Haro sur les préjugés !
    Anne-Marie D'Aoust

    Candidate à la maîtrise en science politique à l'Université du Québec à Montréal

    Édition du mercredi 25 août 2004

    Une vague d'indignation a frappé la population lorsque le candidat bloquiste Maka Kotto s'est fait traiter de «nègre»: il était inacceptable que l'on utilise des termes dégradants et injurieux pour parler d'une minorité ethnique. Cette réaction pleinement justifiée a démontré qu'au Québec, le respect et la dignité de la personne sont des valeurs profondes et que les propos dégradants n'ont pas leur place dans l'espace public.

    Ainsi, au même titre que les propos dégradants tenus envers les minorités ethniques sont inacceptables, les propos dénigrants envers les femmes le sont tout autant et méritent d'être dénoncés. C'est dans cet esprit que je souhaite porter à l'attention des lecteurs un article du journaliste Normand Lester publié dans le numéro d'août du magazine Summum, intitulé «Les femmes dans l'armée, des armes de destruction massive» (n° 9, pages 47 à 51).

    Ayant moi-même été dans la réserve des Forces armées canadiennes pendant environ deux ans, j'ai été frappée par le titre de l'article. Or il appert que l'article de M. Lester reflète un manque flagrant de professionnalisme au profit d'un sensationnalisme de bas étage où les femmes sont dénigrées de façon inacceptable. Le tirage de la revue et son public limité expliquent peut-être que l'article ait passé inaperçu jusqu'ici. Il n'en reste pas moins que permettre à M. Lester d'utiliser des termes aussi méprisants que dégradants envers les femmes par le truchement d'un média public mérite d'être dénoncé.

    Des clichés...

    Certes, le magazine Summum s'adresse aux hommes et ne se distingue pas par ses propos intellectuels. Peut-être M. Lester a-t-il voulu satisfaire un certain public en ayant recours à des clichés sexuels («Les prouesses guerrières des femmes-soldats relèvent de la fable. Pour ce qui est de leurs prouesses sexuelles, c'est une autre affaire... ») et en soutenant des propos dénigrants envers les femmes («Les femmes sont faites pour faire l'amour, pas la guerre»).

    Ainsi, M. Lester souligne que contrairement aux États-Unis, le Canada, les Pays-Bas et la Norvège ont ouvert les postes de combat aux femmes. Il précise toutefois que la population n'a pas à s'inquiéter : «Qu'on se rassure, il n'y a pas de danger pour ces pays de laisser les femmes jouer au soldat [...]. Vous ne verrez pas de pseudo-guerrières en France, en Angleterre, en Chine ou en Russie. On ne veut pas de femmes dans les unités de combat des armées sérieuses qui ont à faire la guerre.»

    Il est vrai que les femmes sont peu nombreuses à choisir les métiers de combat comme carrière au sein de l'armée canadienne. Au lieu de s'attarder aux divers motifs expliquant cette impopularité, notamment la fermeture du milieu militaire ainsi que la lourde pression d'avoir à se distinguer autant, sinon plus, que les collègues masculins, M. Lester y va d'explications simplistes : «Ça relève de l'évidence : les femmes sont moins agressives et plus prudentes que les hommes. C'est comme ça depuis la nuit des temps. C'était comme ça chez les primates.» Il n'en reste pas moins que certaines femmes ont les qualités requises et répondent aux critères exigés pour les métiers de combat.
    Du mépris

    M. Lester serait certainement surpris d'apprendre que certaines féministes soutiennent sa position. À la différence près que ces féministes la défendent de manière nuancée, sans tomber dans le mépris. Car dans l'article de M. Lester, mépris il y a. Ce mépris est palpable par l'utilisation d'expressions vulgaires et de généralisations grossières.

    Citant comme preuve les statistiques du USS Arcadia où 36 des 360 femmes servant à bord du navire ont été évacuées pour cause de grossesse lors de la guerre du Golfe de 1991, M. Lester en déduit qu'on assiste à un véritable phénomène de «grossesses-échappatoires» et que, «lorsqu'elles ont le choix, les femmes aiment mieux faire des enfants que faire la guerre». Il semble pourtant que ce ne fut pas le choix de 90 % des femmes militaires à bord. Peut-on donc parler d'un véritable phénomène ?

    De plus, M. Lester ne mentionne pas le taux d'évacuation des hommes militaires et les motifs invoqués par ceux-ci. Il poursuit cependant son idée en utilisant des termes dénigrants : «Les forces armées américaines n'ont jamais osé réglementer les grossesses des femmes militaires qui, mariées ou célibataires, ont le droit de se faire engrosser quand elles le veulent et où elles le veulent. [...] Les filles n'avaient que l'embarras du choix pour se faire engrosser. L'équipage comprenait 1260 hommes.» M. Lester suppose que ces grossesses sont toutes froidement planifiées et ne dit rien des conditions de ces grossesses : certaines résultaient-elles de viols ou d'accidents ?

    Enfin, citant le magazine Newsweek, M. Lester argue que certaines femmes militaires ont su «tirer profit» de leur statut minoritaire ( !) en s'engageant dans des réseaux de prostitution. Soulignant que 20 % des femmes militaires engagées sont lesbiennes, M. Lester les présente comme de véritables prédatrices sexuelles : «Comme la prêtrise attire les homosexuels, le service militaire attire les lesbiennes. Il leur offre l'occasion de vivre en association intime avec d'autres femmes dans un environnement hiérarchisé qui privilégie les relations de dominance et de soumission. [...] Les 80 % des femmes militaires hétéros doivent donc faire face aux avances conjuguées et au harcèlement sexuel parallèle des gars hétéros et des gouines.»

    Et la prostitution ? Et les viols ?

    En outre, M. Lester n'explique pas pourquoi les activités sexuelles des femmes dans l'armée américaine sont si bien chiffrées et documentées par rapport aux activités sexuelles des militaires masculins. M. Lester a-t-il délibérément fait fi de statistiques faisant état des cas où des hommes militaires ont été impliqués dans des réseaux de prostitution, d'échangisme, voire dans des cas de viol, pour mieux soutenir son propos ? L'armée américaine aurait-elle avantage à ce que ces données soient plus discrètes ? Se pourrait-il que le contrôle et la surveillance des activités sexuelles des femmes militaires soient plus contrôlés ?

    Finalement, M. Lester avance ceci : «Plus de femmes sous les armes [sic], ça veut dire plus de problèmes liés à la sexualité.» Cette causalité laisse perplexe et amène à se poser des questions sur ce qui constitue un problème de sexualité. Peut-être M. Lester ignore-t-il que le gouvernement américain a signé des ententes officielles avec certains pays au cours des années 90 pour assurer et réguler la présence de prostituées au sein de quelques bases, notamment aux Philippines ?

    Ainsi, les problèmes de sexualité sont ceux que l'on veut bien voir : la mise sur pied officielle de réseaux de prostitution pour satisfaire les militaires est-elle un problème de sexualité ? Le viol d'une fillette de 12 ans au Japon par des militaires américains en mal de sensations fortes est-il un problème de sexualité ? L'augmentation du taux d'infection au VIH-sida dans les régions où des troupes sont affectées est-il un problème de sexualité ?

    Au lieu d'écrire un article bien documenté qui aurait fait état des subtilités du problème (comme l'a bien fait le magazine L'Actualité il y a quelques années dans un numéro spécial sur les femmes dans l'armée), M. Lester a préféré répondre aux attentes d'un public masculin précis qui a besoin de se faire confirmer une certaine forme de virilité en dénigrant et en infantilisant les femmes («maman joue au petit soldat» et «jouer au soldat» sont des expressions que l'on y retrouve).
Le lien : http://www.ledevoir.com/2004/08/25/62153.html